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Auteur Antoine BESNARD |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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2000 fermes bio en Bretagne
Antoine BESNARD, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurD'après l'Observatoire de la production bio en Bretagne, la barre des 2000 fermes bio a été franchie au cours de l'année 2015 dans cette région, soit 5,8 % des fermes bretonnes. Cette croissance est marquée par deux grandes tendances : l'installation en maraîchage bio et la conversion des fermes en bovins lait. Les chiffres relatifs à l'AB en Bretagne sont présentés : répartition des fermes bio en fonction de leur production principale, place de l'agriculture bio bretonne en France, évolution du nombre de fermes bio entre 2009 et 2015, évolution des surfaces bio depuis 2012 et projections 2017 et 2020.
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Alain Kervellec : "J'ai fait en sorte que Grégory ait une reprise sécurisante"
Antoine BESNARD, AuteurLégumier dans les Côtes d'Armor, Alain Kervellec réfléchit depuis plusieurs années à la transmission de sa ferme, avec deux grandes préoccupations : que son exploitation reste en agriculture biologique, et que le repreneur s'installe dans les meilleures conditions économiques possibles. Il insiste, pour cela, sur la nécessité d'une transmission progressive, qui permettra au cédant de se désengager petit à petit, tout en laissant au repreneur la possibilité de se former et de s'approprier l'outil. Dans cet entretien, Alain Kervellec raconte comment il envisage de céder sa ferme à Grégory, qui a été son salarié de 2004 à 2006. Il fait partie d'un des dix témoignages bretons qui composent le guide "Itinéraires de transmission".
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Anne Le Briquer : La santé animale à pleins tubes
Antoine BESNARD, AuteurAnne Le Briquer et son mari produisent en Bretagne du lait de bovin en AB depuis 1999. Lors de la conversion, cela lui a semblé une évidence : le passage à la bio ne pouvait pas être complet sans une approche cohérente de la gestion de la santé animale. Elle a mis tout en uvre pour se passer des antibiotiques et elle s'est formée à l'homéopathie auprès d'un vétérinaire spécialisé. Aujourd'hui, avec l'expérience, elle obtient de très bons résultats. Le vétérinaire ne vient que de façon exceptionnelle et les frais de santé ont fortement diminué. L'homéopathie est utilisée pour toutes les pathologies, mammites, diarrhées, notamment. A ce jour, cette agricultrice souhaite transmettre son expérience et, dans ce cadre, insiste sur des points fondamentaux pour elle : le besoin de bien prendre le temps d'observer l'animal, d'être rigoureux (elle notait tous ses traitements au début), de veiller à l'alimentation et aux bonnes conditions de vie du troupeau. Pour elle, le fait d'être en bio est un facteur de la bonne santé des animaux. L'homéopathie donne ses pleins résultats si toutes ces conditions favorables sont réunies.
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Annie et Jean-Yves Guillou : "Quand un jeune arrive sur une ferme, c'est un cerveau qui arrive"
Antoine BESNARD, AuteurEn 30 ans, Annie et Jean-Yves Guillou, éleveurs laitiers dans le Finistère, sont passés d'un système intensif avec un atelier hors-sol à une ferme bio. La conversion en bio a surtout été conduite par François, un de leur fils, installé en 2010, qui a toujours voulu faire ce métier et n'a jamais douté de ce mode de production. Julien, le frère de François, a créé un atelier maraîchage bio sur la ferme en 2014. A l'heure de la transmission, l'exploitation va poursuivre son chemin avec un maître-mot, l'autonomie. L'article présente la ferme, son évolution, ainsi que l'itinéraire de transmission, grâce aux témoignages d'Annie et de Jean-Yves.
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Après quota : Quelle stratégie laitière adopter ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLa question de l'après quota, avec les risques et les opportunités liés à la fin de la régulation de la production, ainsi que les marges de manuvre possibles pour le producteur laitier, bio ou non, sont des sujets d'actualité. Cet article reprend les temps forts d'une journée d'échanges sur cette question, qui s'est tenue au lycée agricole de la Ville Davy (22), et qui a regroupé agriculteurs et experts. Il en ressort notamment que le marché mondial n'est pas une opportunité pour la production française. Très concurrentiel avec des volumes limités, il est approvisionné essentiellement par la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l'Europe. La production laitière sous signe de qualité et la production fromagère sont des opportunités plus sérieuses. La question de la maîtrise des coûts de production est aussi fondamentale. Il est essentiel d'optimiser au mieux ses ressources, dont l'herbe. Le pâturage et les prairies doivent être, en effet, au cur de la réflexion. Il faut aussi raisonner humain, veiller notamment à la charge de travail, aux risques liés à un capital trop important ou encore à son autonomie décisionnelle. Par ailleurs, face à un marché dérégulé où les metteurs en marché ont un pouvoir important, le développement d'organisations de producteurs (OP) peut être une solution, comme le montre la filière bovin lait bio. Dans cette dernière, 30 % des producteurs livrent via des OP commerciales et 30 % sont coopérateurs. Dans le contexte actuel, reprendre la maîtrise de la commercialisation de sa production est un enjeu majeur pour le producteur.
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L'atelier paysan : les as de l'auto-construction
Antoine BESNARD, AuteurNé en Rhône-Alpes, l'Atelier Paysan est devenu cette année une société coopérative d'intérêt collectif. Elle regroupe des agriculteurs bio férus d'auto-construction. Après un long travail de prospection et de collecte dans les fermes, à la recherche des inventions les plus ingénieuses, l'Atelier peut aujourd'hui aider les paysans bio à apprendre à construire eux-mêmes, à réparer, à adapter leurs outils... Il entend ainsi redonner de l'autonomie aux paysans. Grâce à internet, ce sont aussi des forums d'échanges qui permettent de faire évoluer les outils, de partager des expériences et des trouvailles. L'Atelier met également à la disposition des agriculteurs des outils de maraîchage en prêt. Trois outils phares font actuellement l'objet d'un travail d'amélioration : le cultibutte, le vibroplanche et la butteuse. Grâce à l'ouverture, il y a un an, de l'antenne Grand Ouest de l'Atelier, Mathieu Tanguy et Élodie Fargeas, nouvellement installés en maraîchage à Caudan (56), se sont vu prêter un cultibutte, et apportent leur témoignage.
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Bernard Delaunay : "Passer en bio, ça ne s'improvise pas"
Antoine BESNARD, AuteurÉleveur laitier à Javené (35), commune dont il est le maire, Bernard Delaunay revient sur son parcours et partage sa réflexion sur la bio. Eleveur en conventionnel sur la ferme familiale lors de son installation en 1988, il a toujours évolué dans le principe d'utiliser le moins possible de pesticides et d'engrais chimiques, avec un souci pour la santé, la sienne, celle des animaux et celle des consommateurs. Un des facteurs déclenchant son passage en bio, en 2017, est la crise de 2015, qui survient alors qu'il est en désaccord avec sa coopérative laitière, en particulier sur une vision productiviste qu'il ne partage pas. La philosophie et les valeurs de la bio, mais aussi la possibilité d'un revenu digne tout en faisant de la qualité plutôt que du volume, l'ont décidé à convertir son exploitation. Il décrit, dans cet interview, comment il s'est approprié la conduite bio, le rôle qu'y ont joué les agriculteurs bio avec lesquels il a pu échanger et sa vision du monde agricole.
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Brice Tandille : « Je ne remets pas mon système en cause pour le plaisir »
Antoine BESNARD, AuteurInstallé depuis 2006 en Ille-et-Vilaine, Brice Tandille pourrait être qualifié de paysan chercheur. Sur son exploitation maraîchère en agriculture biologique, il teste actuellement le non-travail du sol, en lien avec un groupe d'échange « Maraîchage sur sol vivant ». Il couvre ses planches permanentes de plein champ avec du BRF (bois raméal fragmenté), engendrant un apport important en carbone, qui se transforme en humus en s'enrichissant avec de l'air capté par des microorganismes. La fertilité du sol sera ensuite alimentée par des paillages. L'objectif à long terme est d'obtenir un profil de sol poreux et vivant.
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Carotte & Feijoa : Maraîchers exotiques
Antoine BESNARD, AuteurEn Ille-et-Vilaine, Thomas Jagu et Léna Marti Perales ont une activité de maraîchage bio. Thomas s'est installé en 2011 et, passionné de plantes exotiques, il a fait le pari d'en cultiver pour compléter sa gamme de légumes "classiques" : christophine, citronnier, clémentinier, goyavier-fraise, capucine tubéreuse, jicama, asiminier, etc. Une serre sur les cinq dont il dispose est entièrement consacrée à ces plantes exotiques. Il recherche en permanence des références techniques pour progresser. Léna, elle, conjugue ses deux anciens métiers (restauration et documentaliste) pour élaborer des recettes originales et conseiller leurs clients. Leur production est vendue en direct (Amap, marchés, vente à la ferme), à des restaurants locaux et par internet.
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Christian Guémené : Dans ses champs, les arbres ont pris racine
Antoine BESNARD, Auteur ; Anne-Laure SIMON, AuteurEn Ille-et Vilaine, Christian Guémené, éleveur de bovins lait en AB, a fait le choix de développer l'agroforesterie sur son système. Installé à la suite de ses parents en 1994, il a fait évoluer son exploitation, très centrée alors sur le maïs, vers un système herbager. En 2001, il se convertit à l'AB. Il poursuit l'évolution de son système vers plus d'autonomie et plante des haies bocagères. En 2012, il suit une formation sur l'agroforesterie et décide d'aller plus loin. Il plante alors 110 arbres, constitués d'essences locales, espacés de six mètres, sur une parcelle de deux hectares. Pour lui, l'agroforesterie est une évidence : bien-être animal, atouts pour les parcelles ou encore pour la biodiversité. Déjà, il envisage de planter une seconde parcelle en agroforesterie.
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Christophe et Agnès Jouault : Un système carré où tout roule
Antoine BESNARD, AuteurInstallés en maraîchage biologique depuis 1997, à Saint-Pierre des Landes (53), Agnès et Christophe Jouault ont inventé un tas d'astuces pour limiter la pénibilité des tâches, en particulier pour épargner au maximum le dos, et pour améliorer l'ergonomie de leur ferme. Les bâtiments sont regroupés et s'ouvrent directement sur le quai de chargement, la serre de semis, dans laquelle ils se rendent plusieurs fois par jour, est accolée aux bâtiments. Tout a été pensé pour offrir une circulation facile sur la ferme. L'article présente quelques installations ou matériels que le couple a adoptés dans l'optique de réduire la pénibilité à chaque étape de leur travail : une benne adaptée pour le transport des caisses, des mini-palettes, un triangle d'attelage, un gerbeur électrique, un quai de chargement réglable en hauteur, des ouvrants à enrouleur dans les serres, des portes brise-vent installées pour ne pas travailler dans les courants d'air...
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Claire Orieux : Le goût et les couleurs de la vente directe
Antoine BESNARD, AuteurÀ la "Ferme du coin" (22), Régis Orieux s'occupe de la production maraîchère bio, et Claire, son épouse, de la partie commerciale. Leur magasin à la ferme propose deux ventes par semaine, avec la possibilité pour les clients de pré-commander des paniers qu'ils composent eux-mêmes. Claire travaille au développement de la vente par internet, et souhaite proposer ses produits aux comités d'entreprises. Elle consacre trois heures par semaine pour actualiser ses pages internet et répondre à ses clients par mail. Elle considère que le temps passé à produire mérite que la vente ne soit pas bâclée. C'est pourquoi elle passe aussi du temps à innover pour rendre son étal attrayant et à trouver des idées pour faire plaisir aux clients et les fidéliser. Elle n'hésite pas à offrir une petite quantité d'un légume pour le faire découvrir, à proposer des recettes... Claire et Régis ont énormément travaillé l'image de leurs produits et de leur ferme, ainsi que le service qu'ils proposent. Ainsi apportent-ils plus que des légumes : une ambiance, un conseil, des moments conviviaux... Et quand on se rend sur leur ferme, on vient, évidemment, acheter des légumes, mais aussi visiter une création.
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Comme un coq en pâte
Antoine BESNARD, AuteurNans Levigneron a repris la ferme familiale, à Caden (56), en janvier 2017. En amont de son installation, ses parents ont initié la conversion à lAB. Sur 50 hectares, dont une quinzaine dédiés aux cultures, lexploitation associe deux ateliers : lun de poulets de chair et le second en bovins viande avec engraissement de broutards achetés et non valorisés en bio actuellement (arrêt des vaches allaitantes). Six mille poulets sont produits par an, avec six poulaillers mobiles de 30 m² et quatre parcours fixes grillagés (plus 2 autres possibles par la pose de filets). Aujourd'hui, toute la production des cultures sert à la nourriture des volailles : si cet éleveur utilise un aliment du commerce au démarrage (gage dun meilleur succès pour lui), les dernières semaines, les poulets, ne sont nourris quavec des aliments issus de la ferme. Résultat : 70 % dautonomie. La commercialisation des produits est basée sur la diversification : les bovins partent en filière longue, mais les volailles sont vendues sur des marchés, à la ferme, en magasins de producteurs ou en magasins de proximité, et aussi en restauration collective locale. Cet éleveur abat lui-même ses volailles mais dans un abattoir en CUMA distant de 40 km de son exploitation. Face à toute cette activité, il reçoit encore une aide ponctuelle de ses parents. Mais, à terme, Nans envisage de recruter.
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La consommation de produits bio à la hausse
Antoine BESNARD, AuteurEn 2013, les ventes de produits bio pour la consommation à domicile ont progressé de 9% par rapport à 2012. D'après le baromètre Agence Bio/CSA, les Français sont désormais 49% à consommer des produits bio une fois par mois, plus de 25% à en consommer chaque semaine et 9% tous les jours. Le marché des produits bio représentait, en 2013, un chiffre d'affaires de 4,56 milliards d'euros. En matière de circuits de distribution, les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés par la vente directe, les artisans commerçants et les magasins organisés en réseau. Du côté de la production, les surfaces françaises certifiées en bio ont augmenté de 9% en 2013, la moitié se situant dans 5 régions : Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côtes d'Azur. La Bretagne occupe la 6ème place, avec un total de surfaces en bio et en conversion en hausse de 4% par rapport à 2012. L'article rappelle que, lors du lancement du Printemps Bio, le ministre de l'Agriculture a précisé que 160 millions d'euros par an seraient dédiés au Plan Ambition Bio 2017.
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Dossier : Apiculture
Niels BIZE, Auteur ; Damien DEÏSS, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurCe dossier comporte 3 articles. Le premier, "Les abeilles se font péter la ruche", revient sur le combat contre les substances chimiques, en particulier les néonicotinoïdes, jugées responsables de surmortalité des abeilles. Une manifestation a été organisée en avril-mai par les apiculteurs bretons pour alerter les pouvoirs publics sur la situation. Le réseau des agriculteurs biologiques de Bretagne soutient les apiculteurs dans leurs difficultés et leur démarche et réaffirme sa position pour l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes. Les 2 autres articles s'intitulent : - Élevage des abeilles en bio ; Comment ça marche ? : rappel de la réglementation concernant l'apiculture bio, des principales maladies des abeilles et des moyens de lutte existant en bio ; - Portrait : Sylvain Koeller, le miel et les abeilles : avec une installation prévue en apiculture biodynamique en juin 2019, ce jeune porteur de projet raconte comment est née son envie d'élever des abeilles et comment il envisage sa future activité.