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Auteur Pierre MISCHLER |
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Diagnostic partagé des freins au développement de l'AB en Picardie pour structurer un projet de transfert participatif
Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie MELIN, AuteurLa Picardie est la région française où l'agriculture biologique est la moins développée, avec seulement 0,7 % de sa SAU convertie en 2011. Dans ce contexte, et dans le but de mettre en place un projet de transfert en AB, l'association Agro-Transfert a réalisé un diagnostic sur les freins au développement de l'AB en Picardie, basé sur une étude de la visibilité de la bio sur internet et sur des enquêtes auprès des agriculteurs. L'accès à l'information sur l'agriculture biologique s'avère plus difficile au Nord de la France (Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Picardie) qu'au Sud du pays (Languedoc-Roussillon, PACA, Rhône-Alpes), avec des ressources moins nombreuses et plus longues à obtenir (documents, formations, évènements). Par ailleurs, les freins au développement de l'AB sont majoritairement techniques (gestion des adventices, fertilisation azotée) et économiques (culture sans pesticides de betteraves, de pommes de terre ). Ainsi, le projet de transfert participatif devra valoriser l'expertise des acteurs du terrain afin de produire des références, des méthodes de capitalisation des innovations, des règles d'action issues des agriculteurs et une méthode de conseil en AB.
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Les exploitations d'élevage herbivore économes en intrants (ou autonomes) : Quelles sont leurs caractéristiques ? Comment accompagner leur développement ? : Rapport d'étude
Sophie DEVIENNE, Auteur ; Nadège GARAMBOIS, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2016Cette étude, réalisée par AgroParisTech, l'Idèle et le Réseau Agriculture Durable, vise à identifier les systèmes herbagers de production autonomes/économes, à l'échelle de la France, à en caractériser les "performances" économiques, environnementales et sociales, et à identifier les leviers permettant de favoriser leur développement. L'étude comprend notamment : La réalisation d'un recensement des systèmes herbagers économes et la caractérisation de leur mode de fonctionnement, en établissant une typologie adéquate (selon les productions, les zones géographiques, le système fourrager, l'importance du pâturage, etc.) ; Une quantification des performances économiques, environnementales et sociales des élevages herbivores économes, et une comparaison par rapport aux élevages herbivores ne mettant pas en uvre les principes de la complémentarité entre ateliers du "modèle" polyculture-élevage. Le volet social, avec notamment la prise en compte de l'emploi et du travail, est lui aussi abordé ; Une analyse des trajectoires d'exploitations ayant opté pour des systèmes économes/autonomes, et mettant en évidence les facteurs explicatifs de la transition. Les effets qu'ont eus les politiques agricoles sur les dynamiques de spécialisation ou, au contraire, sur les dynamiques d'autonomie des systèmes, sont étudiés ; Une réflexion sur les leviers de développement de ces systèmes : conseil, accompagnement, politiques publiques.
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Lettre Filières FNAB - Viande n° 9
Sophie CHAUVAT, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie BILLON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viande n° 9 est composée des articles suivants : - Le travail dans les systèmes de polyculture élevage : au-delà des préjugés (Casdar RedSpyce); - Engraisser des bovins charolais à l'herbe, c'est possible ! ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Diversification, travail du sol et couverts végétaux : retour sur un voyage d'étude dans le Gers ; - Des blogueurs culinaires à la rencontre de la filière viande bio ! ; - Bien-être animal en bio : faire toujours mieux ! ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
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Des systèmes innovants et multi-performants fondés sur l'intégration culture-élevage
J.-P. CHOISIS, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; Sonia RAMONTEU, Auteur ; ET AL., AuteurLocalement, de nombreuses initiatives existent pour resserrer le lien entre cultures et élevage ; l'objectif est généralement d'accroître l'autonomie des systèmes et d'améliorer les performances économiques. Dans cet article, cinq témoignages, dont deux en agriculture biologique, présentent différents leviers d'intégration culture-élevage mobilisés par les agriculteurs. Les systèmes de polyculture-élevage décrits ont accru le couplage des ateliers cultures et élevage, en valorisant les échanges respectifs entre ces deux ateliers, dans leur exploitation ou à une échelle plus large. La présence de l'élevage permet des économies d'intrants (fertilisation des cultures par restitution des effluents et/ou introduction de légumineuses dans la rotation). Les cultures et ressources fourragères sont souvent diversifiées (rotations plus longues intégrant des légumineuses, des mélanges fourragers ; valorisation de couverts intermédiaires et de sous-produits des grandes cultures ). Cette diversité présente des avantages (pour la biodiversité, mais aussi pour élargir les circuits de commercialisation). Les éleveurs ont su tirer parti de cette complexité accrue pour mieux répartir la charge de travail.