Détail de l'auteur
Auteur Antonin LE CAMPION |
Documents disponibles écrits par cet auteur (11)


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Céréales mineures : Renaître et se faire reconnaître
Marin GRATIGNY, Auteur ; Antonin LE CAMPION, AuteurEn septembre 2019, à Rennes, a eu lieu un premier bilan du projet Renaissance des Céréales Mineures (RCM) visant à rediversifier l'offre variétale et à recenser les débouchés possibles de ces céréales : millet, grand et petit épeautre, sarrasin... A ce stade du projet, un bilan des parcelles consacrées aux essais de culture depuis 2017 a été présenté, ainsi que les freins rencontrés par les producteurs et les jardiniers amateurs partenaires du projet : la taille, souvent insuffisante, des parcelles qu'ils pouvaient consacrer aux céréales mineures, les besoins en matériels spécifiques (batteuse à botillons, semoir à essais, etc.). Des essais d'outils et de procédés de décorticage de ces céréales ont également eu lieu. Le projet RCM aura permis d'acquérir des matériels expérimentaux qui sont désormais utilisables par les producteurs du réseau GAB-FRAB Bretagne et Triptolème. Progressivement, les ressources en semences paysannes d'épeautre, de millet et de sarrasin réintroduites s'améliorent. Il apparaît nécessaire, pour la suite, de se concentrer sur la conception et la fabrication de machines adaptées à la réalité du terrain et accessibles aux agriculteurs.
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Amendements calcaires : Lalternative des sous produits coquilliers
Antonin LE CAMPION, AuteurLes amendements calcaires sont nécessaires pour corriger lacidification naturelle des sols. Toutefois, les extractions damendements marins (sable coquillier) peuvent avoir des impacts environnementaux importants (diminution de la biodiversité, fragilisation des berges). En Bretagne, lassociation « Le Peuple des Dunes » a interpelé le réseau GAB-FRAB en 2015 pour sensibiliser les producteurs à ce sujet. Pour quantifier les volumes utilisés, une enquête a été réalisée auprès des adhérents des GAB bretons et de lOP Biolait. 21 % de ces producteurs bio napportent jamais damendements calcaires. Les autres utilisent majoritairement des sables coquilliers (58 %), des calcaires broyés issus de carrières (20 %) et le maerl (10 %). Chaque amendement calcaire peut être caractérisé par sa valeur neutralisante, sa solubilité carbonique (rapidité daction) et sa granulométrie. Les produits fins et tendres ont des actions rapides et sont utilisés à petite dose pour des apports annuels. Les éléments plus grossiers ont en revanche des effets à plus long terme. Un tableau récapitule les caractéristiques des différents amendements calcaires utilisables en AB. Des alternatives locales aux sables coquilliers sont également décrites : calcaire de carrières locales, coquilles dufs, sous-produits coquilliers marins (huîtres, crépidules, moules ).
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Gestion de la fertilité du sol en maraîchage biologique : traque aux pratiques innovantes dans le cadre du projet PERSYST-Maraîchage
Vincent LE CAM, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLancé par la FRAB Bretagne, le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage (2019-2024) sintéresse à lamélioration de la fertilité biologique du sol en maraîchage biologique diversifié. Une première phase denquêtes, auprès de maraîchers bio de Bretagne et de Loire-Atlantique, a permis didentifier des pratiques innovantes. Ces dernières ont été classées en quatre types différents : - rotations extensives en plein champ : - engrais verts sous abris ; - planches permanentes avec travail du sol mécanisé réduit ; - planches permanentes sans travail du sol mécanisé. Pour chacune dentre elles, les agriculteurs ont exprimé leur niveau de satisfaction sur lorganisation du travail, lautonomie en intrants, le rendement, la rentabilité économique. La suite du projet prévoit, dune part, le suivi de la mise en place de ces pratiques chez 10 maraîchers bio et, dautre part, la co-conception de deux systèmes innovants qui seront testés dans la station expérimentale PAIS, à Morlaix, dans le Finistère.
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Projet Persyst : Requestionner la durabilité des systèmes maraîchers bio
Antonin LE CAMPION, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLes systèmes maraîchers biologiques diversifiés se développent de façon continue dans lOuest de la France. La complexité de ces systèmes qui recourent peu, voire pas du tout aux produits phytosanitaires UAB entraîne cependant une multiplication des tâches et une utilisation intensive des sols (travail du sol répété, opérations régulières de fertilisation ), qui questionnent parfois la durabilité agronomique, sociale et économique de ces systèmes. Le programme d'expérimentation "Persyst-maraîchage", lancé en 2019 par le réseau GAB-FRAB Bretagne, vise à co-construire et expérimenter de nouveaux systèmes de culture en maraîchage diversifié bio durant 6 ans, en Bretagne. Le projet se penchera sur 2 problématiques prioritaires : la fertilité des sols et lorganisation globale du travail. Sur ces 2 problématiques, Erwann Ravary, maraîcher bio à Boisgervilly (35) et membre du comité de pilotage Persyst, apporte son témoignage. La station expérimentale IBB à Morlaix (P.A.I.S) participe au projet qui rassemble 10 fermes maraîchères de Bretagne et de Loire-Atlantique.
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Blé meunier : Le pois et la féverole sont ses bons amis
Antonin LE CAMPION, AuteurEn Ille-et-Vilaine, un essai bio comparant les associations de différentes variétés de pois et de féverole d'hiver avec du blé tendre a été conduit. L'association céréale / pois permet de réduire la présence des adventices par rapport à la conduite en culture pure. Le blé associé semble présenter une hausse d'un à deux points de teneur en protéines, ce qui permet une meilleure aptitude à la panification, ce qui n'est pas négligeable pour la valorisation et les débouchés potentiels. Un travail se poursuit pour identifier les caractères des variétés de pois et de féverole les plus propices à l'association avec un blé meunier et, à terme, pour déterminer et tester les variétés adaptées parmi l'offre existant en AB.
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La brosse à blé : Un outil autoconstruit à moindre coût
Antonin LE CAMPION, AuteurLes brosses à grain sont très répandues dans la meunerie industrielle. A l'échelle des artisans et des paysans boulangers, il est pourtant difficile d'en trouver un modèle aux dimensions adaptées. Pour répondre à ce besoin, l'Atelier Paysan s'est lancé, avec plusieurs groupes de producteurs, dans la conception d'une brosse à blé : une machine tournante d'1 mètre de haut et d'environ 100 kg, pour un investissement d'environ 1 000 euros et 5 jours de travail. L'outil a été présenté au "Cabaret des savoir-faire paysans", lors du Salon "La Terre est Notre Métier" en septembre 2018.
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Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne : Les guides techniques du réseau GAB-FRAB Bretagne
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Sarah CHOUPAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2018
La demande en céréales et oléoprotéagineux bio reste très forte, tant pour l'alimentation animale que pour l'alimentation humaine. En parallèle, les conversions à l'AB sont de plus en plus nombreuses, entraînant un changement d'échelle de la bio qui pourrait avoir des conséquences sur les prix. Réalisé par les techniciens et animateurs du réseau GAB-FRAB Bretagne, le guide « Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne » est un outil daide à la décision destiné aux agriculteurs bio bretons et aux producteurs en réflexion sur un repositionnement de leur système. Construit autour de données théoriques et réglementaires, il propose des clés pour raisonner son système biologique avec, pour objectif, la recherche dune cohérence économique, technique et agronomique. Les techniques présentées sont illustrées par des retours dexpérience et savoir-faire de producteurs biologiques via des témoignages qui mettent en lumière la diversité des systèmes de cultures bio en Bretagne.
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Caractérisation et sélection de variétés de blé tendre plus compétitives vis-à-vis des adventices
Laurence FONTAINE, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Marie-Hélène BERNICOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (44 Rue du Louvre, 75 001, FRANCE) : FSOV - GNIS | 2017Variétés de blé concurrentes des adventices : un atout en bio et en conventionnel. Le choix despèces et de variétés concurrentes vis-à-vis de la flore adventice fait partie des leviers mobilisés pour participer au contrôle de cette flore. Les résultats du projet sur la concurrence des variétés de blé (pilotage ITAB, financements FSOV Fonds de Soutien à lObtention Végétale) ont été présentés lors de la 5ème Rencontre Scientifique du FSOV, le 23 mars 2017. Hauteur des blés et capacités à couvrir le sol, particulièrement en début de cycle, sont parmi les critères les plus explicatifs de la concurrence. Il est donc important de caractériser les variétés disponibles sur le marché vis-à-vis de ces critères. Si ces notations sont de plus en plus fréquentes en AB, elles font encore défaut en conventionnel où elles ont aussi leur intérêt.
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Les limites de la comparaison « agriculture conventionnelle » versus « agriculture biologique » dans la définition de stratégies de sélection. Exemple des céréales à paille
Antonin LE CAMPION, Auteur ; François-Xavier OURY, Auteur ; Emmanuel HEUMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurPlusieurs études portent sur des comparaisons agriculture conventionnelle versus agriculture biologique, notamment en termes de sélection, avec en toile de fond la question de savoir si les stratégies de sélection pour lAB doivent être directes (faites en AB) ou indirectes (extrapolation de résultats détudes faites en conventionnel). En prenant le cas des céréales à paille, les auteurs ont fait un travail dinventaire des études de ce type dans la littérature. Or, ce travail danalyse de la littérature montre de très grandes diversités de pratiques derrière aussi bien les termes dagriculture conventionnelle (ex : de très intensif à extensif) que ceux d'agriculture biologique. Ceci explique que les études comparatives AB/conventionnelle montrent parfois des résultats contradictoires. Par ailleurs, en AB, il est essentiel de prendre en compte les interactions génotype x environnement x pratiques. Or, toute comparaison, pour être solide, voire pour envisager une généricité des résultats, doit comparer ce qui est comparable. Les auteurs proposent donc une ébauche de classification permettant de « repérer la proximité entre études », classification basée sur un indicateur de fertilité des milieux. Ceci permettrait de faciliter les échanges et de tenter « daméliorer les stratégies de sélection en clarifiant les comparaisons ».
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Quelle(s) sélection(s) du blé tendre pour l'agriculture bio ?
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; François-Xavier OURY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Actuellement, certains sélectionneurs remettent en cause une sélection dans les conditions de l'agriculture conventionnelle pour des variétés qui seront, ensuite, utilisées en agriculture biologique. Pour eux, cette sélection indirecte, réalisée dans des conditions plus homogènes que celles rencontrées en agriculture bio (utilisation de pesticides et engrais de synthèse), n'est pas adaptée. En effet, les variétés qui seront ensuite cultivées en bio seront soumises à des contextes pédoclimatiques variés et plus difficilement contrôlables. L'Inra s'est alors penché sur l'intérêt d'une sélection indirecte par une conduite à faibles intrants (FI) pour le blé tendre. Les essais comparatifs réalisés entre cette sélection indirecte et une sélection directe en AB ont permis de montrer l'intérêt de la conduite FI pour identifier précocement des génotypes potentiellement adaptés à l'AB. Toutefois, une dernière phase de sélection en AB semble nécessaire afin d'évaluer la stabilité des performances et de l'aptitude à la panification des blés, critère essentiel en termes de valorisation de la récolte, et plus variable en bio sans apport d'azote minéral.
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Pourquoi sélectionner de nouvelles variétés de blé tendre adaptées à l'agriculture biologique ?
Bernard ROLLAND, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; François-Xavier OURY, AuteurLa sélection s'est faite depuis 50 ans pour des itinéraires techniques artificialisés (avec une fertilisation azotée minérale abondante et l'emploi d'herbicides). Elle a conduit à des variétés généralement peu adaptées à l'agriculture biologique, ce qui justifie la sélection variétale en bio. Les sélectionneurs de l'INRA identifient 4 raisons justifiant l'amélioration génétique par sélection généalogique du blé tendre pour créer de nouvelles variétés pures en bio : une demande croissante, la nécessaire augmentation des rendements, les limites des progrès par la voie agronomique et par la fertilisation et enfin les limites de l'offre variétale actuelle. Les auteurs rappellent ensuite les progrès qu'ont permis la sélection végétale du blé (augmentation de la productivité, de la force boulangère) en conventionnel. Ils rappellent aussi que certains pays ont une longueur d'avance sur la France pour la création de variétés spécifiques en bio et que l'agriculture bio est un prototype pour anticiper sur les exigences de demain. La sélection pour l'agriculture bio nécessite de hiérarchiser et de pondérer des critères de sélection nouveaux et plus nombreux qu'en sélection classique. Deux lignées créées par l'INRA ont été identifiées dans le réseau de criblage variétal coordonné par l'ITAB. Elles ont pu ensuite être inscrites au catalogue sous le nom de Skerzzo et Hendrix et ouvrent ainsi la voie à de nouvelles variétés bio. Pour conclure, les auteurs pensent que si la sélection en bio était un domaine orphelin il n'est pas nécessaire néanmoins de faire table rase du passé et une sélection avec des méthodes classiques peut être développée efficacement en bio.