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Auteur Aurélie CHEVEAU |
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Les Vêlages Groupés de Printemps : Travailler avec la nature pour améliorer sa qualité de vie et son revenu
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Maud CLOAREC, Auteur ; Gérard GRANDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PLÉRIN CEDEX (2 Av. du Chalutier Sans Pitié, BP 332, 22 190, FRANCE) : CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome) | 2021Ce livre présente le système laitier herbager durable, basé sur les prairies permanentes et le regroupement des vêlages au printemps. Recueil d'expériences et de données chiffrées, il montre un modèle agricole peu exigeant en capitaux et en temps de travail, valorisant au mieux les ressources naturelles et dégageant un bon revenu pour les éleveurs. Les bases du système sont détaillées, à partir des pratiques réalisées sur les fermes d'éleveurs, de plusieurs régions et d'ailleurs dans le monde. La commercialisation des produits et les bilans environnementaux sont également traités. Des conseils sont apportés pour les futurs paysans non issus du milieu agricole.
Dossier : Travailler en GAEC
Paul ROUAUD, Auteur ; Samuel DUGAS, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurLe GAEC est un outil très répandu mais dont la gestion et la mise en place entraînent de nombreuses questions. Ce dossier répond à un certain nombre dentre elles par le biais des témoignages de 2 GAEC et de lentretien avec une animatrice spécialisée dans le domaine. Le GAEC Arlequin, à Iffendic (35), a été créé en 1992 de la réunion de 3 fermes et fait vivre 5 associés. Le GAEC élève des vaches laitières sur 125 ha en agriculture biologique. Pour ce GAEC, lassociation fut la clé pour faire évoluer leur système maïs ensilage/vaches hautes productrices vers un système herbager/vaches moyennes productrices en bio. Le GAEC Radis & Co. a été créé afin de reprendre une ferme après un départ à la retraite et de créer un collectif. Le GAEC fait vivre 4 associés et 3 salariés sur 40 ha conduits en bio, à Montflours (53), grâce à une pluriactivité (maraîchage, élevage et boulange) et à la vente en circuits courts. Virginie Rousselin, animatrice à lATAG (Association Tarnaise pour l'Agriculture de Groupe), livre par ailleurs quelques-unes de ses réflexions quant au montage dun GAEC réussi.
Pâturer en hiver pour une ration économe
Aurélien LERAY, Auteur ; Pauline USSON, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurLe pâturage dhiver permet un apport important dazote dans la ration à bas coût. Cet article permet un retour sur expérience par le biais dinterviews de 3 éleveurs bio bretons. Une expérimentation, lancée par le réseau FRAB en 2013, permet de répondre à diverses questions sur la période de pâturage adéquate, limpact sur la prairie et sur la flore. Elle a été conduite en Bretagne et Pays de la Loire de 2013 à 2015, et se poursuit de 2016 à 2019.
Un système herbager en brebis laitières
Aurélie CHEVEAU, AuteurKristen Brodos et Cécile Thomas élèvent 60 brebis Lacaunes en bio sur 24 ha à Landebaëron (22). Ils gèrent le pâturage des ovins d'une façon différente de celle des troupeaux de vaches car les besoins sont différents. Leur bon revenu est obtenu grâce à une valorisation importante du lait, permise par la transformation et la vente en circuit court. De plus, le système est diversifié : vente de fromages, dagneaux et de brebis de réforme, etc. Afin de ne pas sous-exploiter leur parcellaire, le choix a été fait de prendre en pension 17 génisses et 1 taureau, ce qui permet de monter le chargement à 1,1 UGB/ha.
Dossier : Choisir ses amendements en système herbager
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Aurélien LERAY, AuteurL'acidification d'un sol peut avoir des conséquences importantes sur la production végétale : alimentation minérale des plantes plus difficile, bactéries et vers de terre moins actifs, toxicité aluminique... Dans les sols calcaires, le phénomène d'acidification est généralement compensé par la libération de bases par la roche-mère, mais en Bretagne, sur des sols sans calcaire, le niveau de pH perdrait un point tous les 20 ans. Ainsi, il convient d'apporter un amendement calcique. Ce dossier, en s'appuyant notamment sur des témoignages d'agriculteurs conventionnels et bio et de spécialistes du sol, présente différents types de produits. Pour certains d'entre eux, comme le lithothamne (ou maërl) ou les sables coquillers, leur extraction des fonds marins peuvent poser des problèmes de durabilité. Enfin, les auteurs abordent la question de l'intérêt d'apporter du phosphore et de la potasse dans les prairies.
Dossier : Entretenir sous les fils de clôture : comment faire simple ?
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Aurélien LERAY, AuteurNettoyer sous les fils est un travail important en système herbager au printemps. Plusieurs techniques sont présentées au travers de témoignages. Au GAEC de Langren à Plouaret (22), les associés ont 62 ha de pâtures entourées de haies pour leurs 60 vaches laitières biologiques. Patrick et Mathieu Le Fustec utilisent lépareuse de la CUMA pour entretenir sous les fils (2 passages en mai et juillet, 21 HT/heure de rotation du broyeur et 1250 HT/an pour le tracteur et lépareuse). La débroussailleuse est utilisée seulement en complément (2 passages en avril et août). Yann et Anne Kastler, éleveurs bio de vaches limousines à Rostrenen (22), ont essayé plusieurs techniques pour estimer que la débroussailleuse reste la meilleure solution pour leur ferme avec de vieux talus. Ils délèguent cependant une partie du travail à un salarié. Dominique Giboire est éleveur allaitant en conversion bio depuis 2016, associé au GAEC Trimaran à Ercée-en-Lamée (35). Il utilise un broyeur satellite équipé dun vérin hydraulique à pression réglable, ce qui lui permet déviter les manuvres à chaque piquet (2 passages par an et par paddock). Le broyeur, acheté doccasion, a coûté 3400.
Dossier : filière laitière et conversions bio
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Dominique MACÉ, Auteur ; Edith CHEMIN, AuteurCe dossier consacré à la filière laitière commence par exposer quelques éléments de l'enquête menée dans un contexte d'agriculture en général, par deux journalistes, Elsa Casalegno et Karl Laske, sur les deux plus gros collecteurs de lait français que sont Lactalis et Sodiaal. Publiée dans un ouvrage intitulé « Les cartels du lait », cette enquête met en exergue le faible poids des producteurs dans les négociations. Les trois autres articles du dossier abordent la question de la conversion des éleveurs laitiers à l'agriculture biologique. En effet, la filière fait face à une vague importante de nouveaux arrivants : en 2018-2019, la collecte devrait augmenter de 35 % par rapport à 2016 (+ 200 millions de litres). Ivan Sachet, animateur de l'Organisation de Producteurs Laitiers Bio Seine et Loire, présente sa vision de cette évolution de la filière et les stratégies imaginées par son organisation de producteurs dans ce contexte. Enfin, Vincent et Patrick Geffroy, et les associés du GAEC des Landes, deux exploitations d'Ille-et-Vilaine en conversion, témoignent. Pour la première, un vrai changement de système est envisagé ; pour la seconde, le système herbager déjà en place permet de garder les mêmes objectifs en faisant quelques ajustements à la marge.
Dossier : Le salariat agricole
Edith CHEMIN, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Aurélien LERAY, AuteurCe dossier sur le salariat agricole présente plusieurs témoignages. Jean-Marc Restif, éleveur de vaches laitières biologiques en Ille-et-Vilaine, travaille avec un salarié depuis de nombreuses années. Si cela a d'abord permis de faire face à une charge de travail importante ponctuellement, c'est maintenant un réel choix de vie. Jean-Marc apprécie de ne pas travailler seul et d'avoir plus de disponibilités. Le deuxième témoignage est celui de Georges Etesse, éleveur laitier dans les Côtes-d'Armor. Avec six autres agriculteurs, aux productions diverses, en systèmes bio ou herbagers, il a créé le groupement d'employeurs Ecolien. Laura Pichard, la salariée du groupement, apprécie ce travail qui lui permet d'avoir des tâches variées et de ne pas toujours travailler avec la même personne. Jérôme Deregnancourt, quant à lui, est salarié. Passé par plusieurs systèmes, en bio, herbager, ou encore basé sur le maïs, il retire de ses expériences l'importance des temps d'échanges entre salarié et employeur, et la reconnaissance par ce dernier du travail et de l'implication de l'employé. Enfin, Yann Allanic, éleveur laitier en bio, décrit son organisation avec Youenn Philippe, en apprentissage pour deux ans sur la ferme. Des tableaux présentent les aides à l'emploi qui existent pour les agriculteurs.
Economie : Le micro-bénéfice agricole, un nouveau forfait plus accessible
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Rémi LE MEZEC, AuteurDepuis janvier 2016, le régime fiscal du forfait est devenu le micro-bénéfice agricole. Avec ce dernier, le revenu équivaut à 13% de la moyenne des recettes des trois dernières années. Comme avec le forfait, les fermes qui choisissent le « micro BA » ne sont pas obligées de tenir une comptabilité globale, mais seulement une comptabilité recettes. Le micro-bénéfice agricole est aussi plus accessible, avec des seuils supérieurs (82 200 au lieu de 76 300) et la possibilité pour les GAEC de prendre en compte jusquà 4 associés. Il est aussi plus facile maintenant de passer du régime du réel au micro BA. En revanche, le micro BA nest pas autorisé pour les exploitations qui réalisent des opérations commerciales comme lachat-revente ou laccueil à la ferme. La vente directe est par contre possible.
Mise à l'herbe des génisses
Aurélien LERAY, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurQuatre fermes laitières, dont deux biologiques (Martine et Philippe Camus, à Locarn (22), et Vincent Daboudet, GAEC de Gologouet, Laurenan (22)), témoignent sur leurs pratiques concernant la mise à lherbe des génisses.
Prairie : Faire son mélange soi-même : Quelques avis pour y voir plus clair
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurPour un agriculteur qui souhaite implanter une prairie multi-espèces ou à flore variée (au moins trois espèces, mais en général 5 à 8 composantes), la question se pose de concevoir ou non ses mélanges. Deux experts de ce type de prairies, Jean-Paul Coutard, directeur de la ferme de Thorigné d'Anjou et Patrice Pierre, conseiller fourrages à l'Institut de l'Élevage, apportent leur éclairage, tous deux étant davis quil est préférable de faire son mélange soi-même. Cet article présente notamment diverses grandes règles à avoir alors en tête. Ainsi, il faut adapter son choix despèces selon ses attentes (Quand a-t-on besoin dherbe ? Comment va être exploitée la prairie ?...) et le contexte pédoclimatique de la parcelle. Il faut aussi tenir compte des fonctions recherchées (si on vise la productivité en herbe, les espèces à rendement et à port dressé sont importantes, comme le dactyle, en faisant attention à la question de lagressivité ; si on recherche un fourrage riche en protéines, la part des légumineuses sera à renforcer). Par ailleurs, le choix des variétés permettra dapporter des plus sur, par exemple, lappétence (des variétés à feuilles souples sont plus appétentes), la souplesse dans lexploitation, la précocité recherchée, la remontaison Il sera aussi important de bien calculer sa dose de semis, sachant que lobjectif est de 500 plants levés/m², ou encore que les pertes à la levée sont de 50 % pour les petites graines et de 25 % pour les plus grosses. Composer son mélange soi-même permet, si on suit lévolution de sa prairie, de faire évoluer les mélanges futurs selon ses observations et son expérience.
Quels taureaux holstein choisir en système herbager ?
Aurélie CHEVEAU, AuteurMême après leur passage en système herbager, et parfois à l'agriculture biologique, certains éleveurs laitiers continuent à travailler avec la race Prim'Holstein. Toutefois, leurs critères de choix des taureaux peuvent changer, comme en témoignent Philippe et Martine Camus, et Gabriel Lissilour, tous les trois éleveurs dans le Finistère. Le couple Camus, en agriculture biologique, a des vaches Prim'Holstein relativement atypiques : petites et trapues. Ils ne sélectionnent pas leurs taureaux sur l'index lait, mais privilégient plutôt la fertilité, la morphologie ou encore l'état corporel. Si les taureaux génomiques, pour lesquels les performances sont prévues en fonction de leurs gènes par manque de descendance, sont les plus nombreux dans les centres de sélection, les taureaux confirmés sont conseillés, avec une plus forte fiabilité sur leurs performances grâce à l'existence de filles en lactation. L'article présente une liste des taureaux conseillés par Prim'Holstein France pour des systèmes herbagers.
Le scandale de la fin des quotas
Aurélie CHEVEAU, AuteurLors dune réunion organisée le 23 mars au lycée agricole de Caulnes (22), Elsa Casalegno, co-auteure du livre « Les cartels du lait », a dénoncé les conditions et le choix de la suppression des quotas, ainsi que la mise en place de la contractualisation quelle estime en défaveur des producteurs.
Technique : Un printemps froid et pluvieux, un été et un automne secs
Aurélien LERAY, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurQuatre éleveurs laitiers bretons en conversion bio témoignent de leur gestion du pâturage et des fourrages en général au cours de lannée 2016. Cette dernière sest caractérisée par un printemps froid et pluvieux, avec une production dherbe qui na pas explosé en mai et qui a ensuite vite grillé en août, avec de faibles pluies et de très fortes températures. Larrière-saison sest révélée également sèche. Les stocks ont cependant été suffisants pour passer lhiver.
Travail : Comment s'organiser pour partir en vacances ?
Dominique MACÉ, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurLâcher prise de temps en temps en partant en vacances est important pour les agriculteurs, mais ces derniers ne prennent en moyenne que deux semaines de congés par an. Cinq éleveurs bretons (dont 2 en agriculture biologique) témoignent sur les moyens mis en uvre pour faire tourner la ferme pendant leur absence (service de remplacement avec crédit dimpôt pour congés, entraide familiale, fiches de tâches ).
5 idées pour pâturer les espaces semi-naturels
Aurélie CHEVEAU, AuteurPâtur'Ajuste est un groupe d'éleveurs et de conseillers agricoles et environnementaux qui se réunissent, à l'échelle nationale, autour de la thématique de la valorisation des espaces semi-naturels. Cinq grands principes pour bien utiliser de telles surfaces sont présentés dans cet article : - rendre les animaux moins difficiles ; - développer l'apprentissage alimentaire ; - adapter la complémentation ; - orienter la fréquentation ; - augmenter le chargement instantané.
Le bien-être animal : risque ou opportunité ?
Aurélie CHEVEAU, AuteurLa préoccupation pour le bien-être des animaux d'élevage est de plus en plus présente chez les consommateurs. Dans cet article, Elsa Delanoue, qui réalise une thèse sur les controverses de l'élevage avec l'Institut de l'Élevage et le CNRS, donne son éclairage sur ce phénomène.
Les chèvres du Cap
Aurélie CHEVEAU, AuteurNon issus du milieu agricole, Véronique et Eric Deleplace se sont installés dans les Côtes-d'Armor en 1999, avec un troupeau de chèvres converti à l'agriculture biologique en 2007. Dans cet article, ils témoignent de cette installation et des 10 premières années assez difficiles qu'ils ont dû surmonter. Ils transforment leur production laitière sur la ferme et vendent leurs fromages sur les marchés. Aujourd'hui, c'est la charge de travail excessive qui pose principalement problème au couple d'éleveurs.
Dossier : Bien-être animal
Mélissa DUMAS, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurComment aller au-delà du seul angle réglementaire (ex : normes d'hygiène) pour le bien-être animal ? Quelle définition en donner ? Pourquoi et comment veiller à une bonne qualité de vie des animaux en élevage ? Quelle évolution a connu la place du bien-être animal dans l'élevage, notamment au XXème siècle et aujourd'hui ? Quel lien entre éleveur et animal ? Autant de questions abordées à travers des témoignages et des interviews d'agriculteurs ou d'experts en la matière. Il est notamment présenté une méthode pour évaluer le bien-être animal en élevage bovins lait, basée sur l'observation (à faire deux fois par an) et l'établissement de notes selon 6 indicateurs : motricité, réforme, mammites, état d'engraissement, confort et comportement du troupeau. Ainsi, évaluer le niveau de motricité (importance des boiteries) apporte des informations sur les trois composantes du bien-être généralement retenues : bien-être physique, bien-être psychologique et possibilité d'exprimer ses comportements naturels. Cependant, d'autres indicateurs peuvent être pris en compte au-delà des six inclus dans la méthode présentée ici : l'accès au pâturage, la qualité des bâtiments, de la nourriture, par exemple. Ainsi, le bien-être animal est un concept pas toujours facile à appréhender. Mais, c'est une question majeure dans l'élevage aujourd'hui, notamment pour répondre aux attentes de la société.
Dossier : les charges de mécanisation à la loupe
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Stéphane BOULENT, AuteurComme tous les ans, les éleveurs en système herbager de l'Adage et du Cedapa ont comparé leurs charges de mécanisation à celles du CER. Les résultats montrent que les charges de mécanisation moyennes de ces deux groupes (respectivement 556 et 587 /ha) sont égales ou supérieures à celles du CER (558 /ha). Parmi les éléments qui peuvent expliquer cela : des investissements importants en lien avec les besoins de matériel en propre pour la gestion des surfaces en herbe, ou encore en lien avec du matériel surdimensionné. Deux éleveurs bio ayant des charges de mécanisation relativement maîtrisées (environ 300 /ha) partagent leur expérience sur le sujet.
Dossier : les clôtures
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Tiphaine DAUDIN, Auteur ; Dominique MACÉ, AuteurAvant la sortie des animaux au pâturage, il est nécessaire de faire le tour des clôtures. Ce dossier présente un panel de solutions de clôtures et systèmes mis en place chez des éleveurs de Bretagne et d'ailleurs, qui apportent aussi leurs témoignages : - clôtures fixes ou mobiles, plus ou moins pérennes ; - avec piquets en fer, en bois d'acacia ou de châtaigniers, ou encore en fibre de verre... ; - fil de fer galvanisé classique, fil souple, fil high tensil ou fil ruban ; - système électrique. Les prix de mise en place et des conseils pour faciliter l'entretien des clôtures sont donnés.
Dossier : Traverser une route
Aurélien LERAY, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurPour les éleveurs, avoir à faire traverser une route par le troupeau peut représenter un véritable casse-tête. Heureusement, différentes solutions techniques existent. Certaines d'entre elles sont illustrées dans ce dossier par des témoignages : - la mise en place d'un boviduc, avec des précisions sur les démarches administratives nécessaires et des pistes de financement ; - la mise en place de passerelles ; - la construction d'un passage canadien électrifié (clôture électrique au sol) ; - la mise en place de barrières électriques, qui s'ouvrent et se ferment automatiquement ; - etc.
L'ensilage de maïs épi pour compléter une ration hivernale
Aurélie CHEVEAU, AuteurAprès avoir constitué des stocks d'herbe importants en quantité et intéressants en qualité en 2014, Martin Vaculik, éleveur bio de vaches laitières dans les Côtes-d'Armor, a fait le choix d'ensiler son maïs en épi plutôt qu'en ensilage classique. Cette récolte est intervenue 15 jours après celle d'un maïs ensilage classique, pour un coût de 180 /ha. Si le rendement n'a atteint que 60 % du rendement d'un maïs ensilage classique, ce type de produit présente quelques avantages : il ne nécessite pas de broyage et apporte plus d'énergie à la ration. Martin Vaculik a même arrêté le mélange céréalier, qui n'apportait rien de plus, selon lui. Si la production laitière et les taux n'ont pas été très bons cette année-là, l'éleveur ne pense pas que le maïs épi ensilé en soit la cause principale.
Technique : - Attacher ses animaux sans aucun danger ; - Avoir des animaux dociles, c'est possible !
Aurélie CHEVEAU, AuteurCet article rapporte les principaux éléments enseignés par Marcel Jolivel, éleveur en Ille-et-Vilaine et formateur en contention des vaches allaitantes, à l'occasion d'une formation auprès d'éleveurs dans le Finistère. Il leur a donné quelques conseils permettant de manipuler les animaux sans danger (manipuler sans douleur, attraper les vaches au lasso, mettre en place un licol buccal) et pour optimiser la docilité des animaux d'élevage (sélection génétique, apprivoisement à trois périodes clés de vie, lien entre docilité et instinct maternel). Un encart présente quelques règles à suivre dans la mise en place d'un dispositif de contention.
Vendre du lait sur le marché mondial : un mauvais calcul
Aurélie CHEVEAU, AuteurAlors que certaines grandes entreprises laitières françaises souhaitent se placer sur le marché mondial des produits laitiers, André Pfimlin, expert à l'European Milk Board, a exprimé son désaccord avec cette position lors d'un colloque organisé par le Cedapa et le Gab. En effet, il estime qu'il sera très difficile d'être compétitif avec la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, qui dominent aujourd'hui ce marché. Pour lui, la solution concrète réside dans la recherche de qualité, éventuellement certifiée comme avec l'agriculture biologique, et des exportations réfléchies.
Après quota : l'horizon ne se dégage pas
Aurélie CHEVEAU, AuteurXavier Bresset, éleveur adhérent du Cedapa et vice-président de la coopérative l'Armoricaine Laitière, donne son avis sur la fin des quotas. Pour lui, les différences de prix du lait entre laiteries s'accentueront selon les stratégies de celles-ci. A l'international, la demande devrait augmenter avec la consommation croissante de produits laitiers dans les pays émergents. A l'avenir, pour Xavier Bresset, deux types de fermes existeront en France : les exploitations de plus d'un million de litres de lait et celles dont la priorité sera de maîtriser les coûts de production, comme les fermes du Cedapa.
Dossier L'installation et la transmission
Stéphane BOULENT, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurLa transmission et l'installation sont deux processus clés pour le maintien d'une agriculture durable, mais ce ne sont pas des étapes aisées, ni pour les cédants ni pour les repreneurs. A travers plusieurs témoignages, ce dossier met en exergue les éventuelles difficultés et l'importance des relations humaines entre les différents acteurs concernés. Différents outils sont également présentés : comment évaluer le prix de vente de la ferme ? Où trouver un repreneur ? Comment acquérir de la pratique pour s'installer ?
Ethologie : Comportement des chèvres et des brebis : les apports des scientifiques
Aurélie CHEVEAU, AuteurMarjorie Coulon, chercheuse en éthologie à l'Inra, explique que les brebis ont une très bonne vision et reconnaissent visuellement 50 brebis de leur troupeau et peuvent se souvenir de 10 humains différents, qu'elles reconnaissent en premier aux cheveux et aux habits. Les chèvres prennent l'accent, c'est-à-dire que les bêlements d'un même troupeau vont finir par se ressembler. Une mère reconnaît d'abord son petit à l'odeur. Une brebis ne le reconnaît visuellement qu'au bout de 2-3 semaines, mais la reconnaissance acoustique est immédiate. Entre deux photos de visage humain, la brebis choisira celui qui sourit. La hiérarchie entre les animaux est très présente chez les chèvres, la dominance étant un caractère héritable chez cette espèce. Pour éviter les problèmes en cas de regroupement d'animaux, il vaut mieux réalloter au pâturage (espace) ou prévoir des contacts progressifs (proximité entre deux groupes, mais séparés par une barrière).
La production laitière demain
Aurélie CHEVEAU, AuteurLe projet européen Dairyman vise à comparer les productions laitières de plusieurs pays du nord-ouest de l'Europe. Depuis 2000, les systèmes laitiers d'Irlande affichent les meilleurs résultats économiques et ceux du Danemark les moins bons. En effet, au Danemark, la productivité par travailleur est très élevée, mais le coût important de l'achat de l'outil de production limite sa rentabilité. Aux Pays-Bas, l'organisation de la filière est très poussée, avec l'objectif d'augmenter encore la production, mais tout en veillant à ne pas impacter l'environnement. Concernant la directive nitrates, elle est européenne, mais ses déclinaisons varient beaucoup selon les pays, en termes de normes de rejet d'azote des vaches laitières, de pertes gazeuses des effluents Un éleveur du Nord-Pas de Calais a visité d'autres pays dans le cadre de ce programme. La gestion optimisée du pâturage en Irlande l'a séduit, tandis qu'il a été déçu par les troupeaux allemands qui ne sortent plus.
S'adapter à un parcellaire difficile : La traite mobile
Aurélie CHEVEAU, AuteurNorbert Aubry, éleveur dans les Côtes d'Armor depuis 1990, est passé en agriculture biologique en 1996. Il raconte l'évolution de son système, ainsi que le fonctionnement de son système de traite mobile, ses intérêts (gestion des parcelles éloignées...) et ses limites (portance du sol, éducation des primipares). Sébastien et Violaine Hautchamp, éleveurs de Bretonnes Pie Noir sur l'île d'Ars, possèdent également une salle de traite mobile.
Le changement climatique, c'est maintenant ?
Aurélie CHEVEAU, AuteurA l'occasion des Journées de l'Association Française de la Production Fourragère (AFPF), des estimations sur l'évolution du climat et son impact sur les systèmes d'élevage ont été présentées. L'augmentation de la concentration de CO2 dans l'air pourrait, dans un premier temps, stimuler la photosynthèse et réduire la transpiration des plantes, d'où une augmentation de la productivité des prairies, mais aussi un fort décalage de celle-ci dans le temps (augmentation au printemps et en hiver). Dans un second temps, l'augmentation des températures et la diminution des précipitations pourraient devenir réellement défavorables. Ces estimations restent incertaines sur le climat, mais aussi sur la production végétale, qui pourrait devenir très variable d'une année à l'autre. En encart, quelques éléments, issus de débats entre éleveurs, sur le pâturage par temps humide sont rapportés.
Economie des fermes laitières herbagères : L'autonomie, un choix gagnant en 2011
Aurélie CHEVEAU, AuteurEn 2011/2012, le prix du soja a augmenté de manière plus importante que celui du lait (valeurs relatives), pénalisant les exploitations laitières les plus dépendantes de cet aliment. Dans ce contexte, les systèmes herbagers ont su se démarquer et leur stratégie d'autonomie a été payante dans la gestion des charges d'alimentation. C'est notamment ce que montrent les résultats comparatifs entre un groupe d'exploitations laitières herbagères du CEDAPA et les résultats du CER dans le département des Côtes d'Armor, avec un coût alimentaire moyen de 56 /1000L pour le premier groupe et de 86 /1000 L pour le second. Les autres résultats économiques (produits, revenu, EBE ) sont également présentés.
Méthode Obsalim - Chèvres et brebis : leur laisser le temps de ruminer
Aurélie CHEVEAU, Auteur18 éleveurs caprins et ovins se sont réunis à Plouguenast, dans les Côtes-d'Armor, pour participer à une formation sur la méthode Obsalim. Basée sur l'observation des animaux individuellement et du troupeau dans sa globalité (engraissement, poils, comportement ), cette méthode permet de déceler un mauvais fonctionnement du rumen en lien avec une alimentation déséquilibrée ou inadaptée. Au-delà de l'adaptation de la ration aux animaux, le cycle de 8 h d'ingestion, 8 h de rumination, 8 h de sommeil et autres activités est essentiel pour le bien-être et la santé du troupeau.
Des prairies pérennes et productives : passer du rêve à la réalité ?
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Jérôme LOINARD, AuteurLe maintien du rendement des prairies temporaires est une question clé pour les éleveurs. Pour cela, certaines pratiques d'entretien existent et le retournement n'est pas systématique. A l'occasion d'une formation, Patrice Pierre, spécialiste des prairies (Chambres d'Agriculture de Mayenne et de Maine-et-Loire), a présenté certaines solutions aux agriculteurs présents. Toutes ces pratiques d'entretien relèvent d'abord d'une bonne observation de la prairie afin d'établir un diagnostic. Parmi les pratiques phares : favoriser l'alternance fauche-pâture, ne pas faire d'impasse sur la chaux, épandre du fumier sur toutes les parcelles, favoriser le resemis naturel et les aérateurs naturels des sols, c'est-à-dire les vers de terre. Cet article s'appuie également sur l'ouvrage d'André Voisin paru en 1964, Dynamique des herbages, et sur la visite d'exploitation réalisée chez Eric Favre.
Les semences paysannes fourragères
Aurélie CHEVEAU, AuteurLes actions collectives ou non d'éleveurs pour produire leurs propres semences fourragères se développent. Cet article présente diverses initiatives de ce type, motivées par des aspects économiques (baisse du coût des semences), techniques (développement de prairies plus pérennes) ou encore éthiques. Pour beaucoup des agriculteurs concernés, la sélection telle qu'elle est faite à ce jour par les semenciers n'est pas adaptée aux besoins d'une agriculture durable. Parmi les exemples présentés, citons le cas du projet DIVERBA, porté par l'AVEM (association éleveurs vétérinaires du Millavois) et l'INRA, afin de développer, par la sélection participative, des semences paysannes de sainfoin, luzerne et céréales à pâturer adaptées aux conditions climatiques changeantes de l'Aveyron. Si ces initiatives se multiplient, elles demandent temps et énergie, mais aussi un travail pour faire évoluer la législation portant sur les semences.
Zoom sur des essais fourragers : La chicorée ne fait pas l'unanimité ; Des essais à suivre
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; CEDAPA, AuteurUne question revient régulièrement : quelle espèce prairiale pousse encore en cas d'été sec ? L'article reprend les témoignages d'agriculteurs qui ont essayé et essaient, avec des résultats variables, diverses pistes : sursemis de prairies avec des espèces susceptibles de prendre le relais quand l'herbe ne pousse plus mais aussi de jouer sur la qualité des sols (la vesce peut ici être intéressante, associée à de la féverole, du pois, de l'avoine, du moha ), des dérobées fourragères (toujours avec un plus lié à la présence de vesce) ou encore la chicorée. Cette espèce biannuelle, très utilisée en Nouvelle-Zélande, est de bonne qualité nutritive (notamment en minéraux), a un effet antiparasitaire avec la présence de tanins et ses racines pivotantes lui permettent de mieux résister à la sécheresse tout en ayant un effet « labour » sur le sol. Divers agriculteurs bretons l'ont essayée, mais avec des résultats variables. Le problème principal de la chicorée est son appétence moindre et sa tendance à pousser trop vite en cas de sècheresse par rapport aux autres espèces. Pour éviter qu'elle ne monte en graines (en 2ème année), il faut la faire pâturer toutes les trois semaines, ce qui peut impacter négativement les autres espèces. Cependant, malgré des résultats mitigés pour certains agriculteurs, d'autres éleveurs développent la culture de la chicorée en l'incluant dans toutes les parcelles (par exemple, au moment de l'épandage de lisier en mélange avec du plantain). A chacun de tester la solution qui lui est le plus adaptée.