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Auteur Aurélie CHEVEAU |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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Un système herbager en brebis laitières
Aurélie CHEVEAU, AuteurKristen Brodos et Cécile Thomas élèvent 60 brebis Lacaunes en bio sur 24 ha à Landebaëron (22). Ils gèrent le pâturage des ovins d'une façon différente de celle des troupeaux de vaches car les besoins sont différents. Leur bon revenu est obtenu grâce à une valorisation importante du lait, permise par la transformation et la vente en circuit court. De plus, le système est diversifié : vente de fromages, dagneaux et de brebis de réforme, etc. Afin de ne pas sous-exploiter leur parcellaire, le choix a été fait de prendre en pension 17 génisses et 1 taureau, ce qui permet de monter le chargement à 1,1 UGB/ha.
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Technique : - Attacher ses animaux sans aucun danger ; - Avoir des animaux dociles, c'est possible !
Aurélie CHEVEAU, AuteurCet article rapporte les principaux éléments enseignés par Marcel Jolivel, éleveur en Ille-et-Vilaine et formateur en contention des vaches allaitantes, à l'occasion d'une formation auprès d'éleveurs dans le Finistère. Il leur a donné quelques conseils permettant de manipuler les animaux sans danger (manipuler sans douleur, attraper les vaches au lasso, mettre en place un licol buccal) et pour optimiser la docilité des animaux d'élevage (sélection génétique, apprivoisement à trois périodes clés de vie, lien entre docilité et instinct maternel). Un encart présente quelques règles à suivre dans la mise en place d'un dispositif de contention.
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Technique : Un printemps froid et pluvieux, un été et un automne secs
Aurélien LERAY, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurQuatre éleveurs laitiers bretons en conversion bio témoignent de leur gestion du pâturage et des fourrages en général au cours de lannée 2016. Cette dernière sest caractérisée par un printemps froid et pluvieux, avec une production dherbe qui na pas explosé en mai et qui a ensuite vite grillé en août, avec de faibles pluies et de très fortes températures. Larrière-saison sest révélée également sèche. Les stocks ont cependant été suffisants pour passer lhiver.
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Travail : Comment s'organiser pour partir en vacances ?
Dominique MACÉ, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, AuteurLâcher prise de temps en temps en partant en vacances est important pour les agriculteurs, mais ces derniers ne prennent en moyenne que deux semaines de congés par an. Cinq éleveurs bretons (dont 2 en agriculture biologique) témoignent sur les moyens mis en uvre pour faire tourner la ferme pendant leur absence (service de remplacement avec crédit dimpôt pour congés, entraide familiale, fiches de tâches ).
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Vendre du lait sur le marché mondial : un mauvais calcul
Aurélie CHEVEAU, AuteurAlors que certaines grandes entreprises laitières françaises souhaitent se placer sur le marché mondial des produits laitiers, André Pfimlin, expert à l'European Milk Board, a exprimé son désaccord avec cette position lors d'un colloque organisé par le Cedapa et le Gab. En effet, il estime qu'il sera très difficile d'être compétitif avec la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, qui dominent aujourd'hui ce marché. Pour lui, la solution concrète réside dans la recherche de qualité, éventuellement certifiée comme avec l'agriculture biologique, et des exportations réfléchies.
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Zoom sur des essais fourragers : La chicorée ne fait pas l'unanimité ; Des essais à suivre
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; CEDAPA, AuteurUne question revient régulièrement : quelle espèce prairiale pousse encore en cas d'été sec ? L'article reprend les témoignages d'agriculteurs qui ont essayé et essaient, avec des résultats variables, diverses pistes : sursemis de prairies avec des espèces susceptibles de prendre le relais quand l'herbe ne pousse plus mais aussi de jouer sur la qualité des sols (la vesce peut ici être intéressante, associée à de la féverole, du pois, de l'avoine, du moha ), des dérobées fourragères (toujours avec un plus lié à la présence de vesce) ou encore la chicorée. Cette espèce biannuelle, très utilisée en Nouvelle-Zélande, est de bonne qualité nutritive (notamment en minéraux), a un effet antiparasitaire avec la présence de tanins et ses racines pivotantes lui permettent de mieux résister à la sécheresse tout en ayant un effet « labour » sur le sol. Divers agriculteurs bretons l'ont essayée, mais avec des résultats variables. Le problème principal de la chicorée est son appétence moindre et sa tendance à pousser trop vite en cas de sècheresse par rapport aux autres espèces. Pour éviter qu'elle ne monte en graines (en 2ème année), il faut la faire pâturer toutes les trois semaines, ce qui peut impacter négativement les autres espèces. Cependant, malgré des résultats mitigés pour certains agriculteurs, d'autres éleveurs développent la culture de la chicorée en l'incluant dans toutes les parcelles (par exemple, au moment de l'épandage de lisier en mélange avec du plantain). A chacun de tester la solution qui lui est le plus adaptée.