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Auteur Audrey MICHAUD |
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Les prairies, une richesse et un support dinnovation pour des élevages de ruminants plus durables et acceptables
Audrey MICHAUD, Auteur ; Sylvain PLANTUREUX, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; ET AL., AuteurLélevage a subi différentes crises et doit, de plus en plus, faire face aux questionnements de la société à son égard. Grâce à leurs nombreux atouts, les prairies permanentes et temporaires pourraient contribuer à fournir une image positive des élevages de ruminants (bovins, ovins et caprins), tout en répondant aux différents défis des filières. Lobjet de cet article est de proposer un état des lieux des nouvelles connaissances et des innovations en termes doutils de gestion des prairies en zone tempérée, au regard de lévolution des enjeux associés à lélevage. Les connaissances sur le fonctionnement des prairies et sur leur gestion ont fortement progressé, ces dernières années. Elles ont particulièrement été approfondies pour les prairies permanentes qui sont plus complexes à gérer. Dans tous les cas, les intérêts environnementaux des prairies sont multiples : diminution de l'érosion, régulation des flux d'eau (prévention des crues, stockage d'eau), filtration des polluants minéraux et organiques, préservation de la biodiversité floristique, faunistique et microbienne, stockage de carbone... Elles offrent également dimportants avantages au regard de la santé des animaux et de la qualité nutritionnelle et organoleptique des produits animaux. Elles ont donc implicitement un impact sur la santé humaine. A cela, sajoutent des perspectives intéressantes pour la résilience des systèmes de production face aux aléas climatiques et économiques. Les prairies sont donc de véritables atouts pour la mise en place délevages de ruminants durables et acceptables par la société. Néanmoins, il reste encore à mieux quantifier les services quelles rendent, à mieux évaluer leurs réponses face aux aléas climatiques et à mieux les faire reconnaître.
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Un diagnostic d'alimentation de ruminants « qui parle aux éleveurs ». Comparaison avec un protocole classique
Audrey MICHAUD, Auteur ; M. CREMILLEUX, Auteur ; C. RIGOLOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage, la bonne maîtrise des charges liées à lalimentation est essentielle pour répondre aux enjeux agricoles de demain. Sur le terrain, plusieurs protocoles de diagnostic dalimentation sont utilisés, dont certains reposent sur une réappropriation par les éleveurs. Dans cette étude, deux protocoles de diagnostic sont comparés : un proposé par des organismes de recherche-développement et un autre utilisé par lassociation « Éleveurs Autrement » (outil OBSALIM®). Ces protocoles ont été conduits indépendamment sur 17 lots danimaux (systèmes bovins lait, bovins viande et ovins lait). La comparaison de ces outils a été réalisée à deux niveaux : 1 le diagnostic global (la ration est équilibrée ou est à équilibrer) ; 2 lanalyse détaillée (qui précise le type de déséquilibre). Les conclusions des deux protocoles sont très proches pour le diagnostic global dalimentation, bien que lanalyse détaillée montre des différences dans les observations.
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Quels effets bénéfiques du pâturage sur la santé animale ? Première approche à partir de suivis délevages bovins laitiers par des vétérinaires conventionnés
P. SULPLICE, Auteur ; Jean-Pierre MANTEAUX, Auteur ; Audrey MICHAUD, Auteur ; ET AL., AuteurUne première approche proposée par un groupe de vétérinaires conventionnés tente de mettre en évidence un effet du pâturage sur la santé des animaux. Pour cela, un indice de pâturage a été mis au point ; il permet de qualifier objectivement le système délevage en fonction de la part dherbe pâturée dans lalimentation annuelle des troupeaux. Létude conduite sur 102 exploitations bovines laitières de la Loire et du Rhône (24 en bio et 78 en conventionnel) montre que laugmentation de la part dherbe pâturée correspond à une intensification moindre du système de production. Les interventions des vétérinaires (notamment les actes liés aux aspects digestifs et métaboliques), la consommation globale en médicaments (en particulier les médicaments curatifs) et la fréquence des boiteries sévères des onglons ont tendance à décroître lorsque la part de pâturage augmente. La longévité des animaux progresse avec lindice de pâturage et la mortalité périnatale diminue. Les limites de cette première approche (baisse de la production laitière, le cahier des charges bio qui limite la prise de médicaments allopathiques, etc.) sont présentées.
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Construire des typologies de prairies pour évaluer leur potentiel à rendre des services agro-environnementaux
Audrey MICHAUD, Auteur ; Pascal CARRERE, Auteur ; A. FARRUGGIA, Auteur ; ET AL., AuteurCet article propose une analyse synthétique des typologies de prairies qui existent à ce jour. Après une description du concept de typologie et de sa méthodologie d'élaboration, les auteurs s'intéressent à la façon dont les typologies décrivent les services fourragers et environnementaux à travers certains outils développés notamment en France et en Suisse. Ainsi, il apparaît que chaque typologie est développée dans le but de répondre à un objectif précis qui implique donc de réutiliser l'outil dans son propre domaine de validité. Sur le terrain, elles sont largement utilisées par les communautés cibles qui ont su se les approprier. La notion de services rendus, fourragers et/ou environnementaux, représente l'un des plus récents critères pris en compte dans les typologies de prairies. Ces typologies sont des outils intéressants qui permettent d'avoir une bonne connaissance des potentiels agro-écologiques des prairies et elles constituent un réel outil de réflexion pour adapter les systèmes fourragers et d'élevage au contexte changeant auquel ils sont confrontés.
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Services fourragers des prairies permanentes : production d'herbe et valeur alimentaire pour les ruminants
René BAUMONT, Auteur ; Audrey MICHAUD, Auteur ; Luc DELABY, AuteurMême si elles constituent encore la première ressource alimentaire des élevages d'herbivores et offrent des services fourragers majeurs, les surfaces en prairies permanentes sont en déclin, notamment à cause d'un manque de connaissances sur leur potentiel fourrager (production et valeur alimentaire). Pourtant, ce potentiel est parfois équivalent à celui de prairies semées. Ainsi, pour mieux connaître ces prairies permanentes, différents types ont été définis à partir des descripteurs de la végétation aux échelles régionale et nationale, en France. Malgré certains « handicaps », notamment en termes de production ou de milieux, les prairies permanentes fournissent différents services à l'échelle de la parcelle, de l'exploitation et du territoire, appréciés des éleveurs et leur diversité participe à l'équilibre des systèmes.