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Auteur Jean-Claude HUCHON |
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Dossier spécial : L'énergie sur nos fermes
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Sophie TIRARD, Auteur ; Anne-Laure DUTERTRE, Auteur ; ET AL., AuteurAu carrefour entre crise énergétique et réchauffement climatique, la clé de l’adaptation des fermes laitières bio repose, en particulier, sur la recherche de la sobriété et de l'autonomie énergétique. Ce dossier spécial regroupe 11 articles qui permettent d’aborder différents aspects de la question de l’énergie sur les exploitations laitières : 1 – Dans l'article "Sobriété des consommations d'énergie dans les fermes laitières bio", le Réseau Inosys Bovins Lait Ouest fournit son analyse, par systèmes laitiers (bio et non bio), des données relatives à la consommation de carburant et d'électricité ; 2 – "Les consommations d'électricité en élevage laitier" fait le point sur les principaux postes de consommation électrique (bloc traite, refroidissement du lait, chauffe-eau) ; 3 – L'article suivant fournit des pistes pour diminuer la consommation électrique de son tank à lait ; 4 – L'article intitulé "La ferme de Tayer : La maîtrise des charges avant tout" propose le témoignage d'Emmanuel Tuaux, éleveur bio en Ille-et-Vilaine (35), qui a arrêté le maïs pour passer à un système tout herbe, afin de diminuer ses charges ; 5 – Dans "Monotraite : De la décision au bilan, jusque sur la question de l'énergie", Anne-Marie Lelièvre, éleveuse bio dans le Calvados (14), apporte son témoignage sur la mise en place de la monotraite sur son exploitation ; 6 – "Limiter l'impact environnemental de notre ferme, notamment dans le bloc traite" présente les adaptations réalisées au GAEC du Bois du Cep, en Loire-Atlantique (44) ; 7 – Dans l'article "Quand économie rime avec efficience", Michel Nedellec, du GAEC de Loran, dans le Gers (32), explique comment l'irrigation sur la ferme a évolué ; 8 – "Combiner photovoltaïque et bâtiment d'élevage, un bon compromis avec le recul" présente le témoignage de Loïc Toullier, éleveur bio dans la Manche (50), qui explique tout le processus de mise en place de panneaux photovoltaïques sur la ferme ; 9 – "De l'énergie solaire jusque dans le Nord !" : témoignage d'Isabelle et de Jean-Michel Lepage, éleveurs bio dans le Nord (59), qui ont sauté le pas du photovoltaïque, ce qui leur permet d'être à 96 % autonomes en énergie ; 10 – Dans l’article suivant, le GAEC de Ker Marie, dans le Morbihan, fait le bilan après un an d’utilisation, d’un ballon d’eau chaude thermosiphon pour le bloc traite ; 11 – Le dernier article est une interview, réalisée par Johann Raymond, éleveur bio dans la Sarthe (72), auprès d’un promoteur en agrivoltaïsme.
Dossier spécial : La transmission
Aurélie RINGARD, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Caroline MAZAUD, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, le secteur de la polyculture-élevage est en recul, avec la disparition, depuis les années 80, de 4 millions d'hectares de prairies à destination de l'élevage, au bénéfice des productions végétales : les grandes cultures ont remplacé le secteur bovins lait à la tête du classement des spécialisations (+ 2,6 millions d'ha entre 1982 et 2018) et, en parallèle, le secteur maraîchage continue à attirer les repreneurs. Alors que près de la moitié des éleveurs de bovins lait partiront à la retraite dans les dix prochaines années, Biolait s'attelle à la question de la transmission de ces exploitations. Ce dossier spécial regroupe les articles suivants : 1) S'installer en élevage bovin laitier : Un parcours à contre-courant ? ; 2) Projet PERLAIB : Faire le point sur sa stratégie de transmission en élevage laitier bio ; 3) Les expériences professionnelles pré-installation et leurs effets sur le métier d'agriculteur ; 4) Un groupe pilote intercommunal dans l'Huisne Sarthoise aborde le sujet de la transmission ; 5) La transmission agricole mijote depuis plus de 15 ans à la Marmite ; 6) Se faire accompagner dans son projet de transmission : Panorama de quelques acteurs agricoles ; 7) Quand les conflits d'intérêt perturbent l'accès au foncier et la transmission ; 8) L'accompagnement des cédants·es par la force du collectif en formation ! ; 9) Transmission d'exploitation : Vers de nouveaux horizons ; 10) Les difficultés de la transmission : Comment y faire face, comment rebondir ? Quand le sujet est anticipé... ; 11) S'installer par un portage de projet différent ; 12) S'installer sans la présence du cédant ; 13) Reprendre la ferme familiale, une transmission en douceur ; 14) Un vent nouveau à Bel Air ; 15) Regards croisés sur un passage de relai réussi à la Ferme de la Guilbardière ; 16) Le collectif, une philosophie pour transmettre au GAEC de la Licorne.
Sobriété et consommation d'énergie dans les fermes laitière bios
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Coralie ZIELINSKI, Auteur ; Guillaume CHEVALIER, Auteur ; ET AL., AuteurA partir du Réseau Inosys Bovins Lait Ouest, l'équipe régionale Lait réseaux d'élevages des Pays de la Loire a réalisé une étude exploratoire sur les consommations énergétiques de 79 élevages laitiers de cette région, ainsi qu'en Bretagne, en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle, sur l'année 2021. Dans un contexte d'inflation, cette étude vise à évaluer la dépendance énergétique de ces exploitations. Les principaux résultats sont exprimés en mégajoules par 1000 L de lait et concernent l'énergie directe (électricité et produits pétroliers) et l'énergie indirecte (liée à la fabrication et au transport des aliments et des engrais minéraux). En moyenne, les élevages biologiques consomment légèrement moins d'énergie : 2550 MJ/1000 L, contre 2700 MJ/1000 L pour les élevages conventionnels. Chez ces derniers, la consommation diminue lorsque la part de maïs produit baisse. Chez les bio, du fait notamment de l'absence d'engrais de synthèse, la part de l'énergie indirecte consommée (un tiers de la consommation totale) est plus faible qu'en conventionnel. La consommation d'électricité, quant à elle, varie peu entre les systèmes, et dépend plus particulièrement des équipements propres à chaque exploitation.
Dossier Prairies et fourrages
Aude BRACHET, Auteur ; Grégoire DUFOUR, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, plusieurs conseillers des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire et de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou apportent des préconisations aux agriculteurs biologiques de la région pour une gestion optimale de leurs prairies et, plus globalement, de leurs systèmes fourragers. En premier lieu, dans le cas où l'éleveur opte pour les prairies multi-espèces ou à flore variée, il convient de bien choisir les espèces et variétés à mettre en mélange. Les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire ont construit des grilles présentant plusieurs mélanges et les critères de choix prioritaires des variétés. La valorisation du pâturage et la gestion des stocks fourragers sont primordiaux pour sécuriser les systèmes d'élevage. Des repères pour gérer au mieux ses stocks sont proposés, en fonction du type de système et de la période de l'année, y compris en cas de baisse de production de fourrages liée, par exemple, à une sécheresse estivale et/ou automnale. La ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou apporte également quelques conseils pour maximiser le pâturage. Des pratiques permettant de faire face à une baisse de fourrages sont présentées : faire pâturer des végétations naturelles (marais, coteaux, sous-bois...) ou encore les interrangs de vignes (par des ovins ici). Le miscanthus, graminée pérenne originaire d'Asie, peut par ailleurs représenter une alternative intéressante à la paille (litière).
Fourrages, paille et grains, quelles cultures de printemps implanter ?
Gilles LE GUELLAUT, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, AuteurSuite aux difficultés d’implantation des cultures durant l’automne 2019, un arbre de décision a été construit par la Chambre d'agriculture afin d’accompagner les producteurs (notamment les éleveurs en polyculture-élevage) dans le choix de leurs cultures de printemps. Les entrées de l’arbre de décision correspondent aux besoins du producteur : j’ai besoin de paille, j’ai besoin de fourrage, j’ai besoin de paille et de fourrage, je n’ai besoin d’aucun des deux. Pour chaque besoin, des cultures sont conseillées ainsi que des dates de semis.
Projet PERLAIB : Quelle attractivité pour une ferme laitière bio ?
Jean-Claude HUCHON, AuteurEn Pays de la Loire, ce sont plus de 700 élevages, soit environ 1500 éleveurs, qui livrent du lait bio. La moitié des éleveurs prendront leur retraite dans les 10 années à venir. C'est autant d'emplois à pourvoir, avec un large panel de projets personnels et professionnels possibles. Dans le cadre du projet PERLAIB, pour faciliter le maintien et le développement de la filière laitière bio, la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a conduit différents travaux sur les questions de l'installation, et notamment sur les facteurs d'attractivité d'une ferme laitière bio. Parmi ces facteurs, les personnes interrogées, étudiants d'une part (Bac pro et BTS), et porteurs de projets d'autre part, ont cité le montant de la reprise et les investissements, les conditions de travail sur la ferme et l'autonomie du système. Les résultats économiques ont été mis en avant dans une moindre mesure. En revanche, les porteurs de projets soulignent l'importance qu'ils accordent à la structure de l'exploitation, le morcellement du parcellaire étant éliminatoire dans de nombreux cas. Le fait que la ferme soit en bio est plutôt un atout, mais sans être indispensable, pour 1/3 des porteurs de projets qui considèrent que s'installer sur une ferme conventionnelle pour la convertir ensuite est aussi envisageable. D'autres informations ont été collectées dans le cadre du projet PERLAIB pour aider les postulants à se projeter dans la reprise d'une ferme laitière bio, informations mises à leur disposition sur le site internet de la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire.
Témoignage : 34 hectares de cerpro ensilés prévus pour 2021 (44)
Jean-Claude HUCHON, AuteurLe GAEC Ste Catherine, en Loire-Atlantique, fait partie des « éleveurs laitiers testeurs » du projet COMEDIAB, projet financé par le Conseil régional des Pays de la Loire. Dans le cadre de ce projet, douze éleveurs mettent en pratique différents scénarios d’intégration de mélanges céréaliers fourragers dans leurs systèmes. Le GAEC Ste Catherine intègre des méteils fourragers, depuis quatre ans, dans son assolement. En 2020, 34 ha de mélanges céréaliers pour ensilage ont été semés avant une prairie ou en sursemis dans de la luzerne : 23 ha en sursemis dans des luzernes « vivantes » à l’automne ; 4,30 ha implantés à l'automne avec de la luzerne sursemée au printemps ; 2 ha implantés à l'automne avec une prairie sous couvert. Mickael Gaborit, l’un des associés du GAEC, décrit l’itinéraire technique, ainsi que les rendements obtenus pour ces trois façons d’intégrer des méteils fourragers dans un assolement.
Repères de fonctionnement en élevages laitiers bio
Jean-Claude HUCHON, AuteurComme chaque année, les résultats des élevages bio des Pays de la Loire ont été publiés. En 2017, le revenu moyen était de 24 000 €/UTH et le prix moyen du lait de 477 €/1 000L. Les éleveurs laitiers bio misent sur une efficacité économique basée sur un minimum d’intrants et un maximum d’autonomie. Les résultats économiques observés montrent qu’un système fourrager intermédiaire (>85 % d’herbe) semble être le plus résilient économiquement. La cohérence entre la part de pâturage (importante), le chargement et la conduite du troupeau est présentée comme un facteur clé de l’efficacité. En 2018, suite au manque de fourrages, la baisse de revenu est estimée entre 5 000 et 10 000 €/UTH. Les éleveurs sont invités à faire le point chaque année sur leur stratégie de production afin de l’adapter et notamment de pouvoir prévenir les aléas.
Systèmes laitiers bio : Difficiles équilibres fourragers 2018-19
Jean-Claude HUCHON, AuteurLes systèmes laitiers bio ont en moyenne 90 % d’herbe dans leur SFP. En 2018, ils ont été fortement impactés par le fort déficit hydrique qui a sévi durant l’été et l’automne : les stocks de fourrages ont été entamés dès juillet 2018, avec des reports de stocks prévus quasiment nuls en sortie d’hiver 2019. Afin de pouvoir anticiper l’équilibre fourrager en 2019, un bilan et une projection en sortie d’hiver se sont imposés. E. Jeudy, éleveur bio de 72 Prim'Holstein en Loire-Atlantique, témoigne : plus aucun stock en sortie d’hiver et, suite à une prévision fourragère, activation de différents leviers (achat de fourrages, répartition des bons fourrages dans le temps, fertilisation rapide des prairies temporaires, réduction du cheptel) suivant différents scénarii de pousse de l’herbe en 2019. De manière générale, il est important de porter une réflexion sur la cohérence du système fourrager à moyen terme : au-delà d’un chargement adapté, il faut réfléchir à diversifier les ressources fourragères pour sécuriser le système de production. Il est également possible de changer ses modes de récolte de l’herbe (récoltes plus précoces) et d’améliorer les performances animales. A noter que l’impact d’une sécheresse avoisine les 25 à 40 € / 1000 L.
Résultats technico-économiques des élevages laitiers en agriculture biologique : des repères pour se situer
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Camille SERVANS, Auteur ; Charlotte MORIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes résultats technico-économiques issus de trois années de suivi de 37 élevages laitiers biologiques des régions Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Hauts-de-France sont présentés. Elles ont été séparées en quatre types de systèmes : - les systèmes laitiers à plus de 15 % de maïs et moins de 85 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes avec 1 à 15 % de maïs et 85 à 99 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes tout herbe ; - les systèmes avec séchage en grange. Des caractéristiques de fonctionnement (part des différents fourrages dans l'assolement, rendements, chargement...), ainsi que les principaux résultats techniques (lait produit/VL, consommation de concentrés et de minéraux...) et économiques (produit brut, charges, EBE, revenu disponible...) sont donnés. Ces résultats montrent, pour les quatre types de systèmes et malgré des écarts importants entre élevages, la possibilité de rémunérer le travail des éleveurs bio, et ce, quels que soient leurs objectifs (revenu, travail, autonomie).
Cahier technique : Polyculture-élevage
Elodie BETENCOURT, Auteur ; Christel NAYET, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur | PARIS (9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : APCA (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture) | 2017Utiliser moins d'intrants sur mon exploitation ? Gagner en autonomie sur ma ferme ? Travailler sur la prévention pour la santé de mon troupeau ? Ce document, réalisé en amont du Salon Tech & Bio 2017 par les Chambres d'Agriculture, rassemble des témoignages d'agriculteurs et des avis de techniciens agricoles qui mettent déjà en œuvre des solutions alternatives à l'utilisation des produits phytosanitaires. Au-delà, c'est aussi la question de l’autonomie du système qui est interrogée.
S'adapter au contexte climatique de 2017 - témoignage du GAEC des prairies
Jean-Claude HUCHON, AuteurMathieu est producteur de lait en agriculture biologique dans un système tout herbe, au sein du GAEC des Prairies, à Severac, en Loire-Atlantique. Sur une SAU de 80 ha (74 ha de prairies longue durée et 7 ha de mélange triticale pois féverole, ensilé en mai), les objectifs de production sont de 245 000 litres de lait avec un troupeau de 45 vaches Prim’Holstein et 25 UGB génisses et bœufs (chargement de 0.8 UGB/ha de SFP). La situation en avril 2017 et les adaptations réalisées sur la campagne 2016/2017 au GAEC des prairies sont présentées : - au 31 mars 2017, 5 tonnes de MS de reports de stocks d’herbe (soit 0.1t de MS/UGB) ; - objectifs de rendements revus à la baisse ; - adaptations mises en œuvre pour équilibrer le système fourrager ; - ouverture du silo d’herbe début mai ; - un tiers de récoltes d’herbe en moins, compensées par des achats à l’extérieur ; - situation au 30 septembre 2017 ; - Ration hivernale à caler ; - Assolement 2018.
SPECIAL adaptations des systèmes fourragers
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Bertrand DAVEAU, Auteur ; Gilles LE GUELLAUT, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays-de-la-Loire, les agriculteurs doivent faire face, depuis plusieurs années, à un contexte climatique compliqué, avec le manque d’eau comme problème majeur. A travers ce numéro spécial de la revue Techni Bio, les Chambres d’agriculture de la région apportent des pistes de réflexion et des conseils aux éleveurs de bovins laitiers et allaitants. Une première partie revient sur la sécheresse de 2010 et présente les pratiques mises en place dans les fermes laitières suivies dans les réseaux d’élevage. Pour ces éleveurs, le surcoût moyen a été estimé à 50 €/1000 L. Une seconde partie présente plus en détails des adaptations envisageables en mai-juin 2017 pour les élevages bovins laitiers bio suite au contexte climatique de la période automne 2016/printemps 2017 (faibles pousses d’herbe) : - faire un bilan fourrager ; - vérifier les réductions possibles de cheptel ; - introduire de la paille dans les rations ; - ensiler des mélanges céréaliers ; - semer des fourrages de substitution. Dans une troisième partie, les éleveurs laitiers bio du GAEC de la Noé, en Loire-Atlantique, apportent leur témoignage. De leur côté, ils ont revu leurs objectifs de rendement à la baisse, ont fait le point sur leurs stocks, envisagent de réduire la surface en maïs. Ils prévoient de faire le point régulièrement et de pouvoir s’adapter au fil de la campagne. Dans une quatrième partie, les fondamentaux plus en lien avec l’élevage allaitant bio sont exposés : - évaluer le potentiel des sols pour adapter le chargement ; - faire suffisamment de stocks ; - adapter un éventuel rationnement à certains types d’animaux et à certaines périodes ; - introduire de la paille dans les rations ; - ajuster la taille du troupeau.
Impacts de l'introduction de mélange céréalier ensilé en élevage laitier : Exemple en zone à faible potentiel
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; François BATTAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2013Dans certaines zones pédoclimatiques, les rendements en maïs ensilage peuvent être limités et très variables d'une année à l'autre. Dans ce contexte lorsque les éleveurs cherchent à sécuriser leur système fourrager, l'ensilage de mélange céréalier peut représenter une solution intéressante. Dans cette fiche technique, la culture est décrite de son implantation à la récolte, ainsi que ses valeurs nutritives et sa valorisation par le troupeau. Un exemple concret sur une exploitation laitière en Pays-de-la-Loire illustre ces informations, avec l'introduction de mélange céréalier ensilé en remplacement d'un quart du maïs ensilage dans la ration des vaches laitières et en remplacement de l'ensilage d'herbe dans la ration des génisses. Les résultats et conséquences technico-économiques sont présentés. La conduite prise en exemple est en agriculture conventionnelle mais ce mélange céréalier ne nécessite toutefois pas de traitements phytosanitaires. Seul l'apport de fertilisation minérale est à revoir pour une application en agriculture biologique.