Détail de l'auteur
Auteur Maud CLOAREC |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


![]()
![]()
Les Vêlages Groupés de Printemps : Travailler avec la nature pour améliorer sa qualité de vie et son revenu
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Maud CLOAREC, Auteur ; Gérard GRANDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PLÉRIN CEDEX (2 Av. du Chalutier Sans Pitié, BP 332, 22 190, FRANCE) : CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome) | 2021
Ce livre présente le système laitier herbager durable, basé sur les prairies permanentes et le regroupement des vêlages au printemps. Recueil d'expériences et de données chiffrées, il montre un modèle agricole peu exigeant en capitaux et en temps de travail, valorisant au mieux les ressources naturelles et dégageant un bon revenu pour les éleveurs. Les bases du système sont détaillées, à partir des pratiques réalisées sur les fermes d'éleveurs, de plusieurs régions et d'ailleurs dans le monde. La commercialisation des produits et les bilans environnementaux sont également traités. Des conseils sont apportés pour les futurs paysans non issus du milieu agricole.
![]()
![]()
Robot et pâturage : des complications
Maud CLOAREC, AuteurDepuis 2012, la station expérimentale de Trévarez (Finistère) teste un système pâturant bio avec un robot de traite mobile déplacé deux fois par an, entre les sites de pâturage des laitières dété et dautomne/hiver. En Bretagne, la moitié des nouvelles installations de traite neuves en 2014 en étaient des robots et on observe une baisse du pâturage dans les systèmes robotisés. Cette expérimentation vise à voir la compatibilité entre pâture et robot. Les résultats obtenus montrent que les vaches ont pâturé autant que dans les élevages bio sans robot, mais avec des charges de structures très élevées, en lien avec linvestissement dans lachat du robot et dans la mobilité de ce dernier (ex : coût de la plateforme construite sur le site estival, des remorques de transport et de la maintenance). Rentabiliser demanderait daugmenter la taille du troupeau (de 57 à 85 têtes), mais au détriment de lautonomie. De plus, les vaches au pâturage ne viennent au robot quattirées par la distribution concomitante du concentré (doù une plus forte consommation de ce dernier). Par ailleurs, les points deau sont positionnés de façon stratégique sur les passages vers le robot ou, parfois, les animaux ont accès à un nouveau paddock après chaque traite. A cela sajoutent des temps dattente à la traite longs (2h30, parfois 9 heures). Ainsi, associer robot, pâturage, autonomie et économie ne semble pas simple.
![]()
![]()
« Faire avec l'existant m'a contraint à réfléchir autrement »
Maud CLOAREC, AuteurCette fermoscopie présente un éleveur du Morbihan qui a choisi de miser sur le pâturage et de grouper les vêlages pour réduire le travail d'astreinte. Lors de son installation, il fut contraint de ne pas s'agrandir. Un mal pour un bien, dit-il, car cela lui a permis de repenser son système. Pour financer ses annuités de reprise, il doit augmenter son EBE. Deux solutions s'offrent à lui : produire plus de lait ou réduire ses charges. La seconde solution le conduit à abandonner le maïs ensilage, croiser ses Holstein avec des races plus rustiques, mieux valoriser les réformes par la génétique et enfin adopter les vêlages groupés pour réduire l'astreinte hivernale. Le temps libéré est consacré à de l'accueil social à la ferme. Les soins aux veaux ont donc été simplifiés et l'achat d'un taxi à lait lui permet de faire face sereinement à la période des vêlages. Il s'agit d'un chariot qui a une capacité de 150 litres de lait, avec une pompe et un compteur, et qui permet de distribuer très rapidement le lait aux veaux qui sont dans des cases individuelles.
![]()
![]()
A la recherche du temps gagné en systèmes pâturants bas intrants
Maud CLOAREC, AuteurHuit éleveurs bretons en bovins lait ont constitué un groupe pour chercher à réduire leur temps de travail et d'astreinte. Ils ont été lauréats de l'appel à projets 2013 Casdar « Action collective pour l'agro-écologie » et bénéficient d'une animation. Ces éleveurs ont étudié des agriculteurs bretons ayant fait évoluer leur système vers moins de travail, mais plus d'efficacité économique, en s'inspirant de systèmes néo-zélandais, irlandais ou anglais. Ce travail d'étude a permis d'identifier des éléments clés de succès, notamment celui de produire le maximum de chiffre d'affaires à partir du potentiel fourrager de l'exploitation. Ceci amène à mettre toute la surface accessible en herbe, à grouper les vêlages (février-mars), à développer la mono-traite, à sélectionner des vaches plus rustiques avec un bon rapport « besoins / production ». Ayant ainsi identifié ces éléments-clés, les huit éleveurs du groupe travaillent à les décliner chez eux. Tout d'abord, une simulation des évolutions possibles de leur système a été réalisée et, à partir de là, une identification des pistes d'action : attendre la réduction des annuités pour les jeunes installés, maximiser le pâturage et les surfaces accessibles en herbe, diminuer les charges de structure, développer et tester des outils pour mieux piloter la sélection de ses vaches
![]()
![]()
Ecophyto - Chardons des champs et rumex : la lutte continue ; Un travail du sol adapté à la lutte contre les vivaces
Maud CLOAREC, AuteurLe chardon des champs a un système racinaire particulièrement développé qui lui permet de se renouveler à l'infini. Le rumex, quant à lui, se multiplie par ses graines et se développe à partir du collet. Pour ces deux espèces, la coupe est un moyen de lutte mais qu'il convient de pratiquer au bon moment. Quelques rotations de cultures et des plantes concurrentes peuvent aussi participer à la lutte contre ces deux adventices. Un travail du sol adapté permet également de limiter la présence d'adventices vivaces, par exemple via le déstockage de graines ou le faux semis, deux méthodes décrites dans cet article et dont la mise en pratique est illustrée par un exemple. En encart, une technique de Joseph Pousset, paysan-agronome, consistant à semer du trèfle incarnat en même temps que le blé, est présentée.
![]()
![]()
Gaec Le Bréguero : organiser son parcellaire pour pâturer 365 jours/an
Maud CLOAREC, AuteurAprès un stage de neuf mois en Nouvelle-Zélande, Hervé Onno a appliqué le système d'élevage découvert là-bas sur son troupeau de vaches laitières, dans le Morbihan. Celui-ci est axé autour du maxi-pâturage et des vêlages groupés. Désormais, les vaches sont dehors 365 jours/an suite à une réorganisation du système qui s'est construite petit à petit, comme le décrit l'éleveur dans cet article. Le parcellaire est découpé en 43 paddocks de 1,30 ha pâturés pendant 24 heures chacun par 130 vaches en production.