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Auteur Stéphanie CAMAZON |
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David Berto, biodynamiste dans le Lauragais : "Les meilleurs bénéfices sont visibles en conditions extrêmes"
Stéphanie CAMAZON, AuteurDavid Berto, en polyculture-élevage dans le Lauragais, et plus précisément en Haute-Garonne, témoigne de ses pratiques en agriculture biodynamique et du parcours de son exploitation, en bio depuis 20 ans, puis en biodynamie depuis 10 ans. Il réalise des préparations de deux types : l’un à base de plantes médicinales pour aider à l'évolution des fumiers et l’autre à base de préparations dynamisées pour faciliter la croissance végétative ou encore la fructification. Le fonctionnement de ces préparations s’apparente à l’homéopathie : les principes actifs dynamisés aident la plante à se développer. L’agriculteur respecte, s’il le peut, les calendriers lunaires et planétaires, mais c’est la météo et les conditions agronomiques qui priment. Si l’agriculteur note peu de changements dans ses pratiques, il perçoit des résultats significatifs, en particulier dans les conditions extrêmes : bonne tenue des blés malgré la sécheresse en 2022, repousse des prairies rapide dès les premières pluies, pâture plus nourrissante…. L’action de la biodynamie est aussi visible sur la structure de ses sols et sur le travail de la pâte et la réaction du levain chez les boulangers.
Résilience alimentaire en Occitanie : La Scic Graines équitables change d’échelle
Stéphanie CAMAZON, AuteurA sa création, en 2014, la Scic Graines équitables avait pour objectif de réhabiliter des friches viticoles abandonnées en Occitanie en les cultivant en grandes cultures biologiques. Sept agriculteurs se sont lancés dans l’aventure. Ils ont mis en place des rotations de cultures performantes, avec des légumineuses et des couverts végétaux, afin de pérenniser le rendement de leurs cultures bio. Depuis, la Scic a construit ses débouchés pour ces diverses cultures (produits pour l’alimentation humaine et semences de couverts végétaux), et a investi dans des outils de nettoyage, de triage, de stockage et de transformation. En 2021, elle s’est notamment équipée d’une nouvelle unité de pré-nettoyage/triage/stockage d’une valeur de 2,5 millions d’euros. Avant cet investissement, les adhérents se freinaient sur les mélanges d’espèces qu’ils cultivaient mais, maintenant, ils sont libres de faire les mélanges qu’ils souhaitent. Par exemple, les blés modernes sont cultivés avec de la féverole, les blés anciens avec de la luzerne, du sainfoin, de la gesse ou de la lentille… L’assolement des différentes cultures est réfléchi à l’échelle de l’Occitanie afin de répartir les risques en cas d’accident climatique. Vingt-deux nouveaux agriculteurs souhaitent adhérer à la structure, mais le site de stockage, qui a été conçu pour stocker 2 000 tonnes, est déjà saturé.
Dossier : Travail du sol en grandes cultures : Choisir ses outils alternatifs
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Robin GUILHOU, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurNombre d'agriculteurs, conventionnels et biologiques, cherchent à se passer de charrue : pour réduire leur consommation d'énergie, leur temps de travail, pour lutter contre l'érosion... Toutefois, cela complexifie la maîtrise du salissement, notamment en grandes cultures. Un panel d'outils est aujourd'hui proposé par les fabricants pour aider ces agriculteurs à mieux faire face. Comme le préconise Stéphane Chapuis, de la FN Cuma, en introduction de ce dossier, c'est la combinaison de ces outils qui permet de maîtriser au mieux les adventices. Plusieurs agriculteurs biologiques, installés partout en France, présentent leurs pratiques mobilisant la fraise rotative, le Kvick-Finn, la charrue-déchaumeuse, le Dyna-Drive et la machine à bêcher.
Dossier - Désherbage mécanique en grandes cultures et maraîchage : Les outils au service d'une stratégie globale
Stéphanie CAMAZON, Auteur ; Marion COISNE, AuteurA travers des témoignages d'experts et d'agriculteurs, ce dossier propose des conseils, des analyses et des partage d'expériences autour de la gestion du salissement en cultures biologiques, et plus particulièrement du désherbage mécanique en grandes cultures et en maraîchage. Une bonne maîtrise des adventices est généralement le fruit d'une stratégie globale combinant diverses techniques choisies pour leur adaptation au contexte pédoclimatique et aux cultures mises en place (sur la parcelle à l'instant t, mais également dans la rotation), ainsi qu'en fonction des objectifs de l'agriculteur. Parmi ces techniques, le désherbage mécanique n'est pas souvent le levier principal mobilisé, mais il présente une solution complémentaire d'autant plus intéressante que les outils disponibles sont de plus en plus nombreux et adaptés à des solutions et pratiques diverses. Ces outils sont aussi de plus en plus prisés par les agriculteurs conventionnels.
Tarn – Journée grandes cultures bio : Tarn, quelle demande du marché et quelles opportunités ?
Marianne SANLAVILLE, Auteur ; Maëva COLOMBET, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurDans le Tarn, une rencontre sur le thème du Marché des grandes cultures biologiques s’est tenue, le 10 janvier 2020, au Lycée agricole de Lavaur. Cette demi-journée, co-organisée par la Chambre d’agriculture du Tarn et Coop de France Occitanie, avait pour objectif de donner aux producteurs une vision globale du marché et de leur permettre d’identifier les principaux organismes collecteurs du département. Pour cela, cinq entreprises de l’aval ont été conviées : Agribio Union/Arterris, la RAGT, la coopérative agricole de Carmaux, Unicor et Caste. Au total, 31 producteurs ont participé à cette rencontre. La collecte nationale bio a deux principaux débouchés : l’alimentation animale (60 % des volumes) et l’alimentation humaine (40 %), avec une demande croissante en origine France ou locale. L’Occitanie est la première région productrice de grandes cultures bio en France. Elle a connu un taux record de conversions, ces trois dernières années. Avec l’augmentation des surfaces en C2 et l’évolution de la réglementation AB (passage de 30 à 25 % de C2 dans les formulations d’aliments pour bétail), certaines C2 deviennent difficiles à valoriser dans cette région. Néanmoins, des débouchés restent encore à saisir.
Dossier élevages : Méteils grains : Un levier stratégique pour les éleveurs
Maëva COLOMBET, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, Auteur ; Mathilde DURAND, AuteurLes méteils ou mélanges à base de céréales et de protéagineux, récoltés en grains, sont une ressource intéressante, notamment en AB, pour leurs atouts agronomiques et leur apport en protéines. C’est pourquoi ils représentaient, en 2017, près de 7% des cultures biologiques en Occitanie. En s’appuyant notamment sur des témoignages d’éleveurs et sur deux ans d’essais menés dans le Tarn, l’Aveyron et les Hautes Pyrénées, ce dossier revient sur les éléments techniques et agronomiques de ces cultures, sur leur valorisation dans les rations de bovins (lait et viande) et sur la question de leur triage et de leur commercialisation. Ainsi, un point est fait sur les espèces à choisir, avec des exemples de mélanges, sur les proportions au semis ou encore sur leur place dans les rotations. Les essais mentionnés ont porté sur une étude comparative entre mélanges binaires (1 céréale + 1 protéagineux) et mélanges complexes (au moins 3 espèces), afin de voir leur stabilité respective en matière de rendement et de valeur nutritive, la variabilité du produit récolté étant un point négatif pour les méteils. Les mélanges complexes permettent de gagner en stabilité. Cependant, il demeure important de mesurer le reliquat azoté de la parcelle afin d’adapter la fertilisation et la proportion en protéagineux du mélange. De même, faire analyser la valeur nutritive des méteils récoltés permet d’en optimiser l’usage dans la ration. Le triage s’envisage en vue d’un re-semis, pour séparer les espèces et ainsi mieux rééquilibrer les rations, ou encore pour la vente. Néanmoins, la commercialisation des méteils reste difficile, même si certains collecteurs peuvent s’y intéresser, surtout s’il existe une contractualisation avec annonce, à l’avance, des surfaces et des mélanges emblavés et s’il y a stockage chez le producteur jusqu’à la fin de la période de collecte.
Le campagnol provençal en recrudescence : Focus sur un rongeur indésirable
Stéphanie CAMAZON, AuteurLe campagnol provençal, cousin des campagnols terrestres et des champs, est en recrudescence dans les vergers du Sud-Est de la France. Ce rongeur, non-pullulant mais toutefois indésirable, écorce les racines et le collet, affaiblissant les arbres au point parfois qu'il devient nécessaire de les remplacer. Afin de mettre à jour les connaissances sur ce sujet, plusieurs travaux ont été conduits en 2016. Une enquête auprès de 34 arboriculteurs (soit 767 hectares) a permis de faire état de la présence de campagnols provençaux dans 78 % des parcelles concernées. Les jeunes vergers sont les plus touchés (82 % des dégâts au stade première feuille). Par ailleurs, une étude en lien avec différents critères agronomiques, ainsi qu'un suivi des populations sur le site expérimental du Ctifl à Balandran ont démontré l'impact important du couvert végétal : les couverts herbacés sont particulièrement attirants, avec des dégâts plus importants lorsqu'il s'agit de mélanges de graminées seules. Dans un contexte climatique où les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, les campagnols provençaux se rapprocheraient des vergers pour bénéficier de l'ombre des arbres et de la ressource alimentaire offerte par les couverts herbacés.
Dossier Conversions : Changer de système : A chacun son parcours vers la bio
Cécile MARCUS, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurEn 2016, 21 nouvelles fermes bio sont apparues en France chaque jour. Cette vague de conversions se poursuit en 2017. Ainsi, l'enjeu pour la filière bio est important, notamment en termes d'accompagnement des agriculteurs. Dans un premier article, ce dossier fait le point sur les dispositifs d'accompagnement existants en région. Si leur rôle est reconnu, ils manquent bien souvent de moyens pour mettre en place un accompagnement sur le long terme, au-delà des étapes de diagnostic et d'étude des modalités de conversion. Les articles suivants rapportent des témoignages d'agriculteurs en conversion, dans différentes régions et différentes filières : maraîchage de plein champ, grandes cultures, cultures diversifiées (grandes cultures, tomates, pommes), viticulture, plantes aromatiques et médicinales, ou encore élevages de porcs et de bovins laitiers. Tour à tour, ces agriculteurs abordent différentes thématiques qui leur tiennent à cœur dans leur démarche vers l'AB, de la conversion non-simultanée à la transmission de leur système, ou encore concernant les défis techniques à relever, notamment en matière de protection phytosanitaire.
Fertilité et entretien du rang : Sécuriser la plantation
Stéphanie CAMAZON, AuteurLa fertilisation avant plantation et en jeunes vergers bio, ainsi que la gestion du rang sont deux points importants en arboriculture. Lors des rencontres techniques Fruits bio de l’Itab et du Ctifl, le Cefel du Tarn-et-Garonne, le Ctifl (site de Balandran dans le Gard) et la station d’expérimentation de la Morinière (Indre-et-Loire) ont présenté leurs derniers résultats. Cet article expose les principaux résultats obtenus et les perspectives de recherche. Différentes modalités ont été testées, comme l’implantation d’un couvert de légumineuses, la conduite ou l’enherbement du rang.
Nataïs dans le Gers : Le maïs pop-corn s'éclate en bio
Stéphanie CAMAZON, AuteurInstallée dans le Gers, la société Nataïs est spécialisée dans le maïs à éclater (pop-corn). Depuis 2010, une partie de sa production est certifiée biologique, avec une vingtaine d'agriculteurs sous contrat. Pour accompagner ces derniers, l'entreprise promeut des innovations, applicables en bio et en conventionnel, visant une production plus durable. Michel Dus, agriculteur bio depuis 2012 et producteur de maïs pop-corn sous contrat avec Nataïs, témoigne sur cette culture technique, aux charges élevées, mais qui reste rémunératrice.
Semis direct sous couvert : Une quête du Graal semée d'embûches
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurL'amélioration de la structure du sol et les économies de carburant sont au cœur des préoccupations des six cultivateurs qui témoignent. L'un d'entre eux utilise un semoir Eco-Dyn pour déchaumer et semer une moutarde après triticale (pailles enlevées) en un seul passage, puis semer au combiné herse rotative-EcoDyn de la féverole dans ce couvert en novembre. Les résultats sont très variables selon les années et dépendent de la densité de moutarde qui doit être importante pour étouffer les adventices. Des essais de triticale sous couvert de trèfle blanc, et de soja sous couvert de seigle ont échoué en raison de mauvaises conditions d'implantation et des bourrages provoqués par le seigle. Un producteur de la Somme utilise un couvert permanent de trèfle blanc nain (variété Haïfa) + caméline pour y semer du triticale, qui bénéficie d'un fort reliquat azoté. Les repousses de trèfle blanc sont peu concurrentielles, ce qui n'est pas le cas des repousses de luzerne qui nécessitent deux passages supplémentaires d'Eco-Dyn en déchaumage avant de semer la céréale. Un céréalier du Gers implante systématiquement un couvert végétal après chaque récolte. Il sème avec un Gaspardo directa, parfois directement dans les couverts complexes de 2 à 7 espèces avec un rouleau hacheur à l'avant du tracteur. Bien que ces techniques soient économes et peuvent procurer de bons rendements, deux producteurs envisagent de revenir au labour occasionnel afin de limiter la pression des graminées.
Boum : La Roumanie à l'heure de la bio
Lydie CARRAS, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, Auteur ; Clément LABAURIE, AuteurLa Roumanie était mise à l'honneur lors de l'édition 2013 du salon international de la bio, Biofach, qui s'est tenu à Nuremberg, en Allemagne, en février 2013. 67 exposants roumains étaient présents pour l'occasion et 3 conférences étaient dédiées à ce pays, dont une intitulée "Agriculture biologique : horizon 2020", en présence de personnalités politiques. Progression de l'agriculture biologique en Roumanie : L'agriculture roumaine, entre tradition et modernité ; L'agriculture bio roumaine en plein boum : Quels sont ces produits bio ? ; France-Roumanie : une coopération historique ; Une agriculture bio prometteuse... mais de nombreux écueils ; La bio : un levier de développement... durable ; Un capital confiance à (re)construire ; Une agriculture biologique durable : un défi ?