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Auteur Jenna COTON |
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Etude comparée entre bio et conventionnel : La bio plus efficiente et moins énergivore
Jenna COTON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurLe projet CEDABIO, mené de 2009 à 2011, a porté sur la durabilité (sociale, économique et écologique) des exploitations bovines biologiques. Associant études en fermes expérimentales et suivi de 96 exploitations en bovins lait et 48 en bovins viande, dont la moitié de l'ensemble en AB, ce projet a amené de nombreux résultats en cours de diffusion. Parmi les résultats les plus marquants, on peut retenir des différences significatives en faveur des élevages biologiques au niveau du bilan des minéraux, de la consommation d'énergie (moindre en AB aussi bien ramenée à l'unité de surface qu'à l'unité de produit), de l'utilisation des produits phytosanitaires et pharmaceutiques (moins de traitements allopathiques et de frais vétérinaires en AB pour des états sanitaires comparables avec les conventionnels), ou encore de l'efficience économique. Le projet ne montre pas de différence notable sur des points comme la biodiversité (l'effet région est plus important à ce niveau), le ressenti au travail, le bien-être animal ou la gestion des déchets.
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D'un système bovin lait conventionnel à un système biologique : Des trajectoires d'évolutions différentes : Zoom sur les systèmes fourragers
Jenna COTON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurDepuis 2010, l'évolution des systèmes d'exploitation bretons en bovin lait dits « plus intensifs » et entrés en conversion en 2009 fait l'objet d'une étude. Cette année, les systèmes fourragers sont au centre de l'analyse. De nombreuses exploitations, parfois très éloignées des systèmes bio habituels, sont entrées en conversion en 2009-2010, grâce à un contexte favorable. Au cours de ces conversions, le système fourrager a été réorienté. Trois stratégies de réorientation se distinguent : maximiser le pâturage (7 éleveurs sur 14 suivis), conserver une part importante de stock dans l'alimentation (3 éleveurs) et développer l'affouragement en vert (4 éleveurs). Les intérêts et limites de chacune de ces stratégies, pour les cas étudiés, sont présentés. Les quatre ans d'étude ont confirmé que le boom des conversions a favorisé le développement de systèmes laitiers biologiques novateurs. Il est important de suivre ces systèmes pour pouvoir mieux les accompagner dans le temps. Pour toutes les exploitations suivies, la conversion a permis l'amélioration des résultats économiques. La dernière année d'étude sera consacrée à des temps d'échanges collectifs pour analyser les résultats et le passage en bio, mais aussi aborder l'avenir. Un schéma bilan récapitule l'évolution des systèmes fourragers au cours de la conversion.