La valorisation d'associations céréales/protéagineux cultivées par des agriculteurs peut nécessiter une adaptation des différents maillons de la filière. Au-delà d'un conseil agricole spécifique lié à la conduite de ces cultures, une logistique particulière en termes de stockage et éventuellement de tri peut entraîner des bénéfices, mais aussi des coûts. Pour inciter les différents acteurs des filières à s'investir sur ces associations, la valeur ajoutée qui lui est associée doit être partagée, et demande donc une bonne coordination. Trois agriculteurs bio de Haute-Normandie, dont un également directeur de la coopérative céréalière Biocer, témoignent de leurs expériences de cultures d'associations.