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Auteur Mario LEBLANC |
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L'ail : Quand doit-on le récolter?
La récolte de l'ail est une période critique, car la valeur commerciale des bulbes et leur aptitude à la conservation en dépendent principalement. De plus, la période la plus propice est très courte. Le MAPAQ a publié ce document dans le but d'informer les producteurs sur le choix de la période cruciale de récolte et de décrire les méthodes permettant d'évaluer la maturité de l'ail. Quand la maturité est atteinte, la feuille cesse de nourrir le bulbe et se dessèche. Avant le dessèchement, le feuillage envoie vers le bulbe des substances de dormance. Généralement, les variétés de printemps sont davantage dormantes que celles plantées en automne. Pour évaluer la maturité, les références ont toutes indiqué que le dessèchement du feuillage est le premier indice de maturité. Ce dessèchement se manifeste par un jaunissement des feuilles de la pointe à la base. Même si cette recommandation semble la plus populaire, elle est n'est pas suffisante, car le dessèchement du feuillage peut être dû aux conditions phytosanitaires ou pédoclimatiques. D'autres références ont suggéré d'autres signes de maturité. En France, une méthode basée sur la comparaison du poids du feuillage et des bulbes est expérimentée. Selon cette méthode, la maturité est atteinte lorsque le rapport entre le poids des bulbes et des feuilles est supérieur à 1,8. Une troisième méthode de détection de maturité de l'ail suggère que l'ail est prêt à être récolté lorsque les feuilles enveloppant le bulbe s'amincissent et que les caïeux deviennent proéminents. Ce document propose plein d'informations intéressantes pour les producteurs sur la récolte de l'ail.
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Les principales maladies s'attaquant aux bulbes d'ail : identification, prévention et répression
Au Québec, trois principales maladies fongiques s'attaquent aux bulbes de l'ail. Il s'agit de la pourriture du col, de la fusariose du plateau et de la moisissure verte (ou bleue). La pourriture du col se caractérise par des taches brun pâle près du collet, de la pourriture qui progresse de haut en bas du bulbe pour l'atteindre complètement et produire des sclérotes au stade final. La fusariose du plateau se manifeste par un dépérissement à partir des feuilles du bas, par des taches sur les caïeux et par une pourriture brun pâle à rouge qui débute au niveau de la racine pour couvrir tout le bulbe au stade final. La moisissure verte s'identifie par l'apparition d'un duvet verdâtre à bleuté, par la présence des taches de formes irrégulières sur les caïeux qui deviennent complètement affectées en phase avancée. D'autres maladies moins courantes peuvent aussi attaquer les bulbes de l'ail, mais elles sont plus rares. Toutes ces maladies se ressemblent au stade avancé. Elles sont généralement propagées par les spores aériennes et par déplacement des sols contaminés. La prévention est le principal moyen de lutte contre ces maladies. Un ensemble de bonnes pratiques courantes peuvent prévenir leur dispersion. L'utilisation des semences saines, un contrôle du déplacement de sols contaminés, la rotation longue de 3-4 ans sur des terres contaminées et de bonnes conditions de séchage et de stockage sont des éléments essentiels de prévention de la majorité de ces maladies. Par contre, peu de produits phytosanitaires (quasi-inexistants en bio) sont homologués au Canada pour lutter contre ces maladies. Pour certains pathogènes du sol (fusariose et pourriture blanche), les traitements s'avèrent compliqués et coûteux. Il est fortement recommandé d'appliquer les mesures préventives afin d'éviter l'apparition ou la propagation de ces maladies.
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Effet du seigle roulé-crêpé sur la production biologique du brocoli
Cinthya LEYVA MANCILLA, Auteur ; Mario LEBLANC, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREAL (45, rue Sherbrooke O., H3A 0G4, CANADA) : UNIVERSITÉ MCGILL | 2012La gestion des mauvaises herbes, des insectes nuisibles et de la fertilité des sols constitue trois grands défis de l'agriculture biologique. Les couvre-sols peuvent conférer aux cultures certains avantages tels la diminution de l'érosion, le contrôle des mauvaises herbes, l'amélioration de la structure du sol, l'augmentation des habitats, etc. Ils peuvent aussi être des sources d'inconvénients par l'immobilisation de l'azote ou par l'hébergement des insectes nuisibles. Des chercheurs des l'IRDA et de l'Université McGill ont étudié l'effet du paillis du seigle d'automne roulé-crêpé sur les mauvaises herbes et les arthropodes dans la production bio du brocoli. Le seigle a été choisi en raison de sa production de biomasse et sa survie à l'hiver. Le seigle a été semé à 160 kg/ha et a été roulé-crêpé au stade de floraison. Le paillis roulé-crêpé a entrainé une diminution de la biomasse des mauvaises herbes sur les entre-rangs, mais n'a pas favorisé un meilleur rendement du brocoli et ne permet non plus de conclure sur l'abondance des insectes favorables à cette culture.