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Auteur Céline NAUGES |
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Freins et incitations au développement de l'agriculture biologique en France
Laure LATRUFFE, Auteur ; Céline NAUGES, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurLe pourcentage de SAU en AB en France (3.5 % en 2011) reste inférieur à la moyenne européenne. Le projet PEPP (Rôle de la Performance Economique des exploitations et des filières et des Politiques Publiques dans le développement de l'AB), piloté par l'INRA, a porté sur les facteurs à l'échelle de l'exploitation, de la commune et de la filière qui influencent le développement de la bio. A l'échelle de la ferme, trois facteurs importants ont été notamment identifiés en ce qui concerne les conversions : le niveau de revenu avant conversion (de meilleurs résultats financiers augmentent la probabilité de conversion), la sensibilité aux questions environnementales et les pratiques de l'agriculteur (ex : l'existence de MAE semble favoriser la conversion). A l'échelle de la commune, l'existence d'agriculteurs déjà en AB sur la commune est un facteur favorable. L'effet de la structuration des filières est aussi important. Par exemple, pour les productions où les exploitants sont très liés aux acteurs de l'aval, un manque de cohérence dans la filière est un frein significatif. Il en est de même s'il y a un défaut de coordination au sein des acteurs de l'aval (ex : manque d'informations sur l'état des débouchés).
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Freins et incitations au développement de l'agriculture biologique en France : une analyse à plusieurs niveaux
Laure LATRUFFE, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; Céline NAUGES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES (4 Allée Bobierre, CS 61103, 35 011, FRANCE) : INRA, UMR SMART (Structures et Marchés Agricoles, Ressources, Territoires) | 2013En France, en 2011, l'agriculture biologique (AB) couvrait seulement 3,5 % de la surface agricole utile. D'après les chiffres de 2008, seulement 2,3 % du marché alimentaire français était issu de l'AB. Le Grenelle de l'Environnement a décidé de multiplier la surface agricole cultivée en AB par trois en 5 ans. Pour y parvenir, des études sont menées, dans le cadre du projet de recherche PEPP « Rôle de la Performance Économique des exploitations et des filières, et des Politiques Publiques, dans le développement de l'AB », afin de mieux comprendre les facteurs freinant la conversion des exploitations vers l'AB (structure de l'exploitation, pratiques, accès au marché, développement de la filière...). Les analyses réalisées mettent en évidence le lien entre performance économique et décision de conversion, notamment le risque de perte de rentabilité, mais aussi l'importance de la valorisation économique des produits bio, par une filière biologique bien structurée, aux échelles locales et nationales.