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Auteur Franck LE BRETON |
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Dossier : Economies d'énergies en élevage laitier
Dominique MACÉ, Auteur ; Cindy SCHRADER, Auteur ; Franck LE BRETON, AuteurSelon l'Ademe, la consommation d'énergies directes (électricité, carburants...) et indirectes (aliments, engrais...) représenterait 10 à 12 % des coûts de production d'un élevage laitier, soit 34,50 /1000 L en 2008. Pour limiter ce poste de charges, développer un système pâturant économe en intrants est un levier considérable (baisse de 22 % des consommations énergétiques d'après l'Ademe). Des aménagements dans la salle de traite sont aussi possibles pour réduire la facture d'électricité : pré-refroidisseur de lait, récupérateur de chaleur du tank à lait, bon dimensionnement de la pompe à vide, etc. Du côté de la consommation de fioul, les améliorations peuvent concerner une meilleure adéquation entre tracteur, outils et chantiers, une meilleure organisation du travail, un meilleur entretien du tracteur, ou encore la mise en place d'un système de raclage automatisé. Franck et Maud Le Breton, éleveurs laitiers en conversion bio dans les Côtes-d'Armor, témoignent. Ils ont fait le choix d'un fournisseur d'énergie renouvelable. Les surcoûts liés sont compensés par certaines adaptations sur leur exploitation avec, au final, une réduction de leur facture annuelle de 2000 . Le passage à un système tout herbe en vêlages groupés de printemps a aussi permis de faire des économies de carburant.
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Elevage : Elever des taurillons à l'herbe ; Des taurillons à l'herbe en élevage laitier
ECHO DU CEDAPA (L'), Auteur ; Franck LE BRETON, AuteurDeux éleveurs, un de charolaises en Vendée et un de vaches laitières dans le Haut-Corlay, témoignent de leurs pratiques d'élevage de taurillons au maximum à l'herbe. Le premier, qui avait arrêté la production de taurillons lors de sa conversion à la bio un an auparavant, a souhaité reprendre cette activité. Il a gardé des broutards nés à l'automne, sevrés début juillet et finis en bâtiment (avec accès à une parcelle) avec de l'enrubannage de bonne qualité, du mélange triticale/pois et du correcteur azoté selon besoin. Il espère vendre ces animaux à 17-18 mois à 400 kg de carcasse. Le second produit des taurillons de 19 mois avec un poids carcasse moyen de 368 kg. Il espère faire mieux, mais voit dans cette production un complément financier intéressant revalorisant bien les veaux laitiers, surtout en utilisant peu d'intrants. Il garde avant tout des veaux de fin d'hiver, habitués au fil très tôt en fin du premier été, nourris à l'herbe au printemps suivant jusqu'à l'ouverture du silo de maïs mi-septembre, avant d'être vendus courant décembre.
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Fermoscopie : Diminuer l'astreinte : une voie d'entrée pour le système herbager
Nathalie GOUEREC, Auteur ; Franck LE BRETON, AuteurL'éleveur, dont le témoignage est repris dans l'article, a vu son système laitier atteindre la rupture en 2007 : trop de travail, pas assez de trésorerie, problème de santé Il a décidé, après réflexion, d'essayer la monotraite pour deux mois. De cela, a découlé une refonte totale de son système : monotraite maintenue, orientation du système fourrager vers l'herbe pour réduire les coûts, arrêt de la fertilisation azotée (« ça pousse tout seul ! »), diminution du maïs (de 25 ha à 6 ha en cinq ans), augmentation des surfaces en herbe (de 20 à 62 ha), changement de race avec achat de Jersiaises, plus adaptées à la monotraite, et enfin, début de conversion à la bio en 2010. Le système est encore en évolution avec de nombreux projets et travaux, mais déjà l'objectif de travailler moins est atteint.
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Passer en bio pour relever un défi technique
Franck LE BRETON, AuteurInstallés en 1983, Martine et Philippe Camus, agriculteurs dans les Côtes-d'Armor, ont converti leur élevage laitier à l'agriculture biologique en 2010 (tout en gardant un élevage de volailles en conventionnel). Dans cet article, ils apportent leur témoignage sur cette conversion : les raisons qui les ont amenés à cela, les changements engendrés sur la ferme, les résultats obtenus...