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Auteur Solenn PERENNEC |
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Quelles stratégies viser pour améliorer la conservation du potimarron ? 1ers résultats dessai
La conservation des potimarrons est délicate. Pour tenter de trouver des leviers permettant de l'optimiser, un essai sur plusieurs variétés et différents modes de stockage a été réalisé par les Chambres d'agriculture du Morbihan et du Finistère, sur la station expérimentale de Bretagne Sud d'Auray (Morbihan). L'essai a été conduit en agriculture biologique. Les principaux résultats pour l'année 2015 sont publiés dans ce document. Les variétés produisant les fruits les plus petits sont globalement celles qui se conservent le mieux. Pour une même variété, le stockage en conditions contrôlées donne les meilleurs résultats, alors qu'un séchage à forte température pendant 10 jours avant un stockage en hangar diminue fortement l'aptitude à la conservation des potimarrons. Cet essai doit être reconduit en 2016, avec de nouvelles modalités de stockage.
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Méthodes de désherbage en cultures légumières bio
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Solenn PERENNEC, Auteur ; Charles SOUILLOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, et notamment en cultures légumières, la gestion des adventices est une préoccupation majeure et représente l'un des principaux freins à la conversion. De nombreuses recherches sont en cours sur la question, et des innovations émergent. Certaines ont été présentées à l'occasion des journées techniques nationales fruits, légumes et viticulture, co-organisées du 10 au 12 décembre 2013, par l'Itab, le Grab et l'Opaba. Le faux-semis, méthode préventive de gestion des adventices, fait l'objet de diverses recherches qui visent à en mesurer les effets et à déterminer les itinéraires techniques les plus efficaces. D'autres recherches portent sur le matériel, notamment avec une part laissée à l'autoconstruction par les paysans eux-mêmes. Parmi les innovations, le désherbage par occultation, qui consiste à couvrir le sol avec un film plastique opaque avant la mise en culture, a été présenté.
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Azote or not azote ?
Vianney ESTORGUES, Auteur ; Solenn PERENNEC, AuteurLes producteurs bretons d'artichauts et choux-fleurs biologiques s'interrogent sur la nécessité de réaliser un apport de fertilisant en fin d'hiver. Des essais ont été réalisés sur ce thème chez cinq agriculteurs bio du Finistère. Sur artichaut de troisième année, l'apport de fertilisation en janvier a permis un gain de rendement significatif, se traduisant par un gain économique dans la plupart des cas. L'an dernier, le même essai sur artichaut de deuxième année avait montré une tendance favorable à la fertilisation, mais pas de différences significatives. Les apports d'azote en fin d'hiver sur artichaut sont bien valorisés car les courbes de minéralisation de l'azote et de mobilisation sont similaires. Concernant les choux-fleurs tardifs, l'apport de fertilisants organiques en fin d'hiver entraîne un surcroît de minéralisation en mars et avril, mais pas en mai et juin. De ce fait, cet apport n'est pas valorisé et n'a pas d'intérêt sur cette culture. Il est plutôt conseillé d'implanter les choux-fleurs après un précédent libérant beaucoup d'azote, par exemple une interculture de légumineuses, ou d'apporter des effluents de ferme en été. Ceci est suffisant pour obtenir les calibres moyens recherchés en agriculture biologique.