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Auteur Martin H. ENTZ |
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Green manure species respond differently to blade rolling
Iris VAISMAN, Auteur ; Martin H. ENTZ, Auteur ; Keith C. BAMFORD, AuteurDes chercheurs de l'université du Manitoba travaillent depuis plusieurs années sur la méthode du semis direct d'une culture à travers un engrais vert détruit par le passage d'un rouleau-crêpeur (ou rouleau à lames). Ce non-travail du sol permet de réduire les risques d'érosion tout en limitant la croissance des mauvaises herbes. Cette méthode développée par l'institut Rodale de Pennsylvanie a été testée sur deux sites des prairies canadiennes avec des engrais verts de légumineuses de vesce velue, de lentille et de gesse semées au printemps 2008, puis roulées à la mi-juillet pour arrêter leur croissance, le traitement témoin étant une destruction par travail du sol conventionnel. Une culture de blé roux a suivi en 2009. Seule la vesce velue a permis d'obtenir une couverture de sol complète qui puisse durer jusqu'au semis l'année suivante et faire compétition aux mauvaises herbes de façon durable. Cette efficacité de la vesce velue est attribuable à sa biomasse abondante et au fait qu'elle n'a pas complètement arrêté sa croissance suite au roulage. En effet, cette bisannuelle a produit des repousses à partir des portions inférieures non-affectées par le passage du rouleau. Sur l'un des sites, le rendement de blé était 24 % inférieur pour la vesce velue roulée que pour la vesce velue enfouie par travail du sol. Sur l'autre site, plus sec, le rendement était toutefois égal pour les deux traitements. Cette différence de réponse aux traitements entre les deux sites serait reliée à l'humidité du sol. Comme les résultats obtenus avec la gesse et la lentille étaient décevants sur les deux sites, il ressort de cet essai que la vesce velue est la légumineuse la mieux adaptée à la méthode étudiée.
Productivity and nitrogen benefits of late-season legume cover crops in organic wheat production
Harun CICEK, Auteur ; Martin H. ENTZ, Auteur ; ET AL., AuteurDans les systèmes de production à stock zéro, les rendements des cultures commerciales peuvent être compromis par l'usage de culture-abri toute la saison avec les assolements biologiques. La période végétative pourrait être élargie par l'intégration des céréales d'hiver à l'assolement, ce qui permettrait l'établissement de cultures-abris en fin de saison. L'établissement et la production de biomasse du trèfle rouge (Trifolium pratense L.) et du mélilot (Melilotus officinalis L. Norgold) en culture relais ont été analysés. La réaction du blé aux cultures suivantes a aussi été évaluée dans un régime de travail réduit du sol (TR) ou de labours classiques (LC). Il s'agit du dolique (Vigna unguiculata L. Iron and Clay), de la vesce velue (Vicia villosa L.), de la lentille (Lens culinaris L. Indianhead), du soja (Glycine max L. Prudence), du pois (Pisum sativum L. 4010) et du radis (Raphanus sativus L). L'expérience a été conduite sur trois sites au Manitoba. La quantité de biomasse par ha est de 737 à 4 075, de 93 à 1 453 et de 160 à 2 357 kg pour le trèfle rouge, le mélilot et le pois respectivement. À part le soya, les autres cultures se sont bien établies aux deux années-sites sous les régimes TR et LC. Même si la culture-abri produit une quantité modeste de biomasse, elle favorise l'absorption de l'azote par le blé tout en améliorant sa maturité et son rendement. Selon les conclusions de l'étude, les cultures-abris de fin de saison améliorent le rendement du blé la saison suivante et facilitent le travail réduit du sol en agriculture biologique.
Selecting Cover Crop Mulches for Organic Rotational No-Till Systems in Manitoba, Canada
Caroline HALDE, Auteur ; Robert H. GULDEN, Auteur ; Martin H. ENTZ, AuteurDans une zone de pluviométrie annuelle de 515 mm où la rotation traditionnelle était jachère/céréale, cet essai realisé à la ferme de l'Université du Manitoba a examiné la rotation engrais vert-couvre sol/blé en semis direct. On visait à valider l'orge, le pois fourrager, la vesce velue en semis pur et les mélanges orge/pois, orge/vesce velue, orge /radis oléagineux, orge/tournesol, orge/pois/radis, orge/pois/tournesol et orge/pois/radis/tournesol comme egrais verts couvre-sol implantés avec préparation de sol au printemps de l'année précédente puis roulés à la floraison avec un rouleau-crêpeur, en précédent d'un semis direct de blé la deuxième année sans préparation de sol et sans binage. Des techniques analogues sont utilisées avec succès en bio au Brésil et aux États-Unis. Les mélanges avec vesce velue ont donné les meilleurs résultats. Cette plante continuait à pousser en fin de saison après le roulage, atteignant des biomasses de 9,1 à 10,7 t/ha avec une moyenne de 308 kg/ha d'azote. Ces couvre-sols libéraient de 96 à 164 kg/ha d'azote durant l'hiver. Le blé de printemps semé dans le paillis de vesce a obtenu d'aussi bons rendements aussi bien que la moyenne régionale en régie conventionnelle.
Integrating green manure and grazing systems: A review
Joanne R. THIESSEN MARTENS, Auteur ; Martin H. ENTZ, AuteurL'utilisation engrais verts, aussi appelés dans certains cas cultures de couverture, est une pratique ancienne qui gagne en popularité, en particulier dans les systèmes agricoles écologiquement intégrés. La majorité des recherches sur les engrais verts au Canada porte sur les légumineuses, où l'engrais vert est incorporé au sol. Cette revue se concentre sur le rôle de l'élevage dans l'utilisation des engrais verts classiques et nouveaux adaptés aux prairies canadiennes. Des espèces d'engrais verts de légumineuses et de non-légumineuses ont été évaluées selon leur aptitude à améliorer la gestion des pâturages pour différentes espèces animales. L'intégration du pâturage dans les systèmes d'engrais verts affecte le cycle des nutriments et les possibilités de perte d'azote sur les parcours. Toutefois, les pertes ne semblent pas être différentes des autres systèmes de production, particulièrement lorsque les pratiques de réduction de pertes sont mises en uvre. Les engrais verts de pâturage peuvent également affecter les propriétés biologiques et physiques du sol. En conclusion, le pâturage d'engrais verts peut fournir des avantages économiques ainsi que biologiques par rapport à l'approche traditionnelle de l'incorporation au sol. Les obstacles à l'adoption par les agriculteurs de systèmes d'engrais verts pâturés sont le résultat d'un manque de connaissances dans la gestion du bétail et dans les infrastructures de la ferme.