Détail de l'auteur
Auteur François PINOT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (11)


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Produire de l'herbe biologique en Bretagne
François PINOT, Auteur ; Elodie BOUDEELE, Auteur ; Olivia TREMBLAY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne) | 2021
Ce guide technique, réalisé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne avec l'appui de ses partenaires, a pour objectif d'aider les agriculteurs et les agricultrices dans leurs choix pour gérer la prairie et le pâturage. Il rassemble les connaissances des équipes techniques, accompagnées des expériences issues des pratiques et des savoir-faire des producteurs biologiques (ce guide recense plus d'une vingtaine de témoignages). Le guide fournit, d'une part, les moyens de comprendre et de mieux maîtriser les systèmes herbagers biologiques, en présentant les techniques et les valeurs communes à tous les éleveurs et éleveuses et, dautre part, il donne un aperçu de la diversité des systèmes. Le guide est composé de 6 parties : 1) Implanter une prairie biologique ; 2) Parcellaire bien organisé, pâturage assuré ; 3) Gérer ses prairies en fonction du contexte de la ferme ; 4) Récolter et stocker un fourrage de qualité ; 5) La prairie, un allié pour son environnement de production ; 6) L'herbe, l'aliment économe par excellence.
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Guide des alternatives à la paille conventionnelle pour la litière des élevages bovins laitiers bio
François PINOT, Auteur ; Valérian LEBON, Auteur ; Robin GUILHOU, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020En élevage bio, le recours à la paille conventionnelle pour la litière est autorisé. S'affranchir de ce produit conventionnel et gagner en autonomie globale constituent un enjeu pour les exploitations bio. Ce guide présente différentes solutions alternatives pour les litières, comme le bois plaquette, la sciure de bois, les copeaux, le miscanthus ensilé, les menues pailles, les cannes de maïs... Pour chacune de ces alternatives, des éleveurs de bovins lait bio bretons apportent leur témoignage avec, en ligne de mire, une possible autonomie en paille de leur système.
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Nouvelle-Zélande : A la découverte des systèmes herbagers
François PINOT, Auteur« Au pays du mouton, la vache laitière est devenue reine ». En effet, la Nouvelle-Zélande est aujourdhui le pays numéro un en matière dexportation de lait de vache, grâce à des exploitations très herbagères, très rationnalisées, et à des coûts de production les plus bas possibles. Avec en moyenne 151 ha de SAU et 431 vaches laitières produisant chacune 4232 litres de lait vendus, la ferme laitière moyenne néo-zélandaise est organisée autour dun pâturage très optimisé, avec des équipements adaptés à la grande taille des troupeaux mais simples, des bâtiments limités (surtout pour accueillir les veaux) et une organisation du travail simplifiée et rationnalisée avec des tâches spécifiques tout au long de lannée, organisées autour de périodes-clés : vêlage (au printemps), reproduction et tarissement. Une attention particulière est accordée à la sélection du troupeau, comptant en majorité des vaches Kiwis (croisées Holstein Friesian et Jersiais), pour favoriser les petits gabarits, qui vêlent facilement, aptes au pâturage et à produire un lait très riche (le prix ne se calcule pas selon le volume mais en matière utile livrée - Protéines et lipides moins les pénalités liées au volume). Dans un tel contexte, il peut sembler paradoxale de constater que la production de lait bio est très limitée dans ce pays. Il nexiste pas de politique en faveur du développement de cette dernière, essentiellement parce que le lait produit est en grande partie destiné à des pays où la demande en lait bio est très faible, comme en Asie.
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Ruminants : Pas de pâturage sans clôtures efficaces
François PINOT, AuteurDans un système ruminant, les clôtures ont un rôle primordial dans la gestion du pâturage. De l'électrification à la plantation des poteaux, rien ne doit être laissé au hasard. Bien choisies et bien installées, les clôtures vont permettre à la fois de conserver les animaux dans les parcelles, de rationner efficacement et de protéger des intrusions d'animaux extérieurs à l'exploitation. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte pour composer un bon réseau de clôtures. Parmi les points abordés dans cet article : Choix de l'électrificateur, du type de clôture adaptée ; Points de vigilance, notamment vérification de la prise de terre, matériaux de fixation, noeuds de fixation, raccordements de clôtures...
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Vieillissement des prairies : En quête de nouvelles connaissances
François PINOT, AuteurDepuis 2016, un travail multipartenaires sur la pérennité des prairies temporaires est mené dans le Grand Ouest de la France par le réseau bio breton, ainsi que d'autres structures (INRA, Idele, réseau CIVAM, PAO). La première phase de ce travail a consisté à recenser et à observer, au niveau du sol et de la botanique, des prairies considérées comme ayant bien vieilli et âgées de 7 ans et plus. Les résultats collectés sont encore en phase danalyse, mais certains éléments sont déjà connus. Lâge moyen des prairies observées était de 12 ans. Au niveau pédologique, ces prairies sont sur des sols bien structurés (grumeleux), drainants et présentent un réseau racinaire dense sur les 20 premiers cm. Leur diversité floristique est plus forte que celle existante au moment du semis. Pour les éleveurs enquêtés, une prairie qui vieillit bien maintient une bonne production (entre 6 et 8 t de MS/ha et par an), a un bon équilibre graminées / légumineuses (entre 30 et 50 % pour la part de ces dernières), peut compter plusieurs espèces de légumineuses et doit être pâturable sur une longue période. Beaucoup de travail reste à faire dans ce projet, notamment sur lanalyse de limpact des pratiques. Cependant, pour Pascal Capele, éleveur bio d'Ille-et-Vilaine qui témoigne dans cet article, « le vieillissement dune prairie doit santiciper » dès le semis, par exemple, par le choix des variétés ou encore par des pratiques favorisant le tallage, notamment du RGA (par exemple, par le pâturage précoce dès lhiver après un semis dautomne, ou/et le déprimage au printemps).
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Bovins : Créer ses chemins pour optimiser le pâturage
François PINOT, AuteurLe réseau de chemins qui mènent au pâturage a son importance en système herbager, d'une part car il détermine une bonne accessibilité et un temps de pâturage optimal selon les saisons et, d'autre part, car il peut constituer un facteur de salissement des animaux et d'apparition de boiteries. Comment réaliser les aménagements les mieux adaptés en matière d'accès du troupeau aux pâturages ? Il est nécessaire, avant toute chose, de définir quelle est l'utilité du chemin (seulement pour les animaux, pour les animaux et pour les engins...). A partir de là, les matériaux et le mode de réalisation seront identifiés. Trois types de chemins peuvent être envisagés en fonction de la situation, en particulier de leur place par rapport à la stabulation et par rapport aux différentes parcelles à desservir. Un schéma les présente. Le choix des matériaux (pierre, sable grossier, béton, copeaux ou écorces de bois, etc.) fera l'objet d'une attention particulière. Quelques exemples de coûts de réalisation sont indiqués. Des conseils sont donnés pour la réalisation des travaux nécessaires et pour l'entretien des chemins ainsi créés.
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Bovins lait : Robot de traite + bio + pâturage, est-ce compatible ?
David ROY, Auteur ; François PINOT, Auteur"Concilier robot de traite et pâturage en bio, est-ce possible ?", tel était le thème de la formation organisée par Agrobio 35, en juin 2016, avec l'intervention de Valérie Brocard, de l'Institut de l'Élevage. En dehors du constat que l'installation d'un robot de traite sur un système pâturant, déjà complexe, rajoute de la complexité, la technicienne a passé en revue les questions à se poser lors d'un tel projet (montant de l'investissement, coût de fonctionnement, maîtrise du coût de production...). Dans cet article, les conditions de compatibilité entre robot de traite et pâturage en bio sont analysées, puis Joël Rabot (35), producteur laitier en bio depuis 2012, apporte son témoignage sur la mise en place d'un robot de traite. Un encart présente quelques-uns des résultats d'une enquête conduite sur 20 élevages français conciliant traite robotisée et système pâturant.
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Vaches laitières : de la féverole toastée dans la ration
François PINOT, AuteurDébut 2017, deux éleveurs laitiers bretons en conversion bio, accompagnés par Agrobio 35, ont testé pendant 1 mois l'utilisation de la féverole toastée dans les rations des vaches. Le but était de mesurer l'effet comparé de l'utilisation de la féverole crue par rapport à la féverole toastée. Sur chaque exploitation, deux lots de vaches équivalents ont été constitués. Les critères observés étaient le niveau de production et les taux (TP, TB) avec comparaison des analyses laitières individuelles des vaches avant et après le déroulement du dispositif. Une analyse avec la méthode OBSALIM a également été réalisée. Les résultats du test sont présentés. Globalement, l'incorporation de la féverole toastée dans les rations n'a pas permis d'amélioration notable ni au niveau du lait, ni au niveau des taux (augmentation quand même du TB, de 1,1 point sur une des 2 exploitations), mais elle a produit moins d'azote fermentaire. Des études sur le sujet ont montré des résultats différents, d'autres travaux sont en cours. Albert Béchu, un des deux éleveurs en conversion (56), apporte son témoignage. A l'issue du test, il pense travailler avec la féverole crue combinée avec de l'épeautre.
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Le pâturage tournant dynamique : Un moyen d'optimiser ses prairies
François PINOT, AuteurLe pâturage tournant dynamique existe depuis plusieurs années en Nouvelle-Zélande et en Irlande. Il se développe dans le Grand Ouest. C'est une technique pour optimiser la valorisation de ses prairies par le pâturage. Elle s'appuie sur une règle simple : faire pâturer au stade 3 feuilles et sortir les animaux de la parcelle avant qu'ils ne consomment la gaine des plantes. Ceci permet à la fois une gestion basée sur des repères simples et de ne pas mettre en péril les réserves de la plante pour une production maximale. Cela sous-entend des paddocks de taille limitée, à pâturer en maximum deux jours et un chargement instantané important. Yves Simon, éleveur laitier bio en Ille-et-Vilaine, dresse un bilan plutôt positif après une campagne de pâturage. Reste à voir si, sur le long terme, cette technique a un effet sur la pérennité et la composition des prairies. La question de la pérennité des prairies est d'ailleurs l'objet d'un programme de recherche (2014-2019) devant permettre d'identifier des pratiques favorables à un bon vieillissement de ces prairies. Ce programme est présenté dans un encart.
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Alimentation des vaches laitières : Etienne cultive un mélange épeautre-féverole
François PINOT, AuteurEtienne Legrand, éleveur dans la Manche, témoigne de ses mélanges céréales + protéagineux pour l'alimentation des vaches laitières. Le mélange épeautre + féverole a l'avantage d'être beaucoup moins acidogène que les mélanges céréaliers plus classiques. Il est semé à 250 kg/ha, ce qui permet un bon recouvrement. Les hivers ne sont pas rudes, ce qui permet de semer les deux cultures simultanément. Dans d'autres circonstances, il est possible de semer d'abord la féverole, de labourer, puis de semer la graminée sur le labour. Les rendements atteignent 30 à 60 q/ha, et le mélange est incorporé dans la ration à hauteur de 3 à 4 kg/jour.
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La porcherie conventionnelle est devenue un atelier porcs bio
François PINOT, AuteurComment faire évoluer une porcherie conventionnelle en atelier bio au moment de la conversion ? L'expérience d'un couple d'éleveurs bretons est présentée ici. A l'origine, l'atelier porcs comptait 450 places d'engraissement sur caillebottis intégral. Le but était de le faire évoluer à la conversion avec l'objectif de diviser par trois l'effectif et de multiplier d'autant la marge brute. Cela demandait d'utiliser au mieux le bâti existant. A la conversion, en 2008, l'élevage a évolué vers une activité de post sevrage et d'engraissement sur paille avec 180 places en quatre cases dans le bâtiment existant. Une attention particulière a été portée pour que le réaménagement permette une bonne circulation des animaux et un bon confort de travail. Cela a demandé notamment de créer des ouvertures permettant le curetage. Le coût se chiffre à 20 000 euros hors taxe et hors main d'uvre pour un chantier d'un mois et demi. Satisfait, l'éleveur envisage déjà quelques nouveaux aménagements si, notamment, les aires d'exercice devenaient obligatoires.