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Auteur Elise DELGOULET |
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Mesures agro-environnementales et paiements pour services environnementaux : regards croisés sur deux instruments
Elise DELGOULET, Auteur ; Lise DUVAL, Auteur ; Solenn LEPLAY, AuteurDepuis le début des années 1990, la politique agricole commune sest dotée de divers instruments visant ladoption de pratiques agricoles favorables à la préservation de lenvironnement, en particulier les mesures agro-environnementales (MAE). Dans le même temps, les recherches consacrées à lestimation économique des services écosystémiques et à leurs modalités de rémunération se sont multipliées, mettant notamment en exergue le concept de paiement pour service environnemental (PSE). Partant de ce double constat, le ministère en charge de lAgriculture a commandé une étude visant à porter un regard croisé sur les MAE et les PSE en vue de dégager des pistes susceptibles de rendre les MAE plus efficaces et attractives. Cette publication présente les principaux enseignements de cette étude. Elle montre notamment que les PSE constituent un continuum dinstruments dans lequel sinscrivent les MAE, et souligne les convergences entre ces deux dispositifs, tant au niveau des questions soulevées que des innovations mises en uvre sur le terrain.
MOND'Alim 2030 : un regard prospectif sur la mondialisation des systèmes alimentaires
Pierre CLAQUIN, Auteur ; Florent BIDAUD, Auteur ; Elise DELGOULET, Auteur ; ET AL., AuteurLa mondialisation des systèmes alimentaires est un phénomène complexe, avec des implications économiques mais aussi culturelles, politiques, scientifiques, ou encore juridiques. En 2017, le Centre d'études et de prospective a réalisé une étude prospective à l'horizon 2030, intitulée MOND'Alim. Celle-ci visait à caractériser la phase de mondialisation actuelle, les dynamiques à luvre, à envisager leur devenir et à identifier les éventuelles ruptures émergentes. A travers six thématiques, cet article reprend les principaux enseignements de cet exercice, qui a fait l'objet d'un ouvrage (MOND'Alim 2030, panorama prospectif de la mondialisation des systèmes alimentaires, Éditions La Documentation française) : - évolutions des conduites et des modèles alimentaires ; - dynamiques du commerce international ; - internationalisation de la recherche, des bases de données et des innovations ; - mondialisation des risques et des problèmes publics ; - acteurs publics et privés de la mondialisation ; - enjeux et tendances en matière de gouvernance.
L'agriculture française face au défi climatique : quelles perspectives d'atténuation de ses émissions de gaz à effet de serre ?
Elise DELGOULET, Auteur ; Noémie SCHALLER, Auteur ; Pierre CLAQUIN, Auteur | PARIS 07 SP (Secrétariat Général - Service de la statistique et de la prospective - Centre d'études et de prospective, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE | 2014En 2012, l'agriculture a émis l'équivalent de 2 % des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES), dont la moitié est due au protoxyde d'azote (N2O) lié à la fertilisation azotée et aux déjections animales. Les émissions liées à l'agriculture en France (hors fabrication des intrants) ont baissé de 9,6 % entre 1990 et 2012 alors que les émissions moyennes tous secteurs confondus sur la même période ont diminué de 12 %. Cette synthèse identifie les leviers d'action et compare neuf scénarios afin que le secteur agricole renforce sa contribution à la réduction des émissions de GES. Les scénarios tendanciels qui ne comportent pas de renforcement des mesures de lutte contre les GES par rapport à la situation actuelle ne permettent pas de réductions d'émissions. Les scénarios s'appuyant sur des mesures purement techniques sans modification des systèmes et des filières permettent une réduction des émissions de 10 à 20 %. Les scénarios de rupture (comme Afterres 2050) permettent de réduire les émissions de 30 à 60 % d'ici à 2050. Pour atteindre ce résultat, il faudrait modifier en profondeur les modes de production, la taille des cheptels, les régimes alimentaires et la balance commerciale. Dans tous les cas, aucun scénario ne permet de réduire de plus de 35 % les émissions de GES d'ici à 2030.
L'agriculture française face au défi climatique : quelles perspectives d'atténuation de ses émissions de gaz à effet de serre ?
Elise DELGOULET, Auteur ; Noémie SCHALLER, Auteur ; Pierre CLAQUIN, AuteurL'agriculture peut contribuer à l'amélioration du bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) de diverses manières : en stockant du carbone ou en produisant des énergies renouvelables qui se substitueraient aux énergies fossiles. Cette note du Centre d'études et de prospective, qui met en regard plusieurs travaux récents (Afterres, étude INRA 2013...), fait le bilan des émissions agricoles, des méthodes de calcul et des coûts d'atténuation. Les émissions des exploitations sont en baisse depuis 1990 en raison de la baisse de la fertilisation azotée, de la SAU et des effectifs bovins dus à l'intensification laitière. Elle présente succinctement les scénarios d'atténuation des émissions de GES agricoles d'ici à 2030 et 2050. Le périmètre des études ne tient pas compte des émissions de GES liées à la synthèse des intrants. L'année de référence pour le calcul du potentiel d'atténuation est 2005. A l'horizon 2050, les scénarios tendantiels (sans modification majeure des systèmes de production) conduisent à une réduction de moins de 5 %, tandis que les scénarios les plus volontaristes proposent jusqu'à 60 % d'atténuation. Les mesures pour parvenir à ces derniers impliquent des changements radicaux : l'agriculture intégrée, biologique et l'agroforesterie deviennent majoritaires ; le cheptel bovin allaitant disparaît quasiment ; la production de lait et de viande chute de 60 % ; les exportations diminuent de 50 %. Les autres scénarios proposent des atténuations de 30 à 50 % et tous envisagent une modification des régimes alimentaires, notamment un équilibrage entre la consommation de protéines animales et végétales. La réduction des émissions de GES a un coût, par exemple une réduction de 30 % à l'échelle européenne d'ici à 2050 coûterait 300 /t d'équivalent CO2.
La disponibilité future de la ressource en eau en France : quelle place pour le secteur agricole ?
Elise DELGOULET, AuteurL'utilisation de l'eau est déjà l'objet de tensions dans certaines régions en France. Ces tensions pourraient être exacerbées dans le futur, avec le changement climatique, la croissance démographique ou encore l'urbanisation. Cet article fait le point sur trois études prospectives menées à horizon 2030, 2050 et 2070. Leur analyse permet de rappeler les principaux facteurs jugés importants concernant la ressource en eau et ses usages. Les différents scénarii envisagés pour l'agriculture sont détaillés, puis, l'auteur donne les principaux résultats et limites de ces études. Les scénarii montrent qu'effectivement, les tensions sur l'eau vont s'amplifier en France et que l'agriculture devra s'adapter. Les conclusions et recommandations formulées vont dans le sens de l'optimisation de la ressource et de la limitation de la demande (recherche de l'efficience et sobriété). Enfin, ces études soulèvent une question importante, à savoir celle du mode d'arbitrage et de conciliation entre les différents usages de l'eau (énergie, agricole, domestique, industriel).