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Auteur Élise SCHEEPERS |
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Dossier : Repenser son système suite au départ d'un associé
Pauline BOGE, Auteur ; Élise SCHEEPERS, AuteurEn France, les fermes sont de plus en plus fréquemment confrontées au départ d’un associé. Avec le vieillissement de la population agricole, les fermes continuent de disparaître, faute d’un nombre suffisant de repreneurs dans le ratio départ-installation. Afin de favoriser la reprise de l’exploitation, les agriculteurs doivent saisir l’occasion de repenser leur système en se recentrant sur certaines priorités : gagner en autonomie, installer un jeune, recruter un salarié... S’appuyant sur les données statistiques publiées par Agreste, ce dossier fait, dans un premier temps, l’état des lieux des tendances démographiques en agriculture bio en France et, plus particulièrement, pour la région du Grand Est. Il présente également l’évolution des profils des candidats à l’installation : une part de plus en plus importante de porteurs de projets sont non issus du milieu agricole (NIMA) et ont, par conséquent, des envies différentes par rapport aux systèmes en place. Pour favoriser la transmission de la ferme, il est donc parfois nécessaire pour les cédants, d’envisager différemment leurs productions et leurs modes de commercialisation, ou de mettre en place un projet de diversification avec le repreneur. Le porteur de projet peut exercer son futur métier dans le cadre d’un espace-test, lui permettant d’être accompagné avant de décider de poursuivre, d’adapter ou d’arrêter son projet d’installation. Pour accéder à cette opportunité, il faut une formation agricole préalable (BPREA conseillé) ou pouvoir justifier d’une expérience professionnelle, et présenter son projet (en AB) à l’association Espaces Tests de la région. Le portrait de Jean-Luc Rosselle, installé en bio sur la ferme familiale, est présenté comme exemple de parcours et décrit les aménagements mis en place, avant le départ à la retraite de son oncle, pour la conversion en bio de l'exploitation et sa transition vers un système plus résilient.
Portrait : Rencontre avec Antonin Baret, éleveur laitier dans le GAEC de La Pouillotte à Bonzée (55)
Élise SCHEEPERS, AuteurEn 2012, Antonin Baret a rejoint le GAEC de La Pouillotte, dans la Meuse, en bio depuis 1995. Éleveur laitier bio, Antonin s'est intéressé à ce que devenaient ses vaches de réforme et c'est ainsi qu'il a rejoint le Conseil administration d'Unebio Centre Est. Il a découvert la filière viande et a réalisé la place de la vache laitière dans cette filière. Il partage son parcours et souligne l'importance de finir les vaches de réforme, avec un produit viande qui pourra intégrer le marché de la restauration hors domicile, notamment grâce à des outils de transformation et de commercialisation comme le Comptoir des Viandes Bio, dans la Meuse.
Dossier : Le logement des veaux
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurEn élevage bio, le cadre réglementaire concernant le logement des veaux, quelle que soit la production (bovins lait et viande), prévoit notamment les points suivants : interdiction de maintenir les veaux en case individuelle dès qu’ils atteignent 7 jours, accès obligatoire à une aire extérieure avec une surface minimale et en partie découverte, obligation de bénéficier d’une surface minimale en bâtiment, dont au moins la moitié construite en matériau dur. Ces éléments réglementaires ne sont pas forcément connus de tous les éleveurs. Cet article détaille les dispositions du règlement bio pour le logement des veaux. Il fait aussi une étude comparative des équipements existants pour le logement des veaux (case individuelle en bâtiment, niche individuelle extérieure, cases collectives intérieures et extérieures) et de leur adéquation avec la réglementation. Enfin, une enquête, menée dans le Grand Est et ayant rassemblé 64 réponses d’éleveurs, montre que, chez 78 % d’entre eux, les veaux n’ont pas accès à une aire extérieure et que la mise en conformité sur ce point sera compliquée, voire très compliquée, pour la très grande majorité d’entre eux.
Dossier : La transmission : une étape essentielle qui s’anticipe et se prépare
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Julie GALL, Auteur ; Joël BOURDERIOUX, Auteur ; ET AL., AuteurLa moyenne d’âge des chefs d’exploitation agricole, des coexploitants et des associés était de 49,3 ans en 2017, signe du vieillissement des producteurs. Or, en 2016, seulement 2 départs sur 5 ont donné lieu à une reprise. Ce phénomène touche aussi les producteurs bio et il est donc important de s’emparer de cette question pour maintenir les fermes en AB et pour ne pas déstabiliser les filières. C’est ce que confirme l’étude, menée par Bio en Grand Est en Alsace, Champagne Ardenne et Lorraine, basée sur le repérage des cédants en 2014, 2017 et 2019. Cette étude montre notamment que, chez les producteurs lorrains ayant plus de 50 ans et n’ayant pas encore engagé de réflexion sur la transmission de leur exploitation, 70 % pensent que cette question doit être prise en compte 3 ans avant l’âge de la retraite. Or, l’expérience montre qu’il vaut mieux commencer à réfléchir 10 ans avant la date prévue du départ et travailler sur divers points-clés pour augmenter les chances de succès : les motivations, le foncier, la rentabilité de la ferme, la recherche d’un repreneur et le lien avec lui (ex. via des stages de pré-installation). Les acteurs du Grand Est, en particulier Bio en Grand Est, se sont organisés pour offrir un accompagnement adapté visant à faciliter les transmissions en bio sur ce territoire.
Deux sécheresses consécutives : coup rude pour les éleveurs ; Situation dans le Grand-Est ; « Soit on augmente la surface soit on diminue le nombre de bêtes… » ; Les systèmes 100 % herbe sont les plus impactés par les sécheresses à répétition
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Jean SICOT, Auteur ; Angélique VOISINE, AuteurCe dossier est consacré aux impacts des sécheresses de 2018 et 2019 sur l’autonomie fourragère des élevages, et plus particulièrement des élevages laitiers bio situés dans la région Grand Est. Le premier article dresse un bilan de la situation de ces élevages en 2018. Après avoir apporté des données sur le déficit de la pousse de l’herbe, il décrit les principaux résultats d’une enquête menée par Bio en Grand Est sur les stocks fourragers et les inquiétudes des éleveurs : sur 145 fermes bio enquêtées, une centaine manquaient de stocks et appréhendaient la période hivernale. Le second article fournit des informations complémentaires sur la situation en 2019, à travers la vision d’un éleveur laitier bio de cette région (Jérôme Tournay). Ce dernier décrit les adaptations qu’il a instaurées sur sa ferme : mise en place du pâturage tournant et changement de la période de vêlage pour tarir l’été (vêlages en automne). Les deux derniers articles sont des témoignages d’éleveurs bio : la ferme de Laurent Gravier est située dans les Vosges, avec 85 ha (dont 74 ha de prairies) pour 50 vaches laitières. Il était jusqu’alors autonome mais, en 2019, il a dû acheter des fourrages pour sécuriser son bilan fourrager. La ferme du Galgenbourg est située dans le Haut Rhin. La totalité de son assolement est en prairie permanente mais, face aux sécheresses à répétition, l’exploitation rencontre aussi des difficultés pour sécuriser son autonomie fourragère.
La région met en place une aide sécheresse à destination des éleveurs
Élise SCHEEPERS, AuteurDans le Grand Est, le manque de pousse de l’herbe en 2018 a entraîné un déficit fourrager. De nombreux éleveurs ont dû acheter des fourrages. Pour les accompagner, la Région a mis en place une aide sécheresse destinée aux exploitations dont le chiffre d’affaires provient à plus de 50 % de l’élevage. Il est demandé aux producteurs de fournir un bilan fourrager (ou à défaut de renseigner leur stock) et de renseigner leur besoin afin d’évaluer leur déficit. Ils doivent également remplir un formulaire avec les différents types d’aliments achetés, ainsi que la quantité supplémentaire achetée en 2018 (le prix unitaire de chaque aliment est plafonné afin d’éviter toute spéculation). La Région Grand Est accompagnera jusqu’à 25 % ces dépenses. Ces aides, comprises entre 500 et 3000 € (6000 € pour les GAEC), devaient être versées entre janvier et mars 2019.
Rencontre avec Alain et Sébastien Vincent, éleveurs de Blondes d'Aquitaine à Mazières-lès-Vic (57)
Élise SCHEEPERS, AuteurEn Moselle, Alain Vincent s'est installé une première fois, en GAEC, en 2001. En 2009, le GAEC s'est séparé et Alain a converti son exploitation en bio. Puis, en 2015, il a créé une SCEA avec son frère, Sébastien. Aujourd'hui, ils possèdent 138 ha. Ils produisent et vendent des veaux sous la mère avec 42 vaches Blondes d'Aquitaine. Ils commercialisent leurs veaux en partie auprès de la grande distribution en circuit court. Dans cet interview, ils expliquent comment ils se sont organisés pour se répartir le travail, dans la journée et au cours de l'année. Pour eux, le fait de sortir de l'exploitation et d'avoir des interactions avec le monde non agricole est très important. Ils ont tous les deux des liens avec l'enseignement et portent un regard sur la façon dont les élèves aujourd'hui appréhendent l'agriculture biologique.
Dossier : Sécheresse 2018 : coup rude pour les éleveurs
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurLa sècheresse de l'été 2018 a impacté la pousse de l’herbe. Au niveau national, cette dernière s’établit seulement à 32 % de la pousse de référence, sur la période allant du 20 juin au 20 septembre. La situation est encore pire au niveau de la région Grand-Est pour laquelle ce chiffre n’est que de 8 % de sa pousse de référence. Une enquête menée dans cette région auprès de 147 producteurs en AB a montré que la moitié d’entre eux ont déjà dû faire des aménagements : achat de fourrages et/ou vente d’animaux. Les opérateurs doivent d’ailleurs faire face à une arrivée importante d’animaux de tous types, plus ou moins maigres. Dans cette situation, il faut savoir que, si l’achat d’aliments conventionnels reste possible sur dérogation, cela reste très encadré : limité aux fourrages, si possible que pour les animaux non productifs, obligation de ne plus avoir de tels fourrages sur l’exploitation au plus tard le 30 avril 2019… Par ailleurs, l’échange direct entre agriculteurs est possible mais, là aussi, en respectant la réglementation, qui rend notamment obligatoire le passage physique ou comptable par un organisme collecteur pour les céréales (sur le principe fixé par la loi de la séparation des métiers de production ou de stockage, de ceux de la commercialisation). Ces aléas climatiques devenant de plus en plus fréquents, des actions sont en cours, dans le Grand Est ou ailleurs, pour faciliter les échanges entre éleveurs et polyculteurs sur le moyen et long terme (principe de l’autonomie à l’échelle du territoire). Il peut être aussi intéressant de repenser son pâturage pour l’optimiser. Des formations peuvent aider à identifier les pratiques les plus adaptées à son système.
Rencontre avec Marie Laflotte, cheffe d'exploitation de la Marchande à Château-Salins (57)
Élise SCHEEPERS, AuteurMarie Laflotte a fait partie de la première promotion de la Licence pro ABCD (Agriculture Biologique Conseil et Développement). Après plusieurs postes, elle est arrivée comme directrice de la ferme pédagogique du Lycée agricole de Château-Salins (57), la ferme de la Marchande. Elle explique son parcours, les spécificités d'une exploitation agricole de lycée et la conversion de la ferme à l'AB (débutée en mai 2017). Cette dernière a été motivée non seulement par l'évolution des référentiels vers l'agroécologie, mais aussi par les besoins des collecteurs de lait bio, en recherche de nouveaux producteurs. Les élèves approuvent cette orientation qui, selon eux, leur permet d'apprendre d'autres manières de travailler, transposables non seulement sur un autre système en AB, mais aussi en agriculture conventionnelle. Marie Laflotte explique le déroulement de la conversion, non simultanée (d'abord les terres, puis les animaux au bout d'un an), avec les différentes étapes en matière d'aménagement et de mise en place de cultures. L'autonomie alimentaire et la création d'une zone de pâturage pour les vaches laitières constituent la priorité des efforts actuels. L'agroforesterie fait partie des projets à l'étude, ainsi que le développement de nouveaux partenariats en local : BSV, CGA, intégration dans un groupe de réflexion de producteurs de lait bio...
Dossier : La filière viande bovine bio en Lorraine
Élise SCHEEPERS, AuteurLa Lorraine compte désormais 195 éleveurs allaitants bio, pour la première fois en nombre supérieur par rapport aux producteurs laitiers bio. Ce dossier pose les enjeux d'une filière viande bovine bio construite et stable, nécessaire pour garantir un prix juste et rémunérateur. 2 éléments principaux sont pointés comme facteurs de cette stabilité : la planification et l'estimation. Le dossier se compose de : - La Commission Viande : un endroit pour réfléchir aux orientations de la filière ; - La planification : pilier de la stabilité de la filière ; - La confrontation et l'état d'engraissement : le classement des carcasses bovines ; - Conjoncture des filières viande bio : Des cours stables et une bonne gestion des sorties anticipées des animaux cet été (à partir des données d'Interbev).
Dossier : La qualité du lait
Élise SCHEEPERS, AuteurCe dossier consacré à la qualité du lait fait un focus sur la formation de la glande mammaire (du fœtus à la vache adulte) et son fonctionnement, sur le processus de défense immunitaire au niveau de cet organe, avec le rôle majeur des globules blancs, et donne des précisions sur la sécrétion et la composition du lait. Les éléments de physiologie fournis sont complétés par des données sur l’impact de l’alimentation, comme l’importance des oligoéléments pour un bon fonctionnement du système immunitaire et pour limiter ainsi les mammites. L’importance de la qualité du lait est ensuite illustrée à travers deux témoignages : l’un issu d’un responsable de fromageries (Frédéric Brugger, directeur des fromageries de Selles et Lavigney, entreprise Biodéal ), et l’autre (Étienne Baland, de la ferme de la Petite Seille), d’un éleveur qui fait de la transformation à la ferme de produits laitiers biologiques.
CASDAR Agneau BIO : premiers résultats
Élise SCHEEPERS, AuteurDepuis 2012, dans le cadre de financements CasDar, un projet sur la question de l'Agneau bio (projet Agneau Bio) est en cours avec deux objectifs : i) améliorer l'efficacité commerciale via la construction d'un observatoire national et la création d'un outil d'aide à la décision et, ii) améliorer la durabilité de la production au travers du suivi de fermes (avec à terme la description de cas concrets par bassin de production) et l'analyse du cycle de vie. Après le suivi à ce jour de 49 fermes sur onze régions, dont une dizaine en ovins lait, certains premiers résultats peuvent être mis en avant : la diversité des systèmes, aussi bien en termes de SAU, d'effectifs, d'ateliers présents sur l'exploitation ou encore de type de produits obtenus. Globalement, la productivité économique par animal est assez basse, mais la faible consommation de concentrés, même s'il existe des variations entre exploitations, est un point fort de ces systèmes. Au final, au niveau économique, les marges des ateliers varient fortement, les systèmes avec un atelier granivore semblant avoir une meilleure efficacité économique.
Lait biologique en France : Collecte, fabrication et commercialisation sur l'année 2013
Élise SCHEEPERS, AuteurLa collecte 2013 de lait bio français se monte à 481 838 l, soit une augmentation de 5,4% par rapport à 2012. L'article montre l'évolution du taux de valorisation du lait bio entre 2012 et 2013. Il fait également le point sur la dynamique des produits laitiers bio fabriqués en 2013, ainsi que sur la vente de ces produits .