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Auteur Elise SHEPLEY |
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L'effet du lotier sur le controle des parasites internes chez les génisses
Elise SHEPLEY, Auteur ; Elsa VASSEUR, Auteur ; RENÉE BERGERON, Auteur ; ET AL., Auteur | GUELPH (1, chemin Stone Ouest, N1G 4Y2, CANADA) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, ET DES AFFAIRES RURALES DE L'ONTARIO (OMAFRA) | 2013Les infections gastrointestinales (IGI) détériorent le bien-être animal et peuvent causer des pertes économiques importantes pour les éleveurs. Les génisses sont beaucoup plus sensibles à ce type d'infection, car elles sont moins résistantes aux parasites. En conventionnel, les vermifuges de synthèse sont généralement utilisés comme solution, mais la résistance est de plus en plus importante. En production laitière bio, l'utilisation des vermifuges de synthèse est très restrictive. Cette étude, mise en uvre par l'Université de Guelph en collaboration avec d'autres partenaires, avait pour objectif d'examiner l'efficacité d'un fourrage riche en tanins, le lotier (Lotus corniculatus), en tant que traitement préventif alternatif des IGI chez les génisses laitières. Elle a été conduite durant 12 semaines sur 17 génisses âgées de 3 à 14 mois. 2 groupes ont été constitués : le groupe traitement dont les génisses ont été nourries avec un mélange contenant entre 26 % et 46 % de lotier et le groupe contrôle avec des génisses nourries d'ensilage de luzerne. Le poids corporel était mesuré toutes les semaines et un décompte d'ufs fécaux était réalisé toutes les 2 semaines durant l'étude. Les résultats montrent une moyenne d'ufs fécaux nettement inférieure pour les génisses du groupe traitement par rapport aux génisses du groupe contrôle (soit 4,4 ufs par 5 g contre 20 ufs par 5 g respectivement). Il n'y a pas eu de différence importante de poids corporel entre les 2 groupes. En conclusion, le lotier pourrait constituer une alternative intéressante aux vermifuges de synthèse, car cette étude suggère un effet préventif sur la quantité d'ufs fécaux, sans effet négatif sur le gain de poids. D'autres recherches supplémentaires sur le même thème sont nécessaires pour confirmer ces résultats car le niveau d'exposition parasitaire était faible au démarrage de l'étude.