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Auteur Delphine DANIEL |
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Lautomédication chez les ruminants
Delphine DANIEL, AuteurNous avons longtemps cru que les bovins, les ovins et les caprins pâturaient ce quils avaient à disposition, sans faire de distinction entre les plantes. Or, si ces ruminants disposent dune grande diversité despèces à pâturer et si nous observons plus attentivement ce quils mangent, nous pouvons voir quils sélectionnent les végétaux quils pâturent. Ils peuvent même faire preuve dautomédication. Ainsi, observer les consommations atypiques dun troupeau ou dun animal peut informer sur son état de santé. Cet article explique les bénéfices de certaines plantes communes pour les ruminants : pissenlit, ortie, plantes taniques (ex : écorces ou ronces), saule, origan thym et serpolet, prunelier et lierre grimpant. Il aborde également la consommation dargile par ces animaux.
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Pour une gestion pastorale du parasitisme
Delphine DANIEL, AuteurFace aux parasites, tous les animaux d'un troupeau ovin ne sont pas égaux. Si les brebis sont capables de développer une immunité rapide, les agneaux et agnelles, n'ayant jamais été en contact avec les parasites, sont plus fragiles, et leur immunité naturelle sera plus longue à se développer. Par ailleurs, certaines prairies ou zones de pâturage peuvent être soumises à une pression parasitaire moins importante qu'ailleurs. C'est par exemple le cas des cultures dérobées, des prairies non-pâturées pendant deux mois de gel en profondeur ou un mois de sécheresse, des sous-bois ou encore des estives. La connaissance et la prise en compte de ces deux aspects dans la gestion prairiale peuvent aider l'éleveur dans la bonne gestion parasitaire de son troupeau.
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Prévenir le parasitisme par une bonne gestion de l'herbe
Delphine DANIEL, AuteurLes parasites présents dans les prairies (strongles, grandes douves ) peuvent avoir des conséquences importantes sur un élevage. En agriculture conventionnelle, les éleveurs font souvent appel à la prévention chimique, mais une bonne gestion pastorale peut limiter les risques d'infestation. Il est, par exemple, conseillé d'éviter le surpâturage pour limiter les infestations par certains parasites dont les ufs et larves restent assez bas dans l'herbe. Pâturer une herbe plutôt haute sera d'autant plus important en conditions chaudes et humides, favorables à certains parasites comme le strongle tropical Haemonchus. Le contrôle de l'eau d'abreuvement, qu'elle vienne d'un point d'eau naturel ou artificiel, est également important. Dans certains cas, les troupeaux mixtes ovins/bovins seront favorisés. Attention toutefois à leurs parasites communs.