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Auteur Maxime DAVY |
Documents disponibles écrits par cet auteur (5)


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La patate douce française : Vers une filière pérenne ?
Maxime DAVY, Auteur ; Arnaud MAGNON, Auteur ; Thibault NORDEY, AuteurEn France, la production de patates douces intéresse de plus en plus dacteurs. Désormais, 72 % des détaillants proposeny de la patate douce dans leurs rayons, mais la production française nest présente au mieux que chez 40 % dentre eux. Limport occupe donc une place prédominante, faute dune production nationale suffisante et compétitive. Une analyse technico-économique sur la production de patates douces a été réalisée par le CTIFL et la station dexpérimentation de Terre dEssais. Elle a permis didentifier cinq axes pour améliorer la compétitivité de loffre nationale : sécuriser et améliorer la production, réduire les coûts de production, améliorer la conservation, diversifier loffre et développer la production en agriculture biologique. Certaines parties de cet article effectuent un point sur la production biologique : marché, références technico-économiques. Différentes pistes sont également évoquées pour soutenir la production bio.
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La difficile gestion du taupin en agriculture bio
Maxime DAVY, Auteur ; Marine SALAÜN, AuteurLe taupin constitue une menace importante pour les cultures de pommes de terre, et plus largement pour les cultures de légumes racines (carottes, panais, patates douces ). Ces dernières années, de nombreux travaux et expérimentations ont été conduits afin de réguler la population de ce ravageur dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Le projet Probiotaupin, porté par Arvalis Institut du végétal, avait notamment pour objectif délaborer des stratégies de protection intégrant des solutions de biocontrôle. Trois types de solutions ont ainsi été testés : des nématodes entomopathogènes, des champignons entomopathogènes et des substances naturelles. Toutefois, ces différentes solutions se sont avérées peu acceptables en termes de coûts. Lutilisation dengrais verts na pas non plus porté ses fruits pour lutter contre ce ravageur. Lutilisation de plantes de service (semées dans la culture afin de piéger les taupins) et une méthode de confusion sexuelle sont actuellement à létude. Face au manque de traitements curatifs utilisables en bio, il est nécessaire de prévenir larrivée de ce ravageur en mobilisant deux leviers : les rotations des cultures et le travail du sol. Une méthode, appelée tri de sol, a également été mise en place pour estimer plus facilement les populations de taupins.
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Production, économie, distribution : La patate douce, une nouvelle filière française ou un effet de mode ?
Maxime DAVY, Auteur ; Christian HUTIN, Auteur ; Ludovic MOURET, AuteurD'origine tropicale, la patate douce semble se faire peu à peu une place en France dans les champs et sous les serres. En effet, l'engouement du consommateur pour ce produit laisse entrevoir un marché porteur et dynamique. Reste à savoir s'il faut y voir une réelle nouvelle filière en construction ou un effet de mode. Pour répondre à cette question, cet article propose un état des lieux des spécificités, des techniques, des problématiques et des enjeux liés à ce légume. Les caractéristiques techniques de la culture de patate douce, en agriculture conventionnelle, sont d'abord présentées. En ce qui concerne la maîtrise des adventices notamment, un paillage biodégradable fait l'objet d'un essai à la Station Expérimentale Horticole Bretagne Sud (SEHBS), dans le Morbihan. Celui-ci pourrait être particulièrement intéressant en agriculture biologique. D'un point de vue économique, le coût de production sous serre a été évalué par le SILEBAN à environ 30 000 /ha en agriculture biologique, et à environ 27 000 /ha en conventionnel, hors charges de structure, de stockage et de maturation. Les plants et la main-duvre représentent les deux plus gros postes de charges. Du côté de la valorisation, la patate douce est cotée, en moyenne, par le Réseau national des marchés, à 2,70 /kg en bio et à 1,53 /kg en conventionnel. Les prix observés chez les détaillants en AB varient de 3,8 à 5 /kg. Un réseau d'expérimentation, avec des essais en agricultures biologique et conventionnelle, est en train de se mettre en place sur le territoire français. Couplé à l'accompagnement apporté par les groupements de producteurs et les Chambres d'agriculture, il permettra d'enrichir les références technico-économiques nécessaires aux producteurs et autres acteurs de la filière.
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Les limaces en production légumière de plein champ : Un problème complexe nécessitant une gestion intégrée
Maxime DAVY, Auteur ; François VILLENEUVE, AuteurParmi les légumes de plein champ, les productions de salades et de choux sont les plus concernées par la problématique limaces en France. Les dégâts peuvent être dordre quantitatif (baisse de rendement) et qualitatif (déclassement de lots commerciaux). Les inter-cultures, la succession dhivers doux et humides et la réduction des travaux du sol semblent expliquer cette pression grandissante. De nouvelles techniques de biocontrôle sont en cours détude et seront prochainement mises sur le marché. Cet article revient sur la biologie des limaces, les légumes attaqués, les facteurs de variation des populations et les moyens de contrôle actuels (utilisables en bio ou non). Les solutions utilisables en bio sont les rotations, le travail du sol, le phosphate ferrique. Des agents de biocontrôle pourront être utilisés dans l'avenir. Parmi eux, se trouvent les macro-organismes (nématodes, carabidés, arachnides), les micro-organismes (bactéries, virus, champignons), les médiateurs (phéromones, allomones, kairomones) et les substances naturelles dorigine végétale, animale ou minérale. Certaines techniques déjà étudiées sont détaillées.
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Maîtrise durable des plantes invasives - Combiner les moyens de protection contre le souchet
Maxime DAVY, Auteur ; Bruno PITREL, AuteurLe souchet comestible (Cyperus esculentus) est une adventice des cultures légumières qui sévit dans les Landes, la Manche, la Sologne. Elle préfère les sols riches, irrigués, se réchauffant rapidement et les cultures peu compétitives à port bas comme la carotte ou le poireau. Même si le souchet est une culture alimentaire en Espagne, il est tellement concurrentiel que certains producteurs envisagent d'abandonner la culture légumière sur certaines parcelles. Quels sont les moyens de lutte ? L'article décrit différentes méthodes, dont certaines interdites en AB. Il faut d'abord limiter la multiplication végétative par le nettoyage du matériel. Les tubercules se forment à partir du stade 6 feuilles et peuvent repousser même s'ils sont enfouis à 20 cm. Une solution d'éradication passerait donc par la récolte des tubercules avec une tamiseuse, mais les recherches doivent être poursuivies pour améliorer l'efficacité d'extraction. Contrairement aux rhizomes et tubercules, la plantule issue d'une graine est peu compétitive, c'est pourquoi la lutte passe notamment par l'implantation d'un couvert fortement compétitif (luzerne). Dans tous les cas, il est indispensable d'allonger le temps de retour des cultures légumières.