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Auteur Amandine GATINEAU |
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Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15
Antoine BESNARD, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amandine GATINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15 est composée des articles suivants : - Grégory Fachon - Maraîchage - Ille-et-Vilaine ; - Conservation en maraîchage diversifié : entre compromis et optimisations ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - Tester des couverts végétaux en maraîchage bio : de l'engrais vert à la plantation dans un couvert ; - Serres chauffées : les évolutions règlementaires ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2.
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Maraîchage : La patate douce, une culture tropicale pour diversifier sa gamme
Julien TAUNAY, Auteur ; Amandine GATINEAU, AuteurLa demande en patate douce par les consommateurs augmente ces dernières années. Cet article fait le point sur la culture de cette plante tropicale en bio et sous nos latitudes. Deux variétés semblent particulièrement intéressantes : Beauregard et Bonita. Actuellement, il n'y a pas de certification bio, les plants produits sont non traités. Il est également possible d'autoproduire ses boutures : production en couche ou production sur nappe horticole, mais cela reste assez difficile. La mise en place de la culture au champ doit se faire sur un sol drainant et humide. La patate douce a besoin de 120 jours de période « chaude », et elle est très sensible au froid (elle meurt en dessous de 10 °C et les tubercules sont endommagés). Un sarclage est nécessaire en début de production. La patate douce est peu sensible aux maladies, hormis la pourriture. Enfin, il peut y avoir des dégâts par les taupins, rats et sangliers. La récolte se fait 120 à 150 jours après plantation. Elle est effectuée à la main avec une fourche bêche. La patate douce peut être stockée en un lieu frais (12 à 15 °C avec une humidité relative de 80 %). Cette culture est globalement assez peu gourmande en temps. Un tableau synthétique présentant les atouts et points de vigilance de cette culture est détaillé en fin d'article.
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L'occultation : une technique de désherbage qui fait ses preuves
Amandine GATINEAU, Auteur ; Alice REY, AuteurL'occultation consiste à couvrir le sol avec une bâche opaque, afin d'éliminer les adventices. Avant la couverture du sol par la bâche, le sol doit avoir été préparé comme pour un semis. Ainsi, les graines d'adventices germent, puis sont éliminées (du fait de l'absence de lumière). La bâche est de type polyéthylène noire non perforée ou toile hors sol. Cette technique demande d'anticiper car on laisse souvent la bâche un mois. L'humidité sous la bâche et la durée de pose sont deux facteurs clés de cette technique. Un essai, mené par le CTIFL et la Sérail, montre l'intérêt d'une double occultation pré-semis et post-semis et de l'utilisation d'une bâche en polyéthylène. Un agriculteur confirme les atouts de cette technique, mais souligne l'importance de la planification.