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Auteur Patricia HEUZE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (5)


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Changements climatiques : Retours sur les diagnostics et enquêtes de fermes bio en Grand Est
Patricia HEUZE, Auteur ; Camille GUILLOTEAU, AuteurEntre octobre 2020 et février 2021, Bio en Grand Est a réalisé une trentaine de diagnostics "climat-énergie", avec l'outil "Je diagnostique ma ferme", couplés à des enquêtes sur les pratiques d'adaptation au changement climatique et d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Les résultats ont permis d'engager des discussions avec les agriculteurs sur les marges de progrès possibles dans leur ferme, à la fois pour adapter leurs pratiques au changement climatique et pour contribuer à son atténuation. Bio en Grand Est a déjà mis en place des formations et participe à des projets sur ces thématiques.
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Dossier : Changement climatique et sécheresses : Quelles pratiques agricoles pour un usage sobre et solidaire de la ressource en eau ?
Patricia HEUZE, Auteur ; Camille GUILLOTEAU, AuteurLe changement climatique va impliquer des sécheresses plus longues et plus fréquentes. Les enjeux liés au partage de leau vont donc devenir de plus en plus cruciaux. En agriculture, le recours à lirrigation, grâce à des retenues deau, est une solution envisageable. Toutefois, est-elle viable dun point de vue environnemental, agronomique et économique ? Des éléments de réflexion et des points de vigilance sont à prendre en compte avant dopter pour cette solution : artificialisation du milieu, modification du cycle de leau (soustraction deau aux milieux avoisinants), impacts sur lamont et laval, évaporation plus importante, gouvernance et répartition de ces réserves en eau Dans tous les cas, des solutions agronomiques sont à développer. Amale Zeggoud, stagiaire à la FNAB en 2020 sur la gestion quantitative de leau en agriculture biologique, a identifié, en dehors de lamélioration des méthodes et matériels dirrigation, des pratiques agronomiques pour mieux gérer leau. Ces pratiques visent à : améliorer les propriétés du sol pour une meilleure régulation du cycle de leau ; décaler le cycle cultural afin desquiver des conditions hydriques défavorables ; augmenter la tolérance au stress hydrique du système de production. Elles reposent sur trois stratégies (évitement, esquive et tolérance) qui rassemblent un ensemble de pratiques.
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Développer la production biologique sur un territoire... et si on changeait dangle dapproche ?
Patricia HEUZE, AuteurBio en Hauts-de-France a construit loutil « SensiBio », qui vise à comprendre les facteurs psychosociologiques influençant le passage à lAB dans un territoire, afin dadapter ensuite des dispositifs publics territoriaux en faveur du développement de lagriculture biologique. Cet outil permet de réaliser une étude, basée sur léchange individuel, utilisant des grilles dentretien et danalyse, et abordant lagriculteur sous 2 angles : sa prédisposition au changement et son rapport au métier dune part (est-il plutôt entrepreneur, innovateur ou prudent ?) ; sa perception de lAB et des agriculteurs bio dautre part (sa position entre le rejet, lhésitation et lengagement en bio, sa connaissance et laccès aux acteurs bio, sa perception des freins).
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Dossier : Protection de l'eau : le réseau bio s'engage
Patricia HEUZE, AuteurDepuis plusieurs années, le réseau FNAB est engagé pour promouvoir l'AB comme solution pour protéger la ressource en eau. Le groupe de travail "Eau et Bio" qu'il a piloté, puis le programme du même nom, entre 2008 et 2010, ont permis de développer des outils et des connaissances pour faire connaître et reconnaître les atouts de l'AB dans la lutte contre la pollution de l'eau. En 2010, le dispositif des sites pilotes initie une dynamique et un cercle vertueux. En 2014, les 12 sites pilotes en place ont augmenté leur SAU en bio, puis dix nouveaux sites sont engagés dans le dispositif à la demande de collectivités locales. La FNAB siège désormais au Comité National de l'Eau, qui est consulté notamment sur les grandes orientations de la politique de l'eau. Le CGA de Lorraine, missionné par l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse, travaille actuellement sur l'amont du bassin versant de la Seille et sur plusieurs zones de protection de captages lorrains. Sur 2330 captages en Lorraine, 192 sont prioritaires au regard de leur pollution par les phytosanitaires et les nitrates. Les producteurs bio jouent un rôle dans l'identification d'autres territoires à enjeu eau où l'AB pourrait se développer. L'article propose un focus sur la DUP (déclaration d'utilité publique), outil de protection de captages contre les pollutions ponctuelles, ainsi que sur la stratégie des SDAGE, dans laquelle s'inscrit la mission des Agences de l'Eau.
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Dossier : L'eau, un bien commun à protéger
Patricia HEUZE, AuteurLa qualité de l'eau en Lorraine et au niveau national reste peu satisfaisante globalement, en raison notamment des pollutions d'origine agricole. L'agriculture biologique représente une solution efficace. Elle renvoie à un changement radical des pratiques, que les agriculteurs bio développent, obtenant une réduction nette de l'excédent en azote et des risques de lessivages. Le développement de l'AB passe toutefois aussi par une mobilisation politique, qui peut jouer un rôle important, en matière d'accès au foncier, de structuration de débouchés, d'accompagnement financier, etc. Plusieurs exemples, montrant une protection accrue de la ressource en eau en lien avec le développement de l'agriculture biologique, sont présentés : dans le Le Parc naturel régional de l'Avesnois (59), les Plaines et Vallées de Niort (79), ou dans la communauté de communes Seine-Eure (27)... Le dossier fait un état des lieux de l'urgence à agir en rappelant les mauvais indicateurs de la qualité de l'eau, les condamnations de l'État français par la Cour de justice européenne, ainsi que les surcoûts annuels engendrés, pour les ménages, par les pollutions d'origine agricole.