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Auteur Julia SICARD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (17)


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Dossier : L'élevage de porcs et de volailles : Quelles actualités en AB et en Grand Est pour 2022 ?
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; Chloé SCHNELLER, AuteurCe dossier traite des changements réglementaires 2022 en élevages de porcs et de volailles bio, ainsi que du développement des filières longues et courtes en Grand Est. Les points suivants sont abordés : - Hausse des prix de l'aliment bio, comment peut-elle être prise en compte par les producteurs ? ; - Des nouvelles de la filière porcine d'Unébio en Grand Est ; - Zoom sur les outils d'abattage et de transformation en porc bio dans le Grand Est, utilisables en circuits courts ; - En élevage de porcs, la méthode de castration évolue - y compris en AB ; - Grippe aviaire : un confinement contesté par le réseau bio ; - MTOOL : un outil à disposition des producteurs de volailles afin d'éviter le picage et d'améliorer le bien-être animal.
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Portrait : Rencontre avec Margot Valentin, jeune éleveuse nouvellement installée en chèvre laitière à Saint-Stail (88)
Julia SICARD, AuteurRencontre avec Margot Valentin, jeune éleveuse de chèvres bio en moyenne montagne, dans les Vosges (88), installée en 2021. Margot a choisi une race rustique et locale, la chèvre de Lorraine, pour son troupeau de 45 chèvres (en production laitière depuis 2022) qu'elle mène sur 15 ha de prairies permanentes de montagne et sur 7 ha de friches. Elle livre la totalité de la production de lait à une laiterie située à proximité. Après un an d'expérience, Margot fait évoluer l'alimentation de ses chèvres et a pour projet de faire des graines germées pour améliorer l'assimilation - et ainsi réduire la distribution - des concentrés. Dans cette interview, Margot raconte son parcours de formation et d'installation et partage ses conseils pour les porteurs de projets en caprins lait bio.
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Dossier : Diversifier sa ferme bio par des ovins, retours dexpériences en région !
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurA travers des retours dexpériences de producteurs bio du Grand Est, ce dossier illustre les intérêts de la diversification dune exploitation spécialisée par lintroduction dun troupeau ovin. Ainsi, Nathan Muller (67), viticulteur, et Marc Rolli (68), arboriculteur, font pâturer leurs parcelles par un troupeau de moutons appartenant à des éleveurs proches de leurs exploitations. Chez le viticulteur, le pâturage, de fin juin à mi-août à raison de 150 moutons/ha, pendant 2 à 4 jours par parcelle, permet notamment de gérer lenherbement et leffeuillage. Chez larboriculteur, les 25 ha de pommiers sont pâturés à lannée, avec un chargement de 100 brebis sur 2 à 3 ha pendant 2 à 3 jours, les brebis mettant bas en extérieur. Ceci permet daider à gérer lenherbement, doù une récolte facilitée, mais cest aussi un plus pour réduire la pression du carpocapse et de la tavelure. Autre retour dexpérience : celui dun GAEC en bovins lait, dans les Ardennes, qui sest diversifié avec la création dun atelier ovins viande, permettant ainsi linstallation dun autre actif. Ceci a conduit à une meilleure valorisation des fourrages, à une gestion du parasitisme et des performances animales améliorées, surtout pour les ovins, ainsi qu'à la création dune nouvelle source de revenus. Lintroduction dun troupeau ovin dans un système en polyculture-élevage bovin lait fait lobjet dune étude par lINRAE de Mirecourt, avec lobjectif dêtre autonome (0 aliments achetés) et économe (100 % plein air, conduite à lherbe toute lannée), avec le choix dintervenir le moins possible sur le troupeau ovin. Les résultats 2019 sont intéressants, lobjectif plein air intégral ayant été atteint. Néanmoins, intégrer un atelier ovin aux côtés de bovins demande de réfléchir aux dates de mises bas pour répartir la charge de travail, de prévoir des investissements pour des clôtures et un système dabreuvement adapté aux deux espèces, de développer le pâturage tournant et de réfléchir à la commercialisation des agneaux.
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Dossier : Règlementation bio : Comment ça marche ? Pourquoi un nouveau règlement européen ? Ce qui change pour les producteurs en 2022 !
Julia SICARD, Auteur ; Léo TYBURCE, AuteurCe dossier fait le point sur les nouvelles règles européennes qui vont s'appliquer pour les opérateurs bio à partir du 1er janvier 2022. La FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) travaille à la réalisation de fiches règlementation pour chaque production, avec l'ensemble des normes issues des règlements européens, afin de faciliter l'appropriation des nouveaux règlements par les producteurs bio. Les modifications majeures sont présentées, pour la production végétale et pour la production animale, en relevant certaines avancées par rapport au règlement précédent. A noter que le champ d'application de l'AB va s'élargir à de nouveaux produits, comme, par exemple, le sel, la cire d'abeille ou encore les bouchons de liège.
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Rencontre avec Justin Cocqueron, jeune éleveur installé sur la ferme familiale en porc bio
Julia SICARD, AuteurAprès une licence en conception mécanique assistée par ordinateur, Justin Cocqueron a fait le choix de revenir sur la ferme familiale en vaches laitières bio (54) et de s'y installer. Il y a créé un atelier de porcs bio en dimensionnant la taille de lélevage en fonction des céréales produites sur la ferme. Lobjectif est de tendre, pour les truies, vers le 100 % dautonomie avec les céréales de la ferme, pour l'aliment et pour la paille. 30 ha lui suffisent pour 48 truies si les récoltes sont correctes. Il a choisi d'être naisseur. La vente de ses porcelets se fait quasi exclusivement aujourdhui à un engraisseur bio en Haute-Marne. Justin regrette le manque d'élevages naisseurs en porcs bio, ce qui conduit les engraisseurs à acheter des cochettes conventionnelles quil faut convertir en bio. Ce sont souvent, explique-t-il, des races et des animaux peu adaptés au bio, "trop poussés", avec de nombreux porcelets nés par portée et des animaux issus de bâtiments chauffés. Il souhaite, à lavenir, renouveler son troupeau avec des animaux adaptés à ses conditions délevage et à ses objectifs de production. Il partage quelques conseils pour s'installer en porcs bio.
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Dossier : Elever des porcs bio dans le Grand Est
Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurLa région Grand Est comptait, fin 2018, 50 ateliers porcins biologiques, dont 80 % de diversification. 50% des éleveurs engraisseurs ont un outil de transformation à la ferme, les élevages en filière longue étant plus rares. Cependant, un point dactualité inquiète, en particulier les éleveurs bio de plein air : la présence de cas de Peste Porcine Africaine en Belgique. Or, les risques de propagation sont importants avec la forte population de sangliers présente sur le territoire français. Pour nombre dacteurs, les mesures de prévention prises en France ne semblent pas adaptées, ne prenant notamment pas en compte les spécificités de lAB ou du plein air. Au final, en cas dépidémie, cela risque damener un coup darrêt pour lélevage porcin de plein air. Ce dossier sachève par un zoom technique sur lalimentation des porcs bio, avec notamment des retours de la recherche et déleveurs sur lutilisation de fourrages dans la ration, sous forme denrubannage par exemple, ou encore de pâturage.
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Dossier : Pas de lait de chèvre sans viande de chevreau
Danaé GIRARD, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Adeline WIMMER, AuteurPas de lait de chèvre sans mise bas. Mais que faire des chevreaux et des chèvres de réforme issus délevages bio, dans un contexte de demande croissante de lait mais sans vrai débouché pour la viande caprine biologique ? En France, les opérateurs dengraissement et dabattage des chevreaux sont surtout dans lOuest ou en Rhône-Alpes et tous conventionnels. Nombre déleveurs bio sont obligés de vendre leurs cabris en conventionnel faute dalternative. Une étude menée en Alsace auprès de 26 éleveurs, dont 9 en AB, montre que 50 % des chevreaux et des chèvres de réforme sont valorisés directement par les éleveurs eux-mêmes (vente directe, restauration ). En plus de la question du débouché pour les chevreaux, sajoute celle de leur alimentation. Quelles alternatives au lait maternel, très rentable sil est vendu ou transformé en fromage : lait en poudre bio, lait de vache bio ? La solution choisie impacte fortement les coûts délevage. De plus, le nouveau cahier des charges rend certains laits en poudre non utilisables, à partir du moment où ils contiennent des matières premières dorigine végétale ou des composants chimiques. En Alsace, dans ce contexte, les éleveurs se sont engagés dans une réflexion collective pour trouver des solutions : ateliers dengraissement des chevreaux bio collectifs, outils dabattage et de transformation bio locaux, liens avec les fermes-auberges, lactations plus longues pour réduire les naissances
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
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Rencontre avec Valentine Martin, jeune éleveuse nouvellement installée en brebis laitière dans les Vosges
Julia SICARD, AuteurAprès son Baccalauréat, Valentine Martin a voyagé, en France et dans le monde, où elle a effectué de nombreux "petits boulots" dans le domaine agricole : foins manuels en Norvège, récolte de châtaignes en Corse, service de remplacement en élevage caprin dans le Gard... Puis elle a passé un BPREA, suivi d'une spécialisation en ovin - production d'agneaux d'herbe, puis d'une autre en transformation fromagère, dans le Jura. Petit à petit, l'idée de s'installer a germé. Elle s'est finalement installée en 2018 (SCEA Merveille du Mouzon, 88), en bio, sur la ferme de son père (en bio depuis 2005). Elle élève 230 brebis viande (Texel) et 70 brebis laitières (Lacaune, quelques Manech à tête rousse), et transforme le lait de ses brebis en fromages et yaourts qu'elle vend en circuits courts.
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Dossier : Le pâturage des chèvres sous toutes les coutures
Julia SICARD, Auteur ; D. GIRARD, AuteurPlusieurs freins font que, malgré une demande forte, les élevages caprins biologiques se développent timidement : autonomie, pâturage, parasitisme Cet article expose les éléments clés à avoir en tête concernant deux thèmes : i) le pâturage et lautonomie fourragère, et ii) le parasitisme. La façon d'estimer son degré dautonomie fourragère selon les besoins de son troupeau et le potentiel de ses pâtures est présentée, ainsi que celle permettant d'utiliser au mieux ses surfaces pastorales. Côté gestion du parasitisme, certains grands principes sont à retenir : favoriser léquilibre parasite-hôte, sélectionner les animaux les plus résistants, stimuler limmunité (ex. par des oligoéléments), connaître les parasites et leur cycle, avoir de bonnes pratiques au pâturage (ex. ne pas sortir les animaux en période humide), recourir au pâturage tournant dynamique qui limite les risques dinfestation, ou encore limiter limpact des traitements sur lenvironnement (ex. : réduire la toxicité des crottes pour les insectes coprophages en cas de traitement antiparasitaire en gardant les animaux en bâtiment pendant 3 à 7 jours).
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Rencontre avec Anne Ney, éleveuse de volailles bio à Manonvillers (54)
Julia SICARD, AuteurAnne Ney s'est installée en 2014, en reprenant 14 ha de foncier au moment de la retraite de son oncle, en polyculture-élevage. Elle s'est lancée dans l'élevage extensif de volailles (chair et pondeuses) avec vente directe et quelques cultures de céréales et de pommes de terre. Aujourd'hui, sa SAU est de 26 ha. Le financement du projet a abouti grâce à la contractualisation avec 3 AMAPs, ce qui a convaincu le banquier, frileux au départ. Grâce aux échanges avec un couple d'agriculteurs bio voisins qui l'ont soutenue et encouragée, et aussi parce que ses terres étaient exemptes de tous produits chimiques, elle s'est décidée pour une production bio et, aujourd'hui, elle se rapproche de Nature & Progrès pour aller encore plus loin dans les valeurs sociales qu'elle défend.
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Dossier : La chèvre : un herbivore pas comme les autres, et qui a le vent en poupe en bio !
Julia SICARD, AuteurLélevage caprin bio en France est en progression : le nombre de fermes avec des chèvres bio a augmenté de 6 % entre 2015 et 2016. Avec une moyenne de 57 chèvres par élevage, le troupeau caprin bio représente 7 % du cheptel national (contre 57 % en Allemagne). 73 % des fermes transforment leur production, chiffre qui illustre bien le fait que cette filière est très orientée sur la vente directe et la transformation à la ferme. En filière longue, la collecte de lait caprin bio ne représente encore quun pourcent de la collecte nationale. Ces grandes tendances se retrouvent aussi notamment en Lorraine. Deux freins peuvent être mis en avant au développement de cette production : le pâturage et le parasitisme. Les avantages du pâturage sont pourtant nombreux et, bien géré (notamment en évitant le surpâturage), limpact sur le parasitisme peut être bien contrôlé. Certes, la chèvre a un système immunitaire moins performant que celui du mouton ou de la vache. Quelques conseils liés au pâturage des chèvres sont dispensés dans cet article.
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Dossier : Tout est bon dans le cochon et pour son alimentation (enfin presque)
Julia SICARD, Auteur23 ateliers porcins bio se répartissent sur le territoire lorrain. Ce panorama de la production et des outils régionaux (abattoirs...) pour l'élevage porcin bio en Lorraine précise qu'actuellement, 6 ateliers naisseurs vendent des porcelets bio, 3 abattoirs et 3 opérateurs découpe / transformation sont certifiés bio (+ 4 abattoirs ou ateliers transformation en zone limitrophe de la Lorraine). Pour alimenter les porcs, les élevages de porcs lorrains sur fermes diversifiées utilisent, jusqu'à hauteur de 25 % de la ration totale, du petit lait de fromagerie, des issues de tri de céréales, du glanage des fins de planches de maraîchage, des glands et des pommes, du pâturage de prairies temporaires... L'utilisation de ces matières traditionnelles dépend des objectifs choisis sur la ferme (autonomie et valorisation des co-produits, commercialisation en vente directe et recherche d'hétérogénéité chez les porcs, TMP (taux de muscle des pièces) et performances souhaitées pour une valorisation en filière longue, etc.) Un tableau présente l'équivalent quantité en céréales + matière sèche de certaines matières premières traditionnelles et aliments grossiers, ainsi que des conseils pour les intégrer dans la ration. Un focus permet ensuite de connaître l'expérience en cours à la ferme expérimentale bio de l'INRA de Mirecourt, qui porte sur l'utilisation du pâturage tournant en élevage porcin.
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Dossier : Le bien-être animal chez les volailles : de lélevage de poussins mâles au pâturage
Julia SICARD, AuteurQuinze éleveurs français ont effectué un voyage outre Rhin avec Bioland (marque allemande pour l'AB) pour observer et échanger sur les pratiques déleveurs de volailles. Cette dernière, qui regroupe 5800 éleveurs et 1000 transformateurs, se caractérise par un cahier des charges plus strict que le cahier européen. Ainsi, Bioland interdit la mixité bio/non bio sur les fermes, limite à 6000 le nombre de poules par élevage et applique un lien au sol plus fort : 50 % de lalimentation doit être issue dun périmètre de 50 km. Bioland mène également des projets de recherche sur les volailles : prolongement de la durée de vie, les installations mobiles ou le bien-être animal. Ainsi, lallongement de la durée de vie des poules pondeuses semble une piste prometteuse : par exemple, les poules plus âgées pondent de plus gros ufs que les jeunes ou ont des besoins alimentaires moindres. Bioland travaille aussi sur la sélection dune race mixte qui permettrait de produire des ufs tout en limitant labattage des mâles, ces derniers pouvant alors être valorisés pour la viande. Comme le montrent aussi des actions de recherche en France, les parcours peuvent être des atouts : apport daliments, facteur de bien-être ou de meilleures performances des animaux Cest ce quillustre le cas des deux élevages allemands présentés dans ce dossier. Lun a un parcours très diversifié avec des arbustes, des haies, des arbres fruitiers, du maïs, un couloir de grattage... Le second est basé sur le principe de bâtiments mobiles, installés sur des prairies permanentes et déplacés tous les 10 jours (pâturage tournant dynamique), permettant ainsi un pâturage en alternance avec des vaches allaitantes.
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Etude des freins et motivations à la conversion à l'AB
Pauline LEBLANC, Auteur ; Julia SICARD, Auteur | LAXOU (Les Provinces, Espace Picardie, 54 520, FRANCE) : CGA DE LORRAINE | 2014Ce travail s'inscrit dans un projet global de développement de la filière Grandes Cultures Bio en Lorraine, mené conjointement par la Chambre Régionale d'Agriculture de Lorraine, le CGA de Lorraine et Coop de France Lorraine. Il a pour objectif d'identifier, grâce à un travail d'enquête auprès des producteurs, quels sont les principaux freins et motivations à la conversion à l'AB des exploitations lorraines à dominante grandes cultures. Ce travail donnera lieu à un plan d'actions impliquant les producteurs, les acteurs de la filière et de l'accompagnement, et aura pour but de développer de façon pérenne la filière grandes cultures biologiques en Lorraine.