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Auteur Rémi COLOMB |
Documents disponibles écrits par cet auteur (18)


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Produire ses plants maraîchers sur la ferme : pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurGagner en autonomie, apporter de la souplesse dans son calendrier cultural, choisir sa gamme variétale, générer un revenu supplémentaire par la vente de plants... font partie des raisons qui peuvent conduire un maraîcher bio à souhaiter produire ses plants lui-même. Si de nombreuses expérimentations se développent et si les façons de faire sont nombreuses en fonction de la situation, il existe cependant quelques points incontournables. Le réseau FRAB AuRA propose régulièrement des formations sur la production de plants maraîchers à la ferme. Dans cet article, les conditions pour se lancer sont exposées, puis des exemples de pratiques sont présentés en prenant appui sur l'expérience de 3 maraîchers bio : Rémy Valeix (26), Corinne Pigeard (63) et Edouard Mortier (43). Un tableau expose les itinéraires techniques de la production de plants des maraîchers.
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Produire ses plants maraîchers sur la ferme : Pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurCet article partage les témoignages de maraîchers bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui ont fait le choix de produire leurs propres plants. Les raisons sont variées et souvent personnelles. En effet, si produire ses propres plants apporte souplesse et autonomie, c'est un atelier supplémentaire et chronophage à gérer et à maîtriser, et qui demande une certaine technicité. A titre d'exemples, la technique du greffage de plants maraîchers est présentée à travers le témoignage de Rémy Valeix, installé dans la Drôme, de même que la production de plants de poireaux, pratiquée par Corinne Pigeard, dans le Puy-de-Dôme, et Édouard Mortier, en Haute-Loire. Pour accompagner les maraîchers et les porteurs de projets dans ce choix, le réseau FRAB AuRA propose des formations spécifiques.
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Évaluer, comprendre, connaître son sol : Le sol : pilier des agro-éco-systèmes biologiques
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Rémi COLOMB, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurLe sol est la clé des agro-écosystèmes : il faut nourrir le sol pour nourrir les plantes, pour nourrir les hommes et les animaux. En maraîchage bio, des analyses de sol, réalisées régulièrement, permettent de mieux appréhender lévolution de la fertilité dun sol, dajuster ses apports, ainsi que ses pratiques. Pour cela, deux grand types danalyses sont préconisés : 1 - une analyse chimique et physique complète, qui apporte des informations sur les macroéléments, les oligo-éléments et sur les caractéristiques physiques du sol (cest lanalyse minimale à effectuer) ; 2 - une analyse biologique complète, qui reprend les résultats dune analyse chimique et physique, tout en mesurant en plus le potentiel dévolution de la matière organique et de la vie du sol (cette analyse plus globale doit permettre de faire évoluer ou de conforter ses pratiques). Pour observer, comprendre, anticiper et mieux piloter un sol, il est possible dappliquer la méthode Hérody. Cette méthode associe des observations de terrain et des analyses spécifiques en laboratoire. Les principes sur lesquels elle repose sont détaillés et un focus est réalisé sur les différentes fractions de la matière organique (MO), identifiées et analysées avec cette méthode : MO actives, humus stable, MO fugitives, MO inactives, MO insolubilisées.
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Faire évoluer ses pratiques : Adaptation au changement climatique en maraîchage biologique
Rémi COLOMB, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, Auteur ; Céline VENOT, Auteur ; ET AL., AuteurL'ADABio accompagne des maraîchers bio d'Auvergne-Rhône-Alpes dans l'adaptation de leurs pratiques face au changement climatique. En 2020, des bilans de campagne maraîchage ont tout d'abord permis de dresser une liste de solutions techniques existantes (aération des serres, adaptation des calendriers culturaux, développement de la biodiversité fonctionnelle...) et d'autres à tester. Des visites techniques ont ensuite été organisées. Retours thématiques sur plusieurs d'entre elles : - Itinéraires techniques des cultures estivales conduites en plein champ (GAEC La Amapola et EARL Saint-Sauveur, en Isère) ; - Gestion climatique sous-abris : Comparaison filet d'ombrage vs blanchiment (EARL Saint-Sauveur (38) et Ô P'tits Légumes (74)). Un article est ensuite consacré au GIEE "Aménager sa ferme et améliorer ses techniques maraîchères pour s'adapter et lutter contre le réchauffement climatique", constitué par la FRAB AuRA pour permettre aux agriculteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes de s'entraider dans leurs démarches d'adaptation. Un encadré revient sur le 1er Salon du maraîchage, légumes et fruits bio d'Auvergne, qui a eu lieu, le 29 septembre 2020, au Lycée agricole de Marmilhat (63) et qui proposait notamment 2 conférences sur le réchauffement climatique.
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Fertilité des sols en maraîchage, tour dhorizon du groupe MaraîSol 74
Céline VENOT, Auteur ; Rémi COLOMB, AuteurEn Haute-Savoie, lADABio accompagne un groupe de 14 maraîchers sur la thématique de la fertilité des sols. Une première formation a été dispensée, en 2018, sur la fertilité des sols et sur linterprétation des analyses de sol. En 2019, une deuxième formation a été organisée pour approfondir les interprétations et échanger sur des pratiques culturales permettant daméliorer la fertilité des sols. Plusieurs enjeux ont ainsi été identifiés (excès de Ca, manque de Ca, manque de K, excès de Mg, amélioration de la structure, amélioration du taux de MO) et des leviers leur ont été associés. En parallèle, des maraîchers ont présenté les résultats dessais quils avaient mis en place pour mieux gérer lenherbement, tout en favorisant leur sol. Les Jardins du Taillefer ont testé le semis de carottes sur un lit de compost de déchets verts : ils sont plutôt satisfaits de cette technique, mais soulignent quil faut faire attention au moment de limplantation car ce compost est assez séchant. Le Pré Ombragé a expérimenté le semis de carottes sur un paillage de chanvre tissé recouvert de compost de déchets verts : le producteur est très satisfait du résultat mais cette pratique est un peu onéreuse. Le bouquet Savoyard a testé la plantation de mâche sur un tapis de chanvre tissé : lirrigation est indispensable car le chanvre retient leau.
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Auxiliaires de culture : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage
Pauline BONHOMME, Auteur ; Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurLes auxiliaires naturels sont nombreux en maraîchage : mammifères (hérissons, chauve-souris), oiseaux (rapaces, mésanges), arachnides, insectes, nématodes, champignons et bactéries. Les insectes auxiliaires peuvent être favorisés par la présence de bandes fleuries, des plantes relais et des techniques de transfert. La composition des bandes fleuries doit offrir aux auxiliaires du pollen et du nectar tout au long de lannée. Elles doivent contenir des espèces végétales attractives, précoces, à floraison longue, qui font de la concurrence aux adventices et dont les graines sont disponibles. Les établissements semenciers proposent des mélanges prêts à lemploi, mais il est également possible de créer son propre mélange, notamment en saidant dun tableau récapitulatif réalisé dans le cadre du projet Muscari. Pour maintenir la population dinsectes en période froide, des plantes relais peuvent être utilisées. Pour augmenter le nombre dauxiliaires à certains endroits (ex : dans les serres), il est possible de générer des transferts dauxiliaires, via différentes techniques : arrachage des bandes fleuries, dépôt des plantes coupées
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Maraîchage : La gestion de l'enherbement au cur des bilans de campagne
Rémi COLOMB, AuteurEn maraîchage bio diversifié, les maraîchers cherchent des solutions techniques et mécaniques pour la gestion de lenherbement afin de réduire le temps de travail et de gagner en précision et en confort. LADABio a mis en place une enquête pour mettre en évidence les réussites, les échecs et les besoins daccompagnement des producteurs. La synthèse des résultats a servi de base déchanges pour deux bilans de campagne effectués en Isère et en Haute-Savoie. Plusieurs retours ou astuces sont évoqués dans cet article : loccultation ne fonctionne pas toujours au printemps sur amarantes, chénopodes et digitaires ; leffet allélopathique dun couvert de seigle est souvent relatif ; certains outils classiques sont efficaces sur la ligne de culture (désherbage thermique, doigts désherbeurs, bineuse, herse étrille). Ces retours sont suivis par le témoignage de Cyril et Barbara, maraîchers bio diversifiés en Haute-Savoie, qui mettent en place une transition énergétique sur leur ferme et ont testé des tracteurs électriques.
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Plein phare sur la Drosophila suzukii : Le sujet focus de la première journée technique CTIFL petits fruits et les essais des producteurs bio
Rémi COLOMB, AuteurLe 10 octobre 2018, avaient lieu les premières rencontres techniques nationales en petits fruits organisées par le CTIFL. Après avoir fait un point sur les besoins du marché et sur les dernières connaissances techniques dans la conduite des cultures en agroécologie, un focus a été réalisé sur la gestion de la drosophile suzukii. Laccent a été mis sur limportance de combiner plusieurs méthodes de lutte, que ce soit en conventionnel ou en bio, pour arriver à faire baisser la pression exercée par ce ravageur (prophylaxie, biocontrôle, lutte biologique, lutte physique, génétique). Des témoignages sont venus enrichir ces présentations, comme celui de Marjolaine et Dominique Roybon, arboriculteurs et producteurs de petits fruits diversifiés bio en Isère. Ils utilisaient des pièges installés sous le feuillage de leurs fraisiers (sous abris), mais ils nétaient pas satisfaits de leur efficacité. En 2018, ils ont testé des filets AltDroso : ils nont quasiment pas eu de pertes et ont gagné en qualité. Dautres solutions devraient aussi être prochainement testées par des producteurs : le groupe Dephy Ferme Framboise va essayer la lutte biologique avec des lâchers de Trichopria, et un producteur de myrtille en Corrèze (Denis Genier) testera des diffuseurs dhuile essentielle dail.
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Les houes maraîchères s'offrent un banc d'essai
Rémi COLOMB, AuteurLADABio (Rhône-Alpes) a établi, en 2017, un comparatif assez complet de différents modèles de houes maraîchères lors d'une démonstration participative. Deux témoignages de maraîchers qui utilisent couramment cet outil accompagnent cet article. Les houes maraîchères permettent de désherber mécaniquement les inter-rangs avec précision. Elles sont répandues en raison de leur légèreté, leur maniabilité et leur taille modeste. Toutefois, il existe de nombreux modèles dans le commerce ou en autoconstruction et il est difficile de choisir celui en adéquation avec ses besoins sans avoir pu le tester. Cest pour cette raison que lADABio (Rhône-Alpes) et ses partenaires ont organisé une journée de démonstration participative qui a réuni dix modèles différents (achetés ou autoconstruits). Chaque propriétaire a pu présenter son outil avant de le tester au champ et les participants ont pu remplir une fiche avec leurs observations suivant différents critères (polyvalence, ergonomie ). Ces annotations ont permis détablir un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients des différents modèles.
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Réussir ses engrais verts en maraîchage bio diversifié
Rémi COLOMB, AuteurSi les services rendus par les engrais verts sont incontestables, les fermes en maraîchage biologique diversifié peinent à sapproprier cette technique de couverture des sols en raison bien souvent du manque de surface ou doutillages adaptés pour limplantation et la destruction des engrais verts. Dans cet article, deux maraîchers bio isérois apportent leur expérience des engrais verts, détaillant itinéraires techniques et règles de décision, intérêts et difficultés de cette pratique. Alors qu'Anthony Fouqueau, qui implante du sorgho lété et un mélange seigle/vesce à lautomne, cherche de nouveaux itinéraires pour réduire les populations de taupins favorisées par la présence de lengrais vert, le GAEC La Amapola, quant à lui, teste différentes espèces pour réussir à gérer la destruction de lengrais vert, principale difficulté liée à son contexte pédoclimatique humide.
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Retour d'une ferme québécoise en maraîchage bio-intensif sur petite surface : Jean-Martin Fortier, Les Jardins de la Grelinette au Québec (CA)
Rémi COLOMB, Auteur ; Pauline BONHOMME, AuteurJean-Martin Fortier a partagé son expérience lors d'une formation organisée par l'ARDAB. Sur un terrain de 2 ha au total, dont une partie boisée, il cultive 0,8 ha en maraîchage bio. Sa méthode "bio intensive" est une approche pour augmenter la productivité par m2. Au cours de l'intervention, des facteurs de réussite de son système ont pu être identifiés.
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Réussir une culture de carotte : L'indispensable "faux-semis" !
Rémi COLOMB, AuteurEn maraîchage bio, la culture des carottes est exigeante, son implantation longue, et le temps passé en désherbage, notamment manuel, peut devenir très important. Afin de limiter ce dernier, les techniques préventives sont la clé de réussite. L'article s'intéresse à la technique des "faux semis". Selon les contextes de production et les équipements, les pratiques sont parfois différentes : faux semis détruit mécaniquement, faux semis détruit par occultation, solarisation, ou désherbage thermique. Quatre témoignages de maraîchers bio, installés en Savoie ou dans l'Isère, apportent des éclairages sur ces pratiques.
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La libre cueillette à la ferme : un levier de développement pour une exploitation en maraîchage biologique ? : Témoignage : Baptiste Barral, maraîcher à Succieu - Les Eparres (38)
Rémi COLOMB, Auteur ; Stacy BOURRELY, AuteurBaptiste Barral, maraîcher bio en Isère, a développé la libre cueillette sur son exploitation (1,7 ha de maraîchage plein champ et 110 m2 de serres). C'est son père qui avait mis en place ce fonctionnement, et Baptiste, très attaché au contact direct avec les consommateurs, a souhaité le conserver. Pour rendre encore plus cohérente sa démarche de production, il a décidé de convertir l'exploitation en bio. Il donne aussi la possibilité aux consommateurs de commander des paniers personnalisés, à récupérer à la ferme une fois par semaine. Il a également intégré deux Amap. Il explique, dans l'article, comment il organise et planifie ses plantations, entre cultures destinées à la cueillette et cultures réservées à la confection des paniers ou aux Amap, mais aussi comment il gère la libre cueillette. Il apporte son témoignage sur les atouts et les contraintes de la libre cueillette, ses stratégies pour la développer, tout en se satisfaisant d'avoir maintenu un équilibre, qu'il juge bon actuellement, entre ces trois modes de distribution.
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Mutualiser les productions : Clé de voûte pour le maraîchage
Rémi COLOMB, AuteurDeux témoignages sont présentés ici. Antonin Benyacar s'est installé en 2010 en maraîchage biologique, à Brangues (38), sur un territoire où l'enjeu eau a été reconnu comme prioritaire. Il cultive une surface 4,5 ha, intégrée sur les terres de l'exploitation de Patrick Vacher, céréalier bio, qui met aussi à sa disposition une partie des bâtiments et un peu de matériel. Avec d'autres maraîchers de son secteur, il a entrepris dès 2011 une démarche de mutualisation d'une partie de leur production. Cette organisation, qui demande une attention particulière, notamment en termes de frais logistiques et de temps de travail, leur permet de répondre, ensemble, à une partie du marché des magasins spécialisés Biocoop de Savoie, de Haute-Savoie et d'Isère, et, individuellement, à d'autres marchés en circuits semi-longs. En 2010, les maraîchers du GAEC de la Pensée Sauvage, qui manquaient de surface pour produire leurs pommes de terre, se sont rapprochés d'un voisin laitier bio. Rémi Martin, qui s'est installé en maraîchage l'année suivante, a rejoint cette entente. Témoignage.
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Le paillage plastique : entre éthique, viabilité et vivabilité !
Rémi COLOMB, AuteurLorsqu'Adrien Cochet, maraîcher bio dans l'Isère, a commencé son activité, il n'a pas utilisé la technique du paillage plastique. Cette technique, controversée en agriculture biologique, est pourtant souvent bien utile, de par ses atouts techniques et économiques pour la plupart des systèmes maraîchers. C'est pourquoi, depuis 2 ans, Adrien Cochet reconsidère la technique du paillage plastique et s'est mis à l'utiliser sur son exploitation. Il en explique les raisons (gain de temps, de rendements...) et apporte son témoignage sur les différents aspects de cette pratique. Ainsi, il a participé, dans le cadre de l'Atelier Paysan, à la conception d'une dérouleuse open-source.