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Auteur Arnaud FURET |
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Vignerons du monde : Equinox : Constantin Stratan : Le renouveau des cépages moldaves
Arnaud FURET, AuteurLa viticulture est présente en Moldavie depuis au moins 7000 ans. Elle sest fortement développée après la Seconde Guerre Mondiale, sous le régime soviétique. Elle était alors basée sur la production de gros volumes via limplantation de cépages internationaux. Aujourdhui, de petits domaines apparaissent et créent des vins de qualité en jouant le jeu du renouveau des cépages. Cest le cas du domaine de Constantin Stratan. Après avoir travaillé dans de grandes caves, Constantin Stratan a décidé de sinstaller en 2006. Il commence tout dabord son activité en conventionnel, et se tourne très vite vers lagriculture biologique, après sêtre documenté sur les effets des produits chimiques. Il entame sa conversion en 2010, et propose sa première cuvée bio en 2013. Que ce soit à la vigne ou au chai, Constantin Stratan essaye daller au plus simple, en intervenant juste quand il faut, mais en surveillant et en effectuant des ajustements. Ses vignes sont enherbées (flore spontanée) et le couvert est géré par de simples tontes. Le vigneron aimerait néanmoins approfondir la thématique des engrais verts et des couverts végétaux. Les problématiques sanitaires sont peu nombreuses sur son vignoble, notamment grâce à la présence de nombreux auxiliaires. La maladie qui pose le plus de problèmes reste le mildiou, et Constantin Stratan cherche à faire progresser sa stratégie pour réduire les doses de cuivre utilisées. Il développe les cépages autochtones, même si loffre reste peu développée. Le cépage Reara neagra est maintenant facilement accessible, mais le vigneron est quasiment le seul à utiliser le Zghihara, et va prélever lui-même des greffons sur de vieilles vignes.
Vignerons du monde : Vignoble Pigeon Hill : Manon Rousseau et Kevin Shufelt : Un vignoble dans le froid de la Belle Province
Arnaud FURET, AuteurManon Rousseau et Kevin Shufelt ont tout dabord été polyculteurs-éleveurs au Québec, avant de changer lorientation de leur ferme, en 2008, en devenant viticulteurs au travers de la plantation de cépages adaptés aux températures extrêmes (variétés hybrides, comme le Frontenac, qui peut résister jusquà 36 °C). Dès le départ, ils ont conduit leur domaine, nommé le vignoble Pigeon Hill, en agriculture biologique avec également des techniques biodynamiques. Ce domaine est maintenant constitué de 5 ha. Afin de favoriser la résistance au froid et aux gelées printanières (en plus du choix variétal), la vigne est conduite selon des méthodes « high cordon » développées dans le nord des États-Unis (plus précisément dans lÉtat du Vermont et dans lÉtat de New York). Cest un système en cordon haut, avec une partie en taille courte et une partie en taille longue avec des baguettes. Du fait des variétés plantées, la pression en maladies est faible et la quantité de cuivre utilisée est minime. En revanche, la pression en ravageurs est forte : altises, scarabées des rosiers, scarabées japonais A lécoute de la nature, ces vignerons sinspirent de la biodynamie et de la permaculture pour améliorer leurs pratiques. Comme lhistoire viticole est encore très récente sur ce territoire, ces deux vignerons expérimentent de nouvelles pratiques en permanence.
Alternatives, compléments, stratégies adaptées Comment diminuer lusage du cuivre ?
Arnaud FURET, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Bien que la stratégie de protection de la vigne doive être réfléchie de manière globale (contexte pédoclimatique, sensibilité des cépages ), une règle sapplique à tous : être vigilant au moment de la chute des capuchons des fleurs. Les baies néoformées sont très sensibles et doivent être protégées. Par ailleurs, divers produits alternatifs au cuivre ont été testés ces dernières années, avec un constat : il est impossible de se passer de cuivre sans prendre des risques importants. Néanmoins, certains de ces produits, associés à de faibles doses de cuivre, apportent une protection efficace : décoction de prêle ou de bourdaine, infusion de saule ou de reine-des-prés, extrait fermenté dortie Largile et le lithothamne, qui assèchent le milieu, présentent également un intérêt. Cependant, les produits utilisés ne sont pas la seule clé du succès : la qualité de la pulvérisation et le positionnement des traitements sont également essentiels. Il est aussi possible de recourir à des moyens de protection physiques, tels que la mise en place de bâches de manière automatisée en cas de pluie. En complément de cet article, David Giachino (vigneron biodynamiste en Savoie) explique sa stratégie pour diminuer son utilisation de cuivre.
Au Biau Jardin de Grannod, en Saône-et-Loire : « Des techniques de conservation économes »
Arnaud FURET, AuteurEn maraîchage bio, la réussite repose à la fois sur la culture, la préparation, la vente, mais aussi sur la conservation des légumes. Pascal Pigneret et sa compagne, Françoise Gauthier, sen sont vite aperçus. Ces derniers se sont installés, en 1979, en Saône-et-Loire et, dès 1980, Pascal Pigneret sest rendu compte, après un bilan comptable, que durant sept mois de lannée, 60 % de son chiffre daffaires provenaient des légumes de garde. Il en a déduit que le stockage était un levier très important pour la viabilité de son système. Il a alors réfléchi à un bâtiment de stockage bioclimatique, basé sur linertie, avec des performances thermiques et logistiques optimales (ce bâtiment est présenté dans larticle). En 2003, Dominique Berry, conseiller en maraîchage bio à la Chambre dagriculture du Rhône, avait organisé une visite de ce bâtiment : les producteurs étaient intéressés, mais aucune construction similaire na été réalisée. En 2019, lArdab a organisé de nouveau une visite, car, depuis cinq ans, les producteurs bio semblent de plus en plus se rendre compte de limportance du stockage. Matthieu Gauthier, le fils de Pascal Pigneret et Françoise Gauthier, qui a repris la ferme, précise quune bonne conservation commence dès la récolte. Il décrit la méthode quil emploie sur les courges et les oignons.
Biocontrôle, sélection variétale, agronomie : Gérer la pression fongique en céréales bio
Arnaud FURET, AuteurDeux principales maladies peuvent causer des dégâts sur les céréales à paille (notamment le blé panifiable) : la septoriose et les rouilles. Comme la septoriose est directement liée à la nutrition azotée des cultures, elle pose peu de problèmes en bio. En revanche, les rouilles (jaune et brune) sont plus fréquentes. La plupart des céréaliers bio se passent de traitement car leur stratégie de lutte repose essentiellement sur lagronomie : rotation des cultures adaptée, fertilisation maîtrisée, variété appropriée Néanmoins, selon David Stephany de lAdabio, certains producteurs, plutôt récemment convertis à la bio, appliquent du soufre, du Vacciplant ou des produits à base de plantes. Même si lefficacité de ces traitements nest pas marquée, ils représentent une certaine sécurité. Lintérêt des produits de biocontrôle (soufre, laminarine, mélange de minéraux ou dextraits de plantes) est, en effet, plus difficile à percevoir en bio quen conventionnel : des essais, menés en bio et testant plusieurs produits de biocontrôle, ont montré une différence de rendement inférieure à un quintal par hectare et une qualité du grain quasiment équivalente, alors que ces produits représentent des charges supplémentaires. En parallèle de cet article, un encart présente les travaux de Raphaël Baltassat, un paysan bio basé en Haute-Savoie qui collectionne les variétés de blé panifiable anciennes.
Conservation et qualité post-récolte : Potimarron et asperge testent la thermothérapie
Arnaud FURET, AuteurLe projet multipartenarial Opti-pot cherche à améliorer la conservation des potimarrons en jouant sur litinéraire technique et sur les traitements post-récolte. Des essais de thermothérapie se révèlent prometteurs puisquils permettent un gain de deux mois de conservation. En ce qui concerne les asperges, elles peuvent être dépréciées suite à un changement daspect (rosissement). Là encore, la thermothérapie a donné des résultats encourageants pour réduire ces risques.
Le cuivre en arboriculture : Un mal nécessaire ?
Arnaud FURET, AuteurLes arboriculteurs bio cherchent à réduire leur utilisation de cuivre. Toutefois, il est difficile de trouver des alternatives qui rivalisent avec ce produit polyvalent et peu cher. Par ailleurs, dans les vergers zéro-cuivre, des champignons non présents habituellement apparaissent parfois : anthracnose sur pommier, monilia sur fleurs de pêcher, alternaria Un des leviers pour utiliser moins de cuivre est de faire évoluer les systèmes arboricoles (sélection variétale, reconception), mais il faut compter près de 20 ans pour en mesurer les effets. Autre levier : les substances naturelles de substitution. Ces dernières sont souvent actives en laboratoire, mais inactives au champ. Elles sont néanmoins efficaces lorsquelles sont combinées à de faibles doses de cuivre, ce qui permet quand même d'en réduire les doses. Les produits de biocontrôle (soufre, bicarbonate) ont des effets sur la tavelure, mais pas contre les maladies bactériennes. LArmicarb (bicarbonate de potassium) a été testé par le Grab : il a entraîné des réponses différentes suivant les variétés et a aussi engendré des problèmes en rentrant en interaction avec dautres produits. Le groupe Dephy arboriculture de l'Adabio utilise la BSC (bouillie sulfocalcique) en traitement « stop » et du cuivre en prévention. Loutil daide à la décision (OAD) Rimpro peut également permettre de réduire les doses de cuivre en optimisant les traitements. Un encart est réservé au témoignage d'un arboriculteur bio, situé en Loire-Atlantique, qui pilote ses traitements grâce à cet OAD.
Densité, cépages, repos du sol : Les vignobles se réinventent
Arnaud FURET, AuteurLa configuration dun vignoble peut être un handicap ou, au contraire, un facilitateur de réussite, notamment en agriculture biologique. Plusieurs motivations peuvent pousser les vignerons à restructurer leur vignoble : renouvellement, efficience technique/mécanisation, modification de lencépagement La restructuration est parfois primordiale pour les grands domaines (15 20 ha), avec peu de personnel, qui souhaitent se convertir en bio ; la mécanisation devient alors nécessaire avec une réflexion globale en lien avec les modifications de pratiques. La configuration du vignoble peut aussi permettre de faciliter la protection phytosanitaire, comme dans le Beaujolais, où léloignement des grappes du sol a permis de diminuer le botrytis, et également de réduire la sensibilité au mildiou et au black-rot. Néanmoins, avant de replanter des vignes, il faut penser au repos du sol : la culture vigne sur vigne diminue la fertilité des sols. Cette période de repos permet également de mieux gérer certaines maladies, comme le court-noué : le programme Jasympt Utilisation des jachères et de la symptomatologie pour améliorer la lutte contre le court-noué, coordonné par lIFV, va se pencher sur ce sujet jusquen 2023.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Baptiste Pinard est basé à Foussignac, en Charente, sur un domaine de 37 ha composé de 26 ha de vignes, 9,3 ha de luzerne, 1 ha de verger et 0,70 ha de chênes truffiers. Il a repris le domaine familial, en bio depuis 1969, et a continué la production de cognac (6 000 bouteilles/an), de pineau (16 000 bouteilles/an), de vin (5 000 bouteilles/an) et de jus de raisin (10 000 bouteilles/an). Malgré les efforts de ce vigneron pour partager ses pratiques, le cognac bio a du mal à percer. Le deuxième vigneron, Clodéric Prade, est basé dans le Gard. Il a créé le Domaine dEriane en 2007. Ce domaine sétend sur 46 ha, dont 28 ha de cultures et 18 ha de vignes destinées à la vente de raisins frais et à lélaboration de vins. Il est en bio depuis 2012. Face au changement climatique (climat de plus en plus sec), ce producteur fait évoluer son domaine avec de lagroforesterie et une réflexion sur les plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Claude Rateau est lun des précurseurs en biodynamie dans les Grands Crus de Bourgogne. Il sest installé en 1979, à Beaune, sur 1,30 ha de vignes familiales, puis sest agrandi petit à petit pour atteindre 9 ha. Il est investi dans des démarches collectives pour analyser les sols, soigner la vigne et tester de nouvelles techniques culturales pour faire face au changement climatique. En 2019, il sest également lancé dans lagroforesterie en plantant onze espèces darbres dans ses vignes et autour de ses parcelles. Sébastien Branger est basé dans le Muscadet (Pays de la Loire). Lorsquil a repris le domaine familial, en 2001, il a fait le choix dune conversion progressive de ses 30 ha, avec le projet de passer en biodynamie. Comme ses vignes sont soumises au climat océanique, avec des entrées marines, il lutte avec vigilance contre le mildiou, loïdium et le botrytis, en adaptant ses traitements, la taille, leffeuillage
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Le premier dentre eux, le domaine Château Larchère, basé en Dordogne, est géré par Thierry et Muriel Baudry. Pour prendre soin de leurs vignes, ces derniers ont cherché à créer un écosystème riche en biodiversité. Ils testent également de nouvelles pratiques : purins de plantes (pour lutter contre les maladies et pour soutenir la vitalité des vignes) et génodique (diffusion dondes musicales pour lutter contre les maladies du bois). Doctobre à début novembre, leurs raisins blancs atteints de pourriture noble sont récoltés à la main, au fur et à mesure de leur maturité, afin de les vinifier en vins liquoreux. Le deuxième domaine est celui de la famille Chasselay. Cette famille fait perdurer, depuis plus de six siècles, ses traditions viticoles. La succession est maintenant assurée par Claire et Fabien Chasselay. Le domaine est réparti sur 16 ha, éparpillés sur les divers terroirs du Beaujolais. Pour Claire et Fabien Chasselay, le respect de lintégrité des raisins est essentiel, de la récolte jusquau chai. Leurs vins rouges sont vinifiés en macération carbonique en grappes entières. Leurs blancs sont obtenus via un pressurage direct, suivi dun débourbage à froid.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier est situé dans la Vallée de la Loire. Il sagit de celui de Sandrine Deschamps, qui a créé son propre domaine, distinct de celui de son mari, en 2003. Son domaine sétend sur 3,11 ha. Le couple sentraide et échange certaines tâches selon les compétences de l'un et de l'autre, mais chacun produit des vins AOC Bourgueil avec sa propre signature. Les vins de Sandrine Deschamps sont féminins, frais et à boire dans lannée. Le second domaine, le GAEC Pioch Farrus, est basé dans le Languedoc. Il est conduit en bio depuis 2018 et il est géré par Brice Salic, viticulteur depuis vingt ans. Brice cherche à adapter ses pratiques de travail du sol et de fertilisation pour arriver à composer avec ses terres peu fertiles. Il adapte aussi sa stratégie de gestion des maladies par îlots, pour éviter les traitements systématiques et, ainsi, limiter le nombre total de traitements. Il vinifie et commercialise son vin via la cave coopérative LEstabel, qui amorce sa transition vers la bio.
Entre pratiques et réglementation : Les préparations naturelles sadaptent ; PNPP : les producteurs de légumes témoignent : Plantes en meilleure santé et coût modique
Arnaud FURET, AuteurLes PNPP peuvent fournir un soutien aux cultures maraîchères et aux plantes aromatiques. Mais comment sy retrouver dans la réglementation mouvante ? Dans les années 2000, Eric Petiot, spécialiste français des solutions naturelles pour la santé des plantes, avait été inquiété par la DGAL Direction générale de lagriculture et de lalimentation. Depuis, les travaux techniques de lItab et de ses partenaires, ainsi que le lobbying actif de lAsproPNPP et de la Confédération paysanne permettent dutiliser, dans un certain cadre, ces substances naturelles. Cependant, il faut du temps pour quune substance naturelle soit reconnue par la Commission européenne comme une substance de base : 34 dossiers sont encore en dépôt à Bruxelles, dont certains sont suivis depuis cinq ans. Parallèlement, Eric Petiot a poursuivi ses recherches et a développé la théorie du triangle, dont le but nest pas de soigner les maladies, mais de rendre le sol vivant et équilibré pour avoir des plantes en bonne santé. Cet article est accompagné dun encart contenant des rappels réglementaires sur les PNPP. Il est également complété par des témoignages de maraîchers bio : Timothée Chatelain met en pratique la théorie du triangle, tandis que Thomas Seguin et Flora Bardelli testent différentes solutions naturelles (infusion de sureau, huiles essentielles, homéopathie ).
Flavescence dorée : Nouvel arrêté ministériel : des changements
Arnaud FURET, AuteurAu début de lannée 2021, un nouvel arrêté ministériel de lutte contre la flavescence dorée était en consultation publique. Cet arrêté a été validé, puis publié le 27 avril 2021. Il a été réécrit pour être en conformité avec la réglementation européenne et apporte dimportants changements pour la bio. Il introduit notamment une obligation de surveillance des zones exemptes de flavescence dorée, en plus des zones déjà atteintes. Suite à lidentification dun cep contaminé par cette maladie (via une analyse officielle), tous les plants présentant des symptômes de flavescence dorée dans une zone définie autour du cep contaminé devront être arrachés. Larrachage de parcelles entières ou en partie seffectuera désormais dès que le taux de ceps contaminés dépasse 20 %. Avec ce nouvel arrêté, il est aussi possible dutiliser des moyens de lutte alternatifs (ex : traitement à leau chaude) dès quils seront disponibles et validés par le Ministère en charge de lagriculture. Le contrôle des vignes mères (de greffons et de porte-greffes) et des pépinières devra également être systématique.
La géobiologie : Vigne et vin font le plein dénergie !
Arnaud FURET, AuteurUn domaine viticole fait partie dun tout. Il fait partie de la nature, elle-même reliée à la terre et au cosmos, notamment dun point de vue énergétique. La géobiologie est donc un outil supplémentaire pour aider à améliorer la vitalité du vignoble et la qualité des vins. Michel Jeannot, naturopathe et géobiologue en Saône-et-Loire, est de plus en plus sollicité par des viticulteurs et travaille avec une douzaine de Chambres dagriculture pour des formations en géobiologie. Les agriculteurs apprennent ainsi à repérer diverses failles humides, ainsi que les réseaux telluriques Curry et Hartmann (maillage électromagnétique), à laide de différents outils (baguettes, pendule, antenne Lecher ) et dappareils de mesures physiques (champs électriques et électromagnétiques). La géobiologie peut, en effet, apporter des solutions à des problèmes qui nont pas réussi à être résolus par des actions agronomiques. Selon Michel Jeannot, la géobiologie offre aux vignerons « une corde de plus à leur arc pour magnifier leurs terroirs ». Par exemple, il serait dommage de « gâcher » le travail réalisé en choisissant, énergétiquement parlant, un mauvais emplacement de la cave. Cet article est complété par le témoignage de Jean-Christophe Pellerin, vigneron en biodynamie dans lAin, qui met en pratique la géobiologie sur son domaine.