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Auteur Arnaud FURET |
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Maîtriser la flavescence dorée : Des essais pour limiter son expansion
Arnaud FURET, AuteurLa flavescence dorée (maladie classée parmi les jaunisses de la vigne) gagne du terrain en France : des micro-foyers ont été détectés en Champagne et elle continue à se propager en Bourgogne. Pour juguler cette épidémie, il est nécessaire de garder un environnement sain (éviter les repousses de vignes sauvages qui peuvent représenter des foyers de maladie) et d'éviter dintroduire de nouveaux plants malades. Lune des faiblesses en bio est la variabilité de lefficacité du traitement Pyrévert contre la cicadelle vectrice de cette maladie. Sudvinbio propose dailleurs une méthode de vérification de lefficacité du traitement, basée sur un comptage de larves de cicadelle sur les feuilles. Un épamprage rigoureux favorise la disparition des larves juvéniles et un réglage optimal du pulvérisateur, permettant datteindre le dessous des feuilles (lieu de vie de la cicadelle), augmente lefficacité du traitement. Depuis 2015, Agrobio Périgord teste des alternatives (autres insecticides, huiles de paraffine ), mais les conclusions ne sont pas évidentes : il est difficile de trouver des sites dessais en dehors des périmètres de lutte obligatoire avec des populations de cicadelles significatives. Point positif : la réglementation a évolué au printemps 2021 en faveur du traitement à leau chaude des plants. Cet article est complété par le témoignage dHélène Thibon, vigneronne en Ardèche, qui mise sur la surveillance et la solidarité entre vignerons.
Santé des arbres fruitiers : Opter pour des soins alternatifs
Arnaud FURET, AuteurDe nombreux arboriculteurs cherchent des solutions alternatives en matière de protection des végétaux (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, etc.). Alors que, dans les années 2000, ils cherchaient des insecticides, insectifuges et fongicides alternatifs, leurs attentes sont maintenant de plus en plus tournées vers une bonne santé globale de la plante. En Ardèche et en Haute-Loire, des producteurs ont suivi des formations dispensées par Eric Petiot (expert des plantes et préparations naturelles). Afin de pouvoir mettre en uvre ces préparations et les évaluer sur le terrain, un groupe Ecophyto Dephy-ferme a été formé en 2016. Grâce à ce dernier, les producteurs ont pu affiner leurs stratégies de lutte. Les effets de certaines pratiques alternatives ont pu être quantifiés à travers diverses analyses (ex : suivis de la conductivité, du pH et du redox des sols). Cet article présente également des résultats obtenus dans divers projets de recherche-développement : efficacité d'infradoses de sucre contre le carpocapse, des mélanges dhuiles essentielles contre Drosophila suzukii, d'infusions contre les pucerons non migrants Dans des encarts, Christophe Francès, producteur bio de petits fruits et Gilbert Leouffre, arboriculteur bio, expliquent comment ils arrivent à produire des fruits en altitude.
Les tisanes de plantes : Quelles préparations et pour quel usage ?
Arnaud FURET, AuteurLes préparations à base de plantes, aussi appelées tisanes, sont une ressource précieuse pour la gestion des vignes, en particulier en biodynamie. Les tisanes peuvent être regroupées en trois grands types de préparations : les infusions (les plantes sont infusées une nuit dans une eau entre 80 et 95 °C) ; les décoctions (les plantes sont trempées dans leau froide, puis sont portées à ébullition, et lensemble bout entre 20 et 30 minutes) ; les macérations aqueuses ou huileuses (macération longue, à froid, qui conduit souvent à des extraits végétaux fermentés). En zone humide, il est possible dutiliser une décoction de prêle, une plante riche en silice, qui retarde les premières attaques de mildiou et qui aide à la protection contre cette maladie et contre le black-rot tout au long de lannée. Linfusion de fleurs de pissenlit peut également avoir un effet « silice » et favoriser lassèchement du milieu. Les infusions décorce de saule ou dosier à 80°C aident aussi à développer les voies de défenses naturelles des plantes grâce à lacide salicylique quelles contiennent. En cas de sécheresse ou de canicule, il est possible d'appliquer des infusions de fleurs de camomille matricaire et dachillée millefeuille dès les premiers signes de flétrissement. La valériane, qui est un anti-stress puissant, favorise la résistance aux gels de printemps. Elle peut être appliquée sous forme de jus ou dinfusion de pétales. Les décoctions décorce de chêne permettent de renforcer la pellicule des raisins, et ainsi de limiter les attaques de mildiou et de botrytis sur les baies. Enfin, les extraits fermentés dortie peuvent venir fortifier les vignes tout au long de lannée.
Usage du cuivre : En nette baisse, mais encore indispensable
Arnaud FURET, AuteurLes producteurs bio cherchent à limiter l'usage de cuivre, mais ce dernier reste encore indispensable pour de nombreuses cultures, notamment la pomme de terre. Les années où la pression en mildiou est modérée, les producteurs parviennent à limiter l'utilisation de cuivre mais, en cas de forte pression, ils sont fréquemment au-delà de la dose moyenne de 4 kg/ha/an (dose lissée sur une moyenne de 7 ans). Les stratégies de traitement sont diverses : certains traitent périodiquement (ex : tous les 7 à 10 jours), dautres renouvellent les traitements tous les 20 mm de précipitations, dautres les pilotent plus finement via loutil daide à la décision Mileos (un encart détaille cet OAD développé par Arvalis). Outre le positionnement des traitements et lutilisation de différents sels de cuivre (dont les actions sont un peu différentes), il est aussi possible de mobiliser des produits alternatifs (ex : engrais foliaire, lithothamne). De nombreuses expérimentations sont en cours mais, globalement, les alternatives ne sont pas aussi efficaces que le cuivre en cas de forte pression. Le principal levier reste la résistance variétale, mais il est conseillé de continuer à traiter un minimum pour éviter que la résistance ne soit contournée. Un encart apporte le témoignage dAurélien Fercot, un producteur de plants de pommes de terre qui a recours à la phytothérapie pour diminuer ses doses de cuivre.
Vignerons du monde : Château de Bioul : Vanessa Wyckmans-Vaxelaire : Le Nord en bouteille
Arnaud FURET, AuteurVanessa Wyckmans-Vaxelaire et son mari, Andy, ont repris le domaine viticole familial, situé en Belgique, dans la Province de Namur. Au vu de leur position géographique, ils ne souhaitaient pas reproduire les vins qui se faisaient déjà ailleurs et ont décidé de mettre en avant leur spécificité. Leur objectif était donc de mettre le Nord en bouteille. Ils débutent alors les plantations en 2009 et atteignent 12 ha de vignes en 2021. Ils optent pour « un encépagement totalement interpécifique et résistant », loïdium et le mildiou sont ainsi inconnus sur le domaine. Dès le départ, le vignoble est conduit en bio, mais sans certification. Après une discussion avec un vigneron certifié, le couple entame la conversion de son domaine en 2017 et commercialise ses premiers vins bio en 2020. Depuis 2019, ils se tournent vers la biodynamie. Si ces vignerons nont pas eu de réels soucis à convertir leur vignoble en bio, du fait de leurs pratiques, ils ont vécu, auparavant, les déboires des novices qui se lancent dans un nouveau métier. Par ailleurs, en dix ans, leur vignoble a subi trois grosses gelées et trois gelées plus modérées. Pour limiter les risques, ils se sont dotés de tours anti-gel : une fixe et deux motrices. Quatre brebis Shropshire pâturent les vignes durant lhiver, ce qui leur permet de gagner du temps dans la gestion de lenherbement. Au chai, les expérimentations se multiplient, avec lidée dintervenir le moins possible sur les vins.
Vignerons du monde : Losonci Pince : Bálint Losonci : Pas à pas, vivre son rêve et révéler le terroir
Arnaud FURET, AuteurBálint Losonci est à la tête dun domaine viticole biologique de 6 ha situé au nord de la Hongrie. Rien ne prédestinait cet étudiant en commerce international à devenir viticulteur. Il découvre le monde du vin à travers une interview de István Szepsy (vigneron célèbre). Il effectue ensuite un stage pour un magazine viticole, où il reste au final cinq ans, avant de sinstaller sur son propre domaine, en 2004, sur 30 ares. Sa surface grandit petit à petit pour atteindre 6 ha. Bálint Losonci commence à passer une partie de son domaine en bio en 2014, et étiquette son premier millésime bio en 2019. Lobjectif de ce jeune vigneron est de gérer le plus durablement possible son vignoble : peu de travail du sol, couverture du sol par la flore spontanée, fertilisation par une litière forestière fermentée, utilisation de peu dintrants au chai Même si la région présente des conditions météorologiques idéales pour la vigne, le changement climatique se fait ressentir. Néanmoins, les inquiétudes de Bálint Losonci sur lavenir portent plus sur la difficulté à trouver suffisamment de main duvre pour maintenir ses objectifs en matière de qualité et de quantité, que sur les impacts du changement climatique.
Agropastoralisme : Lagropastoralisme en viticulture : une aide à la gestion de lenherbement
Arnaud FURET, AuteurEn Savoie, trois vignerons bio (Bernard Bachellier, Maxime Dancoine et Cyril Donzel) se sont réunis pour organiser de lagropastoralisme dans leurs vignes durant lhiver. Pour cela, ils ont fait appel aux agnelles de Juliette Castagneris, une éleveuse dovins allaitants avec une activité de ferme ambulante. Selon ces vignerons, la gestion du pâturage des ovins est peu contraignante : plusieurs parcs ont été mis en place et la plupart dentre eux donnent sur un abri que ces vignerons ont eux-mêmes construit. En cette saison, les brebis se contentent de leau naturellement présente et il suffit de leur amener une pierre de sel. Ils ont aussi observé des effets positifs sur la gestion de lenherbement de leurs vignes (les brebis se sont même attaquées au lierre grimpant). Cette pratique demande néanmoins une organisation particulière pour la taille des vignes : cette dernière est réalisée une fois que les ovins sont définitivement sortis dune parcelle, car les vignerons ont peur quils cassent les coursons. Il faut également apporter une attention particulière aux jeunes plants en les attachant bien à léchalas ou en les protégeant (ex : encadrement par des tuteurs en bambou). Léleveuse est également satisfaite de cet échange. Tous semblent partant pour renouveler lexpérience.
Construire soi-même : Autoconstruire son séchoir pour être en phase avec ses besoins
Arnaud FURET, AuteurLuca Carrel sest installé en PPAM bio, le 1er janvier 2020, en association avec Benoît Claude (Le Sanglier Philosophe). Ces deux producteurs ont ainsi créé une seule entité sur deux sites de production et de séchage, de part et dautre du Massif des Bauges. A eux deux, ils cultivent 100 ares, réalisent de la cueillette et transforment leurs plantes. Actuellement, ils produisent 350 kg/an de plantes séchées et comptent passer à 600 kg/an. Pour cela, Luca Carrel a autoconstruit un nouveau séchoir. Auparavant, lors de sa première installation, il avait commencé avec un séchoir à air ventilé sur de grandes claies peu profondes, mais ce séchoir avait plusieurs inconvénients : ventilation insuffisante, claies peu maniables, petite capacité Il fallait compter jusquà une semaine de séchage pour les plantes les plus difficiles à déshydrater comme lail des ours. Afin dautoconstruire un séchoir qui corresponde à ses besoins, Luca Carrel a suivi une formation dispensée par Thibaut Joliet (producteur et formateur au CFPPA de Montmorot). Son nouveau séchoir a une capacité de séchage deux fois plus importante que lancien, pour un volume équivalent. Hors machines, car Luca Carrel a repris le matériel de son ancien séchoir, la construction lui est revenue à 1000 .
Dossier : Parcours de vignerons
Arnaud FURET, Auteur ; Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Le Domaine Pignier, de 14,5 ha en AOP Côtes-du-Jura, situé à Montaigu, au sud du Jura, est géré par la fratrie Pignier (deux frères et une sur). Il a été créé en 1794 et appartient à la même famille depuis sept générations. Ces vignerons mettent en avant le terroir de leur domaine, en s'appuyant sur de nouvelles plantations, ainsi que sur des principes agronomiques poussés, renforcés par la biodynamie (le domaine est certifié bio et Demeter depuis 2003). Ils élaborent leurs vins dans les caves séculaires des Chartreux et, pour obtenir différentes expressions de leurs produits, ils nhésitent pas à expérimenter en diversifiant les contenants. Du côté des contreforts du Pic Saint-Loup, dans lHérault, Sylvie Guiraudon et son équipe, composée dOlivier Rabasa et de Lucie Hiolet, ont repris un domaine en plaine. Ils ont également planté de nouvelles vignes à 300 m daltitude avec des cépages locaux. Ce domaine, La Chouette du chai, composé de 16 ha de vignes, est en AOC Pic Saint-loup. Les viticulteurs ont également entrepris de gros travaux pour créer une cave, un espace de vente et un bureau dans de vielles pierres. Sur les parcelles, ils axent leurs recherches sur la fertilité des sols, la biodynamie et la lutte contre le mildiou.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. En Corse, le domaine Clos Culombu, de la famille Suzzoni, sétend sur 64 ha. Il est conduit en biodynamie et bénéficie du micro-climat de la baie de Calvi. Ces dernières années, il doit faire face à deux défis : le manque deau et la minéralisation de ses sols. Pour contrer cela, la famille Suzzoni multiplie les essais : fertilisation, traction animale, porte-greffes et tisanes. Pour la vinification, elle a investi dans un nouveau système gravitaire et a créé un chai enterré à six mètres de profondeur qui offre une bonne inertie thermique. Ses vins sont valorisés en AOC Corse Calvi (production de 500 000 bouteilles par an). A Mérignat, dans lAin, Elie Renardat-Fache cultive un vignoble bio de 12 ha. Ses vignes sont situées sur des terrains escarpés et ce viticulteur s'est adapté pour travailler plus en sécurité. Il cultive du gamay et du poulsard pour produire du cerdon, un vin rosé pétillant produit selon des méthodes ancestrales. Son vin est vendu en AOP Bugey Cerdon et en AOP Bugey (production de 85 000 bouteilles par an).
Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18
Justine CNUDDE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - VITICULTURE, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18 est composée des articles suivants : - Emmanuel et Bénédicte Leroy - Viticulture - Aube ; - Plants non bio en vigne et en arboriculture : des dérogations à demander dès le 1er janvier 2022 ; - L'utilisation des plantes pour soigner la vigne ; - Les vins oranges, témoignage du Domaine Finot ; - Fermes bio-diversité : publication d'un guide pratique en Grand Est.
Moûts et vins en cours délevage : Eviter les déviances avec la bioprotection
Arnaud FURET, AuteurLa diminution du sulfitage et la hausse des pH des moûts peuvent entraîner des déviances dans les vins. Pour éviter cela, des solutions naturelles sont recherchées pour accompagner les vinifications. La bioprotection, en pré-fermentaire et en cours délevage, est particulièrement expérimentée. Cet article présente quelques-unes de ces solutions : la levure Metschnikowia pulcherrima ou fructicola offre une protection pré-fermentaire des moûts (elle est commercialisée sous forme de levure sèche active LSA - sous le nom de Gaïa) ; lassociation des levures Torulaspora delbrueckii et Metschnikowia pulcherrima permet de maîtriser loxydation, notamment sur les vins blancs ; maintenir les Oenoccocus oeni permet déviter le développement des Brettanomyces, notamment sur les vins rouges. Dautres essais en cours portant sur la bioprotection sont présentés, ainsi que le guide « Bioprotection et gestion des fermentations alcooliques en bio », publié par Sudvinbio, lICV, lIFV et Inter Rhône en 2019.
Un nouvel outil au vignoble : Les cépages résistants se multiplient
Arnaud FURET, AuteurEn France, plusieurs programmes de recherche portent sur lenrichissement de loffre variétale en vignes résistantes, comme le programme ResDur (Résistant Durable), débuté dans les années 2000, à lInrae de Colmar. Les travaux se focalisent, pour le moment, sur la résistance au mildiou, à loïdium et un peu au black rot. Lobjectif est de réduire lutilisation de produits phytosanitaires. Certains membres de la filière voient ces nouveaux cépages (ex : artaban, vidoc et floreal) comme un outil supplémentaire mis à la disposition des vignerons, tandis que dautres salarment de la perte de typicité des vins. Garance Marcantoni, conseillère viticole à la Chambre dagriculture du Var, précise que ces cépages ne sont pas forcément à utiliser partout, mais qu'ils peuvent lêtre dans des zones plus sensibles, comme en ZNT riverains ou près de cours deau. Par exemple, Antoine Pignier, vigneron en biodynamie dans le Jura, a planté quelques lignes de pinotin en bordure de parcelle, pour diminuer les traitements près des habitations (même sil sagit de préparations biodynamiques). Il entretient ainsi de bonnes relations avec le voisinage. Globalement, ces nouveaux cépages font encore lobjet dessais par les instituts, mais ils commencent aussi à investir les vignes professionnelles. Cet article est complété par le témoignage de Mickaël Raynal. Ce dernier cultive plus de 30 cépages différents dans le Tarn-et-Garonne et il a observé une nette diminution des traitements sur ses vignes résistantes.
Paillage en viticulture
Arnaud FURET, AuteurPlusieurs viticulteurs bio apportent leur témoignage sur des tests de paillage dans leurs vignes. Francis Rousset (74) a testé le paillage biodégradable chanvre/jute de Sotextho, en choisissant le plus épais, donné pour durer 3 ans. Il a ensuite mis en place un essai comparatif avec un paillage à base de laine de mouton, 2 fois moins épais. Dans la Drôme, sur le secteur des Crozes où la problématique des fortes pentes non mécanisables est prégnante, Laurent Habrard a testé un paillage de broyat de miscanthus en couche de 10 à 15 cm. En Pays de la Loire, la station expérimentale Arexhor et l'IFV Anjou ont travaillé sur des paillages à base de paille sur des vignes mères de porte-greffe et sur des vignes en place, puis ont comparé 2 paillages, miscanthus et paille, sur une parcelle en conventionnel.
Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille plus amplement les pratiques de deux domaines en AB. Pablo et Vincent Chevrot sont frères et sont tous deux nologues. En 2004, ils ont repris le domaine familial de 18 ha (domaine Chevrot, créé en 1930, situé au Sud de la Côte de Beaune) et l'ont converti en bio. Ils ont également réintroduit la traction animale pour gérer lenherbement dans les vignes basses de leur domaine. Dans les autres parcelles, des engrais verts sont implantés afin de maintenir la fertilité des sols. Au chai, les cuvées se font à la parcelle, avec une recherche de vins précis et aromatiques. Laurent Habrard est basé dans les Côtes-du-Rhône (domaine Laurent Habrard, 15 ha, dans sa famille depuis cinq générations). Il est en bio depuis plus de dix ans et cherche constamment à améliorer ses pratiques. Sur ses parcelles en fortes pentes non mécanisables, il teste un paillage à base de miscanthus afin de contrôler le développement des adventices et de maintenir une humidité adéquate. Avec dautres vignerons, il se penche également sur la mise en place de pratiques biodynamiques. Il fait aussi évoluer ses pratiques au chai en travaillant sur ses assemblages. Autre point important dans son travail : le lien social.