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Auteur Sylvie LA SPINA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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Dossier : Le Réseau RADiS : pour des filières bio et solidaires à l'échelle des territoires !
Sylvie LA SPINA, Auteur ; Dominique PARIZEL, AuteurEn Wallonie, Nature & Progrès s'est associé avec la Fondation Cyrys pour créer, dans la région de Dinant, le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire). Le projet a pour objectif de travailler sur 3 dimensions essentielles pour faire évoluer les systèmes alimentaires : la relocalisation de l'alimentation, le développement de l'agriculture biologique et l'accessibilité de l'alimentation bio et locale pour tous. Les 2 partenaires se sont d'abord concentrés sur un premier territoire, celui de Dinant, et espèrent que ce premier projet inspirera toute la Wallonie. Dans ce dossier, les auteurs présentent le Réseau RADiS, ses principes et ses valeurs, ainsi que son fonctionnement.
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Des canards coureurs indiens dans mon jardin : Stop aux limaces !
Pourquoi les canards coureurs indiens sont-ils particulièrement appréciés en permaculture et en jardinage biologique ? Tout simplement parce qu'ils se faufilent aisément entre les végétaux et attrapent, grâce à leur long bec, les limaces et leurs ufs sur les plantes, dans les paillages et dans la terre, tout en respectant les plantations. Ils apportent donc une solution naturelle à un problème crucial au potager. De plus, cette race est facile à élever. Les canes ont une excellente capacité de ponte et ce sont des animaux économiques qui se nourrissent (aussi) de grains, comme les poules. Tomate cerise sur le gâteau, ils sont faciles à vivre, drôles et attachants. Le lecteur trouvera, dans cet ouvrage, toutes les réponses aux questions qu'il se pose pour se lancer dans l'élevage de ces volatiles : comment les choisir, les loger, les nourrir, élever les canetons, comment les protéger des maladies et des prédateurs, combien de temps leur consacrer au quotidien, quel est l'intérêt d'une "mare aux canards", comment les faire cohabiter avec les légumes et les fleurs du jardin...
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Dossier : Haies et arbres fourragers
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Belgique, la Déclaration de politique régionale wallonne a fixé un objectif ambitieux : planter quatre mille kilomètres de haies dici cinq ans en Wallonie. Cet objectif intervient après plusieurs années de destruction des haies au profit du remembrement et de la mécanisation. En 2012, ce territoire ne comptait plus que 16 mètres de haies par hectare. Les intérêts des haies et des arbres fourragers sont pourtant nombreux. Ils favorisent tout d'abord la biodiversité en consolidant les réseaux écologiques et répondent aux enjeux climatiques en stockant du carbone. En élevage de ruminants, ils présentent dautres avantages : ce sont des appoints dalimentation en cas de sécheresse ; ils améliorent le bien-être animal (abri) ; ils augmentent la fertilité des sols ; leurs feuilles riches en tanins condensés améliorent la digestion et labsorption intestinale des protéines chez les ruminants (ce qui entraîne une diminution des émissions de méthane et de protoxyde dazote), ces mêmes tanins ont également des propriétés antibiotiques et antiseptiques pour les animaux Après avoir détaillé ces divers avantages pour lélevage, ce dossier apporte des conseils techniques et pratiques pour implanter des haies : réflexion autour de la maximisation de leurs bienfaits, méthodes et périodes de récolte, entretien, types darbres (arbres têtards, arbres émondés, cépées et taillis), structure dune haie type, choix des essences Ce dossier propose ensuite des pistes pour privilégier les haies dans les campagnes, en rappelant la place de larbre dans le monde paysan et les causes de son déclin : les leviers à mobiliser pour son retour, limportance de la sensibilisation des producteurs et le développement daides au débouché plutôt quà la plantation.
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Dossier : Mettre à l'honneur les producteurs bio de Nature & Progrès !
Mathilde RODA, Auteur ; Sylvie LA SPINA, AuteurQu'ils soient producteurs ou consommateurs, les adhérents de Nature & Progrès ont en commun la qualité des produits, la santé, la beauté des paysages, la vitalité des campagnes... La relation entre producteurs et consommateurs fait partie de l'ADN de l'association, comme le montre ce dossier : - L'évolution du label Nature & Progrès : en parcourant les anciennes revues N & P et en échangeant avec les acteurs des débuts de l'association, retour sur le contexte de la naissance de Nature & Progrès en France (1964), puis en Belgique (1976), sur son histoire, sur le lancement de la mention (1985), sur la création d'une charte reposant sur des critères écologiques, sociaux et économiques, etc. ; - Les producteurs bio de Nature & Progrès : bien plus qu'un simple label ! : la philosophie et les valeurs de Nature & Progrès en font un véritable projet de société dans lequel se reconnaissent des producteurs et des consommateurs pour lesquels il n'est pas d'autre voie qu'une démarche globale pour produire et consommer autrement ; - Révision du règlement bio : les producteurs de Nature et Progrès se renforcent ! : à l'heure où le nouveau règlement bio définit un seuil de tolérance aux pesticides dans les produits biologiques en cas de contamination accidentelle, Nature & Progrès Belgique a ajouté à sa charte un cahier des charges. La contamination en pesticides via des produits bio achetés pour nourrir le bétail, par exemple, constitue un nouveau risque. Ce cahier des charges vient, notamment, inciter les producteurs N & P à renforcer encore leur autonomie et leur collaboration entre eux.
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La Fromagerie du Gros Chêne : La passion et l'excellence des fromages au lait cru
Sylvie LA SPINA, AuteurDaniel Cloots s'est installé, avec sa famille, dans le petit village de Méan (Wallonie), dans les années 1980. Il y a créé sa fromagerie après un séjour en Ardèche où il a décidé de se lancer dans la fabrication de fromage de chèvre, activité très marginale à cette époque-là. Depuis, il développe son activité avec une passion pour le lait cru. Aujourd'hui, sa fromagerie est devenue une coopérative et commercialise une trentaine de produits laitiers de chèvre, de brebis et de vache. Cet article consacre une partie à la découverte de cet éleveur passionné et s'intéresse, plus largement, aux petits producteurs wallons qui travaillent le lait cru.
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Accès à la terre : une problématique multiple
Sylvie LA SPINA, AuteurChaque année, les terres à usage agricole de Wallonie perdent environ 1800 hectares, qui sont transformés en zones urbanisées, en zones économiques ou de loisirs. Ce processus d'urbanisation peut sembler lent au vu des sept cent mille hectares de terres agricoles toujours disponibles dans la région, et sembler ne pas constituer de menace puisque encadré par un mécanisme de compensation. Le principe de compensation, en effet, consiste, lors de la révision d'un plan de secteur, à compenser l'urbanisation d'un nombre donné d'hectares par la désurbanisation du même nombre d'hectares ailleurs, ce pour conserver la même proportion, sur le territoire belge, de 85% du territoire non urbanisable et de 15% de territoire urbanisable. Il vient donc théoriquement tempérer le phénomène d'extension de l'urbanisation. Cependant, c'est surtout le caractère d'irréversibilité qui est inquiétant dans le processus d'artificialisation des terres agricoles, qui disparaissent bel et bien. L'augmentation du prix moyen d'une terre agricole, ces dernières années, complique encore l'accès au foncier des jeunes agriculteurs. En Wallonie, le phénomène de location des terres agricoles s'est répandu : 70% d'entre elles sont sous un régime de location, principalement par bail de ferme.
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La Cabriole : un élevage de chèvres aux portes de Namur
Sylvie LA SPINA, AuteurTout près de Namur, en Belgique, une ancienne ferme a été transformée par deux passionnés qui en ont fait une fromagerie bio, La Cabriole. N'étant pas issus du milieu agricole, ces deux jeunes gens ont dû relever un véritable défi pour s'installer, en 2011. Aujourd'hui, la chèvrerie compte une trentaine de chèvres laitières gambadant sur 1,25 ha d'anciens vergers, et profitant de 3 ha de prés de fauche qui sont, de temps en temps, pâturés. Le bien-être des animaux et la prévention des maladies sont des points-clés de la gestion de l'élevage. Dans ce même lieu, les éleveurs ont aussi ouvert une épicerie bio. Leur projet : lancer une production bio de kéfir, de yaourts, de glaces, de ricotta..., et, peut-être, commencer un élevage en plein air de cochons.
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Demain, la fin des élevages familiaux, diversifiés, de petite taille ?
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Belgique, la disparition des petites fermes diversifiées, gérées en famille, a été importante, surtout en Flandre où l'on compte aujourd'hui un grand nombre d'élevages de type industriel hors-sol, tandis que la Wallonie reste plus attachée à son artisanat et à la qualité de ses produits. Les petites fermes, combinant cultures et petits élevages, en vente directe au consommateur, ont encore leur place dans l'agriculture d'aujourd'hui. Loin d'être un vestige du passé, elles peuvent même être une voie d'avenir pour l'agriculture wallonne. Pourtant, la réglementation, qui tend à être plus adaptée aux grandes structures qu'aux petites, met souvent en difficultés les agriculteurs par des normes trop contraignantes pour des produits artisanaux et au vu des conditions de terrain. Les éleveurs bio souffrent également d'un manque d'abattoirs et d'ateliers certifiés, ce qui met en danger la labellisation de leurs produits.
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Votre alimentation idéale, à quel prix ?
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Wallonie, le projet "Échangeons sur notre agriculture", initiative de Nature & Progrès Belgique, donne lieu, entre autres, à des échanges citoyens sur des thématiques liées à l'alimentation. Le prix de l'alimentation et son accessibilité, en particulier, comptent parmi les principales préoccupations des citoyens wallons, selon les résultats des sondages mis en place dans le cadre du projet. Neuf rencontres ont été organisées, en octobre 2014, sur ce thème. L'article résume le contenu de ces rencontres. Quels sont les critères d'une alimentation idéale ? A quel prix ? Quelles astuces permettent de réduire les contraintes financières des ménages ? Comment rendre l'alimentation idéale accessible à tous ?
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Dessine-moi... une tomate bio
Sylvie LA SPINA, AuteurDes consom'acteurs belges se sont penchés sur les conditions de production des tomates biologiques, au cours d'une visite chez un producteur wallon. Un produit certifié est-il pour autant écologique ? Non, si son bilan carbone a été alourdi par le transport. Un producteur biologique a-t-il le droit de produire sous serre chauffée et éclairée ? Oui, car la réglementation européenne est floue sur le sujet. Une trentaine de consommateurs se sont exprimés sur le sujet et sont majoritairement favorables à ce type de culture, à condition que le chauffage des serres soit encadré par un cahier des charges strict, par exemple, l'utilisation d'énergies renouvelables pour le chauffage.
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Fruits et légumes produits et vendus en famille, à la ferme du Maustitchi !
Sylvie LA SPINA, AuteurVisite dans une ferme maraîchère familiale belge de 30 hectares, en bio depuis 2010, et certifiée Nature & Progrès. Les associés proposent une vaste gamme variétale qui est vendue en partie dans un magasin à la ferme, avec d'autres produits ne provenant pas de la ferme. L'installation des enfants sur la ferme entraîne une augmentation des surfaces cultivées en légumes et une diversification des produits en vente dans le magasin, intégrant de la viande, des produits laitiers, ufs, boissons et des produits transformés.
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"Sortir l'agriculture wallonne des pesticides" : propositions concrètes issues de nos rencontres citoyennes
Sylvie LA SPINA, AuteurL'article propose un compte-rendu du premier thème de discussion proposé par Nature et Progrès Belgique, dans le cadre d'une série de rencontres et d'échanges visant à impliquer les citoyens consommateurs dans l'évolution de la politique agricole wallonne. Le thème était "L'agriculture : avec ou sans pesticides ?". En Wallonie, plusieurs programmes ont été mis en place, ces dernières années, pour réduire l'utilisation des pesticides. Mais, selon l'auteur, le système de dérogations laisse certaines substances, parfois parmi les plus dangereuses, encore présentes dans les pratiques, comme les néonicotinoïdes, certainement toxiques pour les abeilles, et les pulvérisations de Roundup sur les champs de moutarde en fleurs au début du printemps. Mais, c'est aussi parfois un manque de confiance des agriculteurs dans leurs capacités à appliquer de nouvelles techniques, qui contribue à ralentir le passage à des solutions alternatives aux pesticides chimiques de synthèse. Quatre propositions concrètes sont énoncées dans l'article ; elles concernent : un renforcement du cadre légal, un renforcement et des actions de promotion des méthodes alternatives, une (r)évolution du système agricole, des opérations de sensibilisation du consommateur.