Détail de l'auteur
Auteur Marion VANDENBULCKE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (13)


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Construire collectivement la défense d'un concept : les points de vente collectifs
Marion VANDENBULCKE, AuteurEn 2016, les réseaux de points de vente collectifs Terre dEnvies en Auvergne-Rhône-Alpes et Boutiques Paysannes Occitanie ont mutualisé leur charte pour construire ensemble une stratégie de défense et de valorisation du concept. Ainsi, une marque collective commune, « Boutiques Paysannes® », a été déposée, et un système de « contrôle tierce partie » a été mis en place. Le fonctionnement de cette marque collective (comprenant un contrat de licence à léchelle de lassociation et un autre à léchelle du point de vente) est précisé. Aujourdhui, 37 points de vente collectifs sont agréés Boutiques Paysannes®.
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Le Ceta d'Aubagne innove avec le projet C.O.M.P.O.S.T
Marion VANDENBULCKE, AuteurDepuis juin 2014, les agriculteurs du Ceta du Pays dAubagne (13) mènent le projet C.O.M.P.O.S.T. Ce projet vise à améliorer la fertilisation des sols, en fonction des pratiques des agriculteurs, de lenvironnement pédoclimatique et des ressources en matière organique disponibles localement. Cet article présente le montage du projet (origine, financement, etc.), les techniques de compostage mises en place et les résultats obtenus en matière de compostage et de fertilisation.
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Développer collectivement des énergies renouvelables
Marion VANDENBULCKE, AuteurLa FDSEA du Cantal a créé, en 2010, le Groupement d'Achat Cantalien Énergies Nouvelles (GAC EN) pour accompagner les agriculteurs dans leurs projets d'installations photovoltaïques sur les exploitations. En regroupant leurs besoins, les agriculteurs bénéficient de conditions et de tarifs plus avantageux qu'en se lançant individuellement. 199 centrales photovoltaïques ont ainsi pu être créées entre 2010 et 2015. L'article présente les différentes étapes de l'accompagnement proposé par le GAC EN, ainsi que les montages financiers possibles. Dans un contexte où les tarifs de rachat de l'électricité baissent, remettant parfois en cause la rentabilité de ce type de projet, le groupement d'achat s'oriente désormais vers la méthanisation, afin de poursuivre la dynamique de production d'énergies renouvelables.
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Innovation en bois-énergie : La dynamique des agriculteurs composteurs de France
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurAgriculteurs Composteurs de France est une association nationale créée en 2003, qui regroupe des agriculteurs professionnels du traitement des déchets organiques par compostage. Elle rassemble ainsi 35 entreprises et 42 plate-formes de compostage correspondant à une soixantaine d'agriculteurs qui développent cette filière et des services aux collectivités. En 2007, face au double constat de baisse des prix de vente des produits et d'émergence de nouveaux besoins pour les territoires, les membres de l'association des Agriculteurs Composteurs de France se sont diversifiés vers la filière bois-énergie. Pendant plusieurs années, des stratégies individuelles ont vu le jour, sans réelle dynamique collective. En 2015, une mutualisation des problématiques des membres de l'association, au niveau national, a permis d'établir 2 nouveaux axes de travail devant aboutir à l'élaboration d'un nouveau produit bois-énergie issu de la biomasse agricole et à la reconnaissance de leur association comme acteur majeur de cette filière.
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Réussir une activité de cueillette en libre-service
Marion VANDENBULCKE, AuteurLa libre cueillette, ou cueillette en libre-service, est un concept qui propose au consommateur de venir cueillir ou ramasser, seul ou en famille, légumes et fleurs directement dans les champs. Pour réussir une telle activité, à cheval entre production et accueil pédagogique à la ferme, des facteurs de réussite et des points de vigilance sont à prendre en compte dans la stratégie de l'exploitation. Des conseils sont proposés en ce sens, concernant la surface à dédier à l'activité libre cueillette, l'organisation du travail, l'accueil sur l'exploitation, la gestion de la production destinée aux visiteurs, des besoins en main-duvre, etc.
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Le robot Oz désherbe les cultures
Marion VANDENBULCKE, AuteurL'innovation en agriculture passe, entre autres, par le développement de la robotique. Ainsi, le robot Oz, développé par la société française Naïo Technologies, désherbe mécaniquement et seul les cultures maraîchères. L'agriculteur a juste à paramétrer le robot (longueur et largeur des rangs, écartement inter-rang...) et sera averti par SMS en cas d'anomalies ou à la fin des travaux sur la parcelle. Parmi les points forts mis en avant pour cette innovation, l'article cite : - une réduction du temps et de la pénibilité du travail ; - le déblocage de certains verrous techniques sur cultures de poireaux et carottes. Du côté des points de vigilance, la durée de la batterie et de sa recharge, le temps de prise en main de cet outil par les agriculteurs et le prix d'acquisition sont signalés. Le développement de tels outils pose la question de la place de la robotique, et plus généralement des innovations technologiques, en agriculture. Pour Paul Pampuri, technicien commercial de Naïo Technologies, cela permettra surtout aux agriculteurs de s'affranchir des tâches les plus pénibles.
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Et si l'arbre revenait au coeur des exploitations agricoles ?
Marion VANDENBULCKE, AuteurLassemblée générale 2016 du groupement régional des CIVAM de Provence-Alpes-Côte dAzur s'est tenue sur le thème de lagroforesterie. Lassociation Arbres et Paysages 32 est intervenue et une visite dexploitation en agroforesterie (la Ferme du Colibri en vergers-maraîchage bio gérée par Nicolas Verzotti) a été organisée. Le GR CIVAM PACA est partenaire du projet SMART (Systèmes Mixtes Agroforestiers : création de Références Techniques et économiques). Cet article présente les intérêts de lagroforesterie, son utilisation à l'échelle mondiale et les freins et motivations existant en France. Une interview avec Nicolas Verzotti, double actif, professeur de musique et maraîcher bio dans le Vaucluse, permet de découvrir son système agroforestier vergers-maraîchage diversifié sur 1,5 ha.
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Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
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Bandes lignocellulosiques : Lutter contre l'érosion en produisant de la biomasse
Marion VANDENBULCKE, AuteurLes bandes lignocellulosiques (BLC) sont des cultures pérennes de saule ou de miscanthus à très fort rendement. Elles luttent contre l'érosion et diminuent les ruissellements, protègent la ressource en eau et favorisent la biodiversité. Ces productions sont dites énergétiques car elles produisent une biomasse valorisable en combustible. La Chambre d'agriculture de Seine-Maritime et un groupe d'agriculteurs développent cette pratique et souhaitent structurer une filière locale. Après une phase expérimentale (2011-2013) ayant donné de bons résultats techniques, la Chambre se lance dans une extension du projet (2015-2018) pour atteindre 35 ha de BLC avec une quarantaine d'agriculteurs. Reste encore à déterminer les données économiques car les filières sont à construire (approvisionnement de chaudières, agrocarburant...).
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Dossier : Magasins de producteurs : Une dynamique collective pour vendre en circuits courts
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Bertrand DE TORCY, Auteur ; Jacques MATHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux magasins de producteurs (au nombre d'environ 300 sur l'ensemble du territoire français, dans les campagnes comme dans les villes), comporte les articles suivants : - Les magasins de producteurs ont la cote ! ; - Magasins de producteurs : Recréer un univers fermier ; - Un cadre réglementaire qui se précise ; - Points de vente collectifs : Un intérêt grandissant en Provence-Alpes-Côte d'Azur ; - Avis d'expert : "Ne pas négliger la phase d'émergence du projet" ; - Avis d'expert : "Les agriculteurs doivent devenir animateurs de leur projet" ; - Paroles d'agriculteurs : "Définir ensemble une stratégie collective" ; - Avis d'experts : "Faire les bons choix juridiques et comptables" ; - Paroles d'agricultrice : "Communication et relations humaines, les clés du quotidien" ; - Des réseaux de magasins de producteurs ; - MAGPRO : Un projet Casdar sur les magasins de producteurs ; - Pour en savoir plus.
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CFPPA de Valabre (Bouches-du-Rhône) et de Vaucluse : Un parcours pour installer des Eco-Paysans
Marion VANDENBULCKE, AuteurLes CFPPA de Valabre (Bouches-du-Rhône) et de Vaucluse sont engagés dans un parcours à l'installation agricole innovant : installer des éco-paysans en Provence-Alpes Côte d'Azur. Une des originalités de cette formation, outre son objectif de former des paysans dans des systèmes autonomes (notamment en énergie), est le caractère modulaire de l'enseignement : « formations et parcours sur mesure, individualisation de l'accompagnement et de la formation, complémentarités des modalités (formation, visites, analyses collectives, stage, tutorat, espace test...) », commente Marie Pons Ramell, formatrice au CFPPA de Vaucluse. Avec 30 porteurs de projets accompagnés en 2013, la formation a obtenu le prix régional des trophées de l'agriculture durable et le prix spécial du jury au niveau national. Et des demandes existent pour essaimer ailleurs...
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L'importance de l'organisation du travail dans les systèmes agro-écologiques
Marion VANDENBULCKE, AuteurPour étudier les changements de trajectoire des agriculteurs vers des systèmes agroécologiques, Benoît Dedieu, chercheur à l'Inra de Clermont-Ferrand, a monté le Réseau Mixte technologique (RMT) « Travail en élevage », où il creuse le lien travail/adaptation/innovation. Il est également chef du Département Sciences pour l'Action de Développement depuis 2012. Il détaille, dans cet article, ce qu'est un système de productions agroécologiques et les « hautes performances », et ce que cela induit pour l'éleveur. Si deux des trois critères de l'agriculture durable sont bien étudiés (performances environnementales et économiques), il n'en va pas de même pour le troisième : la performance sociale, car « il n'y a pas aujourd'hui de vision partagée des indicateurs d'évaluation de la dimension sociale de l'agriculture ». L'une des difficultés pour systématiser ces indicateurs est la singularité des fermes, toutes différentes les unes des autres dans leur conformation sociale, géographique, productive, etc. Du coup, le technicien agricole devrait être plus là pour accompagner le changement et diminuer la peur de l'inconnu que pour donner des recettes. Le chercheur affirme en conclusion que différents systèmes (conventionnels, alternatifs dont bio) peuvent coexister et même s'enrichir les uns les autres : l'agriculture de précision peut en effet apporter des données aux tenants de l'agroécologie... qui en retour fournissent aussi les critères pertinents à observer, puis modéliser.
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Produire en semis direct sous couvert végétal en milieu méditerranéen
Marion VANDENBULCKE, AuteurLorsque les colons ont introduit le labour dans les sols africains ou latino-américains, ils en ont vite compris les limites : minéralisation très rapide de la matière organique des sols, érosion intense... C'est pourquoi ces pays ont très tôt développé des techniques culturales sans labour, qui ont progressivement intéressé les agriculteurs des pays tempérés. En effet, la hausse du prix des intrants et du carburant, couplée à la baisse des prix agricoles, mais aussi à la destruction (compaction notamment) des sols, obligent à chercher d'autres solutions plus favorables à l'environnement et moins gourmandes en intrants. Les techniques culturales simplifiées (TCS) en font partie. Adoptées notamment dans le Nord et l'Ouest de la France (Poitou-Charentes), les TCS sont par contre peu développées en milieu plus sec, comme l'est le climat méditerranéen. Dans le cadre de l'appel à projet « Mobilisation collective pour l'agro-écologie », la Chambre d'agriculture des Alpes de Haute-Provence a obtenu un financement pour qu'un groupe d'agriculteurs (bio et conventionnels) puisse tester ces techniques dont les avantages affichés sont nombreux : meilleure activité biologique des sols ; désherbage réduit ; réduction de l'utilisation des machines agricoles et des énergies fossiles ; diminution des produits phytos... Cependant, ces techniques requièrent beaucoup d'observations et un haut niveau de technicité. Le projet a démarré en février 2014 et va durer trois ans.