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Auteur Maude LE CORRE |
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Pruneau : une place à prendre en bio
Maude LE CORRE, AuteurComme en témoigne Laurence Boquet-Galant, co-gérante de la société Lou Prunel, les producteurs de pruneaux d'Agen restent frileux face à la conversion à l'agriculture biologique, notamment par crainte des problématiques techniques. Pourtant, la demande est là et les prix sont intéressants, avec une plus-value par rapport au conventionnel accentuée par le manque de volumes.
Le raisin se couvre
Maude LE CORRE, AuteurLes aléas climatiques poussent certains producteurs à couvrir leurs vignes : filets paragrêle, bâches antipluie ou tunnels. Ces couvertures permettent de protéger les raisins de la pluie, grêle mais aussi de réduire les traitements phytosanitaires et de gagner en précocité. Linconvénient majeur des bâches antipluie reste leur coût dinstallation et le système dancrage reste problématique. Certains observent aussi une augmentation des températures sous filets et bâches qui sont favorables à loïdium et aux cicadelles vertes, mais si le temps douverture des bâches est restreint, on limite ces derniers problèmes. Un agriculteur témoigne sur les avantages des tunnels.
Une sélection participative avec les producteurs
Maude LE CORRE, AuteurCréée en 2016, l'association « Novafruits-Patrimoine et créations partagés » réunit treize producteurs de pommes et de poires biologiques, en Belgique et dans le Nord de la France. Ensemble, ils ont pour objectif de développer une sélection variétale adaptée à leurs systèmes de culture, avec le partenariat de deux centres de recherche qui travaillent sur les variétés anciennes locales : le Centre régional de ressources génétiques du Nord-Pas-de-Calais et le Centre wallon de recherches agronomiques de Gembloux (Cra-W). Ainsi, des variétés paysannes de pommes et de poires, adaptées au terroir local, ont été croisées avec des variétés modernes, généralement plus faciles à conduire. Sélectionnées en conditions de non traitement ou de faibles intrants, les variétés obtenues sont ensuite testées directement chez les arboriculteurs.
Tous les espoirs sont permis
Maude LE CORRE, AuteurLe cynips est un ravageur important des châtaigneraies. Depuis cinq ans, une lutte biologique se met peu à peu en place en France, avec des lâchers de Torymus, un auxiliaire parasitoïde. Les premiers résultats commencent à être visibles et semblent prometteurs, comme dans d'autres pays concernés (Japon, États-Unis, Italie) : les auxiliaires ont été retrouvés sur tous les sites où des lâchers ont été effectués, même deux ans après.
Adopte un serpent !
Maude LE CORRE, AuteurLes serpents sont des auxiliaires qu'il ne faut pas négliger dans leur rôle de prédateur des rongeurs comme le campagnol des champs. Pour contribuer à leur recensement et afin de mieux les observer, le Ctifl de Balandran (30) a, depuis 2008, mis en place une technique pour abriter les serpents, à partir de plaques ondulées disposées sur le sol. Répondant au besoin de chaleur des reptiles tout en les protégeant des prédateurs, ces plaques sont aussi régulièrement visitées par les campagnols, mulots et musaraignes. Sur les 20 plaques installées, la moitié a été visitée au moins une fois pendant les 6 années d'observation. Le pic de fréquentation semble être entre mi-avril et fin juin, et la température maximum acceptée de 40° sous la plaque. D'autres observations ont pu être faites, concernant les espèces de serpents attirées par ces dispositifs, leur comportement, les liens entre leur fréquentation des plaques et la température ambiante, etc.
Attention chute de feuilles !
Maude LE CORRE, AuteurUne nouvelle maladie de la pomme, Marssonina coronaria, provoquant la chute prématurée des feuilles, s'est installée dans une grande partie des vergers de pommiers bio en Europe. Il s'agit d'un champignon originaire d'Asie, signalé pour la première fois en Europe de l'Ouest en 2001, en Italie. Il s'est étendu à l'Autriche, à l'Allemagne, à la Roumanie et aux Pays-Bas. Les symptômes ne sont observés que sur les vergers conduits en agriculture biologique ou de façon extensive, et particulièrement sur les variétés résistantes à la tavelure, dont la protection phytosanitaire est réduite en été. L'article décrit les symptômes et le mode de propagation de la maladie, ainsi que les moyens de lutte compatibles avec le cahier des charges bio.
Chasse à courre dans les vergers
Maude LE CORRE, AuteurBien qu'elles soient encore peu connues pour ce rôle, les araignées peuvent être d'excellents auxiliaires, notamment dans les vergers. En effet, ces insectivores, de par la diversité de leurs espèces, sont présents dans les arbres mais aussi au sol, sont actifs tout au long de l'année, ont des modes de chasse diversifiés Une étude du contenu digestif d'araignées prélevées dans un verger a permis de déterminer qu'elles se nourrissaient, entre autres, de pucerons dès mi-février, ou encore de larves et d'adultes de mouches de l'olive. Une thèse en cours au Ctifl étudie le rôle de l'araignée Cheiracanthium mildei dans la régulation des ravageurs du pommier. Les premiers résultats ont montré que l'espèce étudiée était plus abondante dans les vergers équipés de filets anti-insectes, qui induisent des températures plus élevées. La présence de haies en pourtour du verger facilite également la présence d'araignées.
Chauve qui peut
Maude LE CORRE, AuteurLes progrès de la biologie moléculaire permettent désormais d'identifier l'ADN d'une proie dans les déjections du prédateur qui l'a consommée. Une équipe de recherche européenne a voulu appliquer cette technique pour vérifier la consommation de carpocapse du pommier et de tordeuse orientale par des chauves-souris. Des tests sur des animaux captifs ont montré que l'ADN des proies est détectable sur 100 % des déjections récupérées jusqu'à deux heures après l'ingestion. Cette forte détectabilité permet d'envisager une évaluation de la prédation des chauves-souris sur le carpocapse et la tordeuses en milieu naturel par collecte de fèces sous des gîtes artificiels. Une équipe du Ctifl de Balandran (30) a donc posé une trentaine de gîtes à chauves-souris sur un réseau de parcelles de pommiers et y a collecté des crottes pendant deux ans. Les résultats montrent que ces mammifères doivent être considérés comme des auxiliaires à part entière de l'arboriculture fruitière. D'autres essais ont lieu, notamment en Espagne, avec la pipistrelle pygmée.
Comprendre l'enroulement chlorotique
Maude LE CORRE, AuteurL'enroulement chlorotique de l'abricotier (ECA) est une maladie présente sur l'ensemble des vergers d'abricotiers français. Elle est causée par un phytoplasme qui est transmis aux Prunus par le psylle Cacopsylla pruni et par le greffage. Le prunellier est porteur asymptomatique et sert de réservoir pour le psylle. De plus, le psylle pourrait parcourir de grandes distance, porté par le vent. La lutte contre cette maladie est complexe et les mesures de prophylaxie sont la clé : arracher les arbres contaminés, supprimer les repousses des porte-greffe, éviter les vergers abandonnés, friches et repousses aux abords du verger L'argile utilisée contre le psylle du poirier a aussi un effet sur le psylle du prunus. Il est aussi conseillé d'observer l'apparition des premiers individus et de consulter le blog : cpruni.blogspot.fr.
Dossier : Le biocontrôle décolle
Maude LE CORRE, Auteur ; Guy DUBON, Auteur ; Miguel LOPEZ-FERBER, Auteur ; ET AL., AuteurLes solutions de biocontrôle sont de plus en plus prisées des agriculteurs, aussi bien en agriculture biologique que conventionnelle. Elles consistent à recourir à des mécanismes naturels pour la protection des cultures. Quatre familles de produits de biocontrôle existent : les macro-organismes, les micro-organismes, les substances naturelles et les médiateurs chimiques. Ce dossier présente certains aspects réglementaires, les différentes catégories de produits en fonction de leur origine et les produits stimulants. David Cary, de l'association internationale des fabricants de produits de biocontrôle (IBMA), témoigne. Enfin, des exemples concrets sont présentés : - biocontrôle sur salades ; - coévolution du carpocapse et du virus de la granulose ; - les applications d'argile sur pêchers.
Dossier : La pomme met les voiles
Maude LE CORRE, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurCe dossier fait le point sur différents filets utilisés sur les pommiers. Les bâches antipluie peuvent ainsi avoir un effet anti-tavelure et anti-Gloeosporioses dans les vergers conduits en taille courte et dans les régions peu ventées. En revanche, ces bâches peuvent parfois favoriser l'oïdium et les pucerons lanigères. Ces bâches peuvent également avoir un effet tampon empêchant la formation de gel pour des températures inférieures à 5°C et inversement augmenter la température pour des températures supérieures à 20 °C. Elles peuvent également entraîner une augmentation des besoins en irrigation. Il paraît intéressant de limiter l'ouverture de ces bâches afin de ne pas gêner la coloration des fruits l'été et de limiter les besoins en irrigation et les risques d'exposition au vent. Un agriculteur témoigne sur l'utilisation de ce type de bâche, dont il est très satisfait, mais il s'interroge sur la durée de vie des bâches (notamment à cause des dégâts occasionnés par le vent). Le filet anticarpocapse, principalement utilisé en bio, est également présenté (filet monorang et filet monoparcelle). Il a également un effet contre la tordeuse orientale. Une filière de recyclage des filets paragrêle se met en place.
Dossier : Tech&Bio
Maude LE CORRE, AuteurDans le premier article, "Le salon rassembleur", l'auteure présente le salon Tech&Bio, et plus particulièrement la 5ème édition, qui a eu lieu en septembre 2015 à Bourg-les-Valences (26). Consacré aux techniques alternatives et biologiques, ce salon est l'occasion, tous les deux ans, pour de nombreux visiteurs, d'assister à des démonstrations de matériel agricole et à des conférences. Avec une fréquentation en hausse (16 000 visiteurs en 2015) et 275 exposants présents, ce salon est un événement important et attendu par les professionnels de l'agriculture. Point de rencontre entre agriculteurs bio et conventionnels, il permet un transfert de savoirs et de techniques pour une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Dans le deuxième article, "Le matériel au fil du salon", un échantillon de matériels agricoles ayant fait l'objet de démonstrations est présenté : robot de binage connecté "Anatis", tracteur à pédales, drones, porte-outils pour entretien de bandes sandwichs...
Un fruit qui explose !
Maude LE CORRE, AuteurFruit traditionnel du bassin méditerranéen, la grenade est de plus en plus consommée, que cela soit en frais, en jus, en complément alimentaire ou en cosmétique. En France, actuellement, sur 10 000 tonnes de grenades consommées, 3 500 tonnes sont importées d'Espagne. La production française prend cependant de l'essor depuis plusieurs années. Les producteurs se fédèrent et s'organisent pour répondre à une demande croissante. Depuis 2007, des pionniers se sont lancés dans la production de grenades biologiques françaises et une filière est en développement dans les Pyrénées-Orientales. Malgré le manque de données technico-économiques pour sa production en France, des arboriculteurs et des viticulteurs s'engagent dans cette culture en raison de sa simplicité, selon Adrien Laborde, technicien arboricole à la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales. Plusieurs modes de conduite sont possibles (en mono-tronc, en multi-troncs...), mais, dans tous les cas, les rendements maximaux seront observés après dix ans. Jean-Claude et Marie-José Peretto ont planté, en 2007, 4 000 jeunes grenadiers sur dix hectares dans le Gard. Aujourd'hui, ils possèdent la plus grande grenadière française bio. Ils apportent leur témoignage sur cette culture.
Matière organique à réflexion
Maude LE CORRE, AuteurLes apports en matière organique (MO) sur les champs ou les vergers doivent être raisonnés, car selon l'âge, le type et la composition du produit utilisé (engrais vert, fumier, compost ), les effets ne seront pas les mêmes. Il faut aussi tenir compte de la nature de son sol. En effet, l'apport de MO a deux effets : fertilisation et structuration du sol en lien avec l'activité des microorganismes du sol. Dans le premier cas, l'activité microbienne transforme les composés organiques en éléments minéraux assimilables par la plante. Cet article précise un certain nombre d'éléments et de repères à connaître pour mieux raisonner sa fertilisation organique. Le Ctifl a créé une base de données Azopro, accessible par internet et regroupant 43 fiches techniques, afin d'aider les producteurs dans leur choix en produits organiques et sur l'utilisation de ces derniers.
La recherche en arbo bio s'active
Maude LE CORRE, AuteurUne journée technique arboriculture bio, organisée par l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab) et le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl), a réuni, au mois de mars, une centaine de chercheurs, techniciens, producteurs et autres acteurs de la filière. Trois thématiques ont été développées : sol et pratiques culturales, protection contre les bio-agresseurs et références technico-économiques de systèmes de production. La journée a aussi été l'occasion d'une présentation de la base de données Azopro, qui vise à aider les producteurs dans leur choix d'amendements et d'engrais organiques. Différents résultats d'essais ont été exposés, sur l'amélioration de la fertilité du sol et les performances agronomiques d'un verger bio d'abricotiers, sur l'utilisation de bâches anti-pluie sur des pommiers, sur l'amélioration de la conservation des raisins, mangues, pêches et châtaignes. Enfin, les résultats économiques du réseau Dephy ferme arbo (150 exploitations, sept espèces, 2 modes de culture) ont été présentés.