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Auteur Vanessa DEMOISSON |
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Evaluation de solutions de biostimulation : de coproduit à biostimulant, l’histoire d’un hydrolysat protéique
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurAvant d’arriver sur les étals, les poissons sont souvent transformés, ce qui génère 60 % de coproduits non destinés à la consommation humaine. Ces coproduits contiennent de fortes concentrations en protéines et en métabolites actifs qui pourraient avoir un grand intérêt en tant que biostimulants pour la croissance des légumes, sachant que la valorisation de coproduits présente des intérêts économiques et environnementaux. Des essais, menés sur deux ans (2019 et 2020) par le CTIFL et l’entreprise SARIA (groupe familial qui collecte, transforme et donne une seconde vie aux biodéchets d’origine animale ou alimentaire), ont validé l’intérêt de l’utilisation d’un hydrolysat protéique issu de coproduits de poisson comme biostimulant en culture de laitues beurre, radis ronds et tomates grappes. À noter qu’un hydrolysat protéique est défini comme un mélange de polypeptides, d’oligoéléments et d’acides aminés, obtenu par hydrolyse de produits animaux ou végétaux. L’hydrolysat protéique issu de coproduits de poisson a favorisé la croissance des laitues en augmentant leur développement racinaire, leur activité enzymatique et leur biosynthèse de chlorophylle. Il impacte aussi positivement la vie biologique du sol. Ces tests ont également permis de constater que ce biostimulant contrebalance les effets négatifs des stress abiotiques (carences en azote ou variations de température ou d’hygrométrie).
Les extraits végétaux : Optimisation du biocontrôle et des extraits végétaux en contexte de maraîchage ligérien
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Obioleg (Optimisation des méthodes de biocontrôle contre les bioagresseurs en cultures légumières) est financé par la région Pays de la Loire et porté par l’ARELPAL. Ce projet a pour objectif de faciliter l’utilisation et l’adoption de moyens de biocontrôle et de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) par les maraîchers. Une enquête a été menée, régionalement, afin de recueillir les doutes, les freins et les premières expériences vécues par une quarantaine de producteurs. Cette enquête a mis en évidence l’intérêt de certains producteurs pour l’utilisation du biocontrôle (et plus particulièrement de substances naturelles), mais le coût de ces produits et le manque d’informations concernant les cibles, leur conservation et leurs modalités d’application constituent des freins importants à leur généralisation. En parallèle, des essais in vitro, in planta et in campo d’extraits végétaux ont été menés contre les principaux bioagresseurs de la région. Cet article fait un point sur les 382 combinaisons d’agents-extraits végétaux qui ont été évaluées in vitro, sur les travaux in planta sur le mildiou de la laitue et le mildiou du radis, ainsi que sur des travaux in situ pour tester l’impact d’extraits végétaux sur la pourriture blanche de la laitue et sur Phoma valerianellae (agent pathogène de la mâche).
Lutte biologique par conservation : Protection des cultures d’aubergine contre les pucerons à l’aide de plantes-ressources et de plantes-banques
Sébastien PICAULT, Auteur ; Loïc FOUYER, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurEn cultures d’aubergines sous abris froids, les populations de pucerons sont particulièrement difficiles à gérer au début du printemps. Pour lutter contre ce ravageur, le CTIFL a mis au point une stratégie de protection basée sur l’utilisation de plantes-ressources et de plantes-banques. Les résultats obtenus avec cette stratégie montrent qu’elle permet de réguler efficacement les pullulations de pucerons les plus précoces. Une sélection de plantes-ressources et de plantes-banques peut donc désormais être proposée aux producteurs. Des conseils peuvent également être donnés sur la manière d’agencer ces plantes de service dans l’espace et dans le temps. Il est, en effet, nécessaire de respecter certaines conditions pour garantir l’efficacité de ce processus de régulation. Il faut notamment que les plantes-banques abritent des proies de substitution au moins un mois avant l’arrivée des pucerons sur les aubergines, et que les plantes-ressources émettent leurs premières fleurs suffisamment tôt. La réussite de cette méthode semble également être liée au statut azoté de la plante (il ne faut pas qu’il dépasse un seuil critique) et au niveau d’affinité entre les espèces de pucerons à réguler et les espèces d’auxiliaires prédateurs.
Agents de biocontrôle en cultures légumières : Utilisation de micro-organismes antagonistes contre Rhizoctonia solani
Céline ADE, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; Xavier LANGLET, AuteurLa lutte biologique consiste à utiliser un organisme vivant pour limiter la nuisibilité d'un ravageur des cultures. Différents modes de fonctionnement des agents de biocontrôle sont décrits, ainsi que la réglementation. Des tableaux présentent les produits homologués et en cours d'homologation. Sur radis, les essais in-vitro du Ctifl de Carquefou (Loire-Atlantique) montrent une bonne efficacité contre le rhizoctone de certaines bactéries (Bacillus, Trichoderma), mais les résultats sont encore insuffisants dans des conditions de production.