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Auteur Samuel L'ORPHELIN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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Ça bouge en Auvergne-Rhône-Alpes
Alexandre BARRIER-GUILLOT, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Céline DÉPRÉS, Auteur ; ET AL., AuteurLes installations en maraîchage biologique sont en progression. En Auvergne-Rhône-Alpes, des maraîchers se retrouvent au sein de groupes afin d'échanger, expérimenter, s'entraider. Ces groupes peuvent bénéficier de financements pour leur accompagnement et le développement de leurs actions collectives. Dans cet article, plusieurs groupes de maraîchers bio accompagnés par les structures du réseau de la FRAB AuRA sont présentés : - le groupe Ecophyto 30 000 MaraîSol 74 ; - le groupe DEPHY Légumes BIO Auvergne ; - le Groupe Technique des Maraîcher.e.s BIO d'Auvergne ; - le groupe Organisés pour un maraîchage bio vivable et intégré au territoire ; - le groupe Semences maraîchères ; - le Groupe informel Maraîchage bio 69-42 ; - le GIEE Émergence Maraîchage sur sol vivant ; - les maraîchers du Haut-Diois (Drôme) ; - la SMACC : Synergie des Maraîcher(e)s Auvergnat(e)s face aux Changements Climatiques. Ces différents groupes comptent de 8 à 85 agriculteurs membres.
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Conserver ses légumes d'automne : Avoir les bons réflexes !
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurPour conserver le plus longtemps possible leurs légumes récoltés à l'automne, les maraîchers se doivent de respecter des conditions spécifiques à chaque espèce de fruits et de légumes, ce qui peut poser des problèmes selon les espaces et le matériel dont ils disposent. Une des solutions consiste à regrouper, en un même lieu, plusieurs espèces, par familles ayant les mêmes contraintes en matière d'hygrométrie, de température, de luminosité et de circulation d'air. Un tableau présente les regroupements les plus pertinents pour une gestion simplifiée et un stockage adapté à de petits espaces. Un focus sur la conservation de l'oignon est proposé. Nathanaël Jacquart, maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, conserve les oignons en colonnes de plusieurs palox filmés et avec un ventilateur, système qu'il auto-construit. Il explique sa méthode, ses avantages et ses contraintes, et décrit le matériel utilisé.
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Produire ses plants maraîchers sur la ferme : pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurGagner en autonomie, apporter de la souplesse dans son calendrier cultural, choisir sa gamme variétale, générer un revenu supplémentaire par la vente de plants... font partie des raisons qui peuvent conduire un maraîcher bio à souhaiter produire ses plants lui-même. Si de nombreuses expérimentations se développent et si les façons de faire sont nombreuses en fonction de la situation, il existe cependant quelques points incontournables. Le réseau FRAB AuRA propose régulièrement des formations sur la production de plants maraîchers à la ferme. Dans cet article, les conditions pour se lancer sont exposées, puis des exemples de pratiques sont présentés en prenant appui sur l'expérience de 3 maraîchers bio : Rémy Valeix (26), Corinne Pigeard (63) et Edouard Mortier (43). Un tableau expose les itinéraires techniques de la production de plants des maraîchers.
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Produire ses plants maraîchers sur la ferme : Pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurCet article partage les témoignages de maraîchers bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui ont fait le choix de produire leurs propres plants. Les raisons sont variées et souvent personnelles. En effet, si produire ses propres plants apporte souplesse et autonomie, c'est un atelier supplémentaire et chronophage à gérer et à maîtriser, et qui demande une certaine technicité. A titre d'exemples, la technique du greffage de plants maraîchers est présentée à travers le témoignage de Rémy Valeix, installé dans la Drôme, de même que la production de plants de poireaux, pratiquée par Corinne Pigeard, dans le Puy-de-Dôme, et Édouard Mortier, en Haute-Loire. Pour accompagner les maraîchers et les porteurs de projets dans ce choix, le réseau FRAB AuRA propose des formations spécifiques.
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Diversification : Cultiver et valoriser des légumes secs bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Romain COULON, Auteur ; Elodie DE MONDENARD, Auteur ; ET AL., AuteurCet article effectue un point sur les différents travaux menés en Auvergne-Rhône-Alpes sur les conduites culturales et la valorisation de légumes secs bio (pois secs, haricots secs, pois chiches, lentilles, féveroles et fèves). Dans cette région, trois secteurs sont historiquement reconnus pour leurs productions de légumes secs : le Puy (lentille verte), St Flour (lentille blonde et pois blond), Mollans (haricot coco). Bien que les surfaces en lentilles et pois chiches se développent depuis 2018, elles ne suffisent pas à répondre à la demande qui est en augmentation. Le contexte régional est donc porteur. Après avoir détaillé le contexte, cet article effectue un bilan de la campagne 2020 : elle a été médiocre en lentille et mitigée pour le pois chiche, en raison de plusieurs aléas climatiques, de ravageurs et de maladies. Il fournit ensuite des éléments sur la conduite de ces cultures : fiches techniques disponibles (itinéraires techniques et recueil de pratiques), programme dexpérimentations PEPIT LegSecAuRA, leviers agronomiques pour lutter contre les adventices, conseils sur la récolte, le stockage et le tri (certains GAB prévoient dailleurs daccompagner les producteurs dans la mise en place doutils de tri et de conditionnement collectifs). Enfin, les débouchés sont abordés, avec des réflexions autour de la structuration des filières pour approvisionner la restauration collective.
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Diversifier la rotation : Suivi de parcelles de cameline biologique en Drôme de 2017 à 2019
Samuel L'ORPHELIN, AuteurEn France, les surfaces cultivées en cameline sont anecdotiques. Dans la Drôme, certains producteurs biologiques ont souhaité développer cette culture dans leurs systèmes céréaliers, dans le but de diversifier leurs rotations et leurs sources de revenu (un débouché leur est offert par lhuilerie Emile Noël basée dans le Gard). Ces producteurs bio ont fait appel à lassociation Agribiodrôme, afin didentifier les facteurs déterminant le rendement et la qualité des graines de cameline. Un suivi a ainsi été réalisé, de 2017 à 2019, dans une quinzaine de parcelles appartenant à une dizaine de producteurs, en se focalisant sur les points suivants : conditions pédoclimatiques, variétés, associations de cultures et fertilisation. Dans lensemble, les rendements ont été faibles (moins de 5 q/ha), en raison des accidents climatiques, mais aussi des conditions météorologiques de la Drôme (la cameline est mieux adaptée aux régions avec un climat plus doux et avec des précipitations mieux réparties). Il est également ressorti que la cameline se développe mieux sur des sols légers, drainants, voire caillouteux. Par ailleurs, Tofagne, une variété multipliée localement, sest imposée comme la variété de référence dans la Drôme. Quant à la fertilisation, elle doit être forte à la floraison et repose sur la fertilisation de fond. Enfin, la cameline offre de meilleurs rendements lorsquelle est implantée seule, plutôt quen association.
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Évaluer, comprendre, connaître son sol : Le sol : pilier des agro-éco-systèmes biologiques
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Rémi COLOMB, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurLe sol est la clé des agro-écosystèmes : il faut nourrir le sol pour nourrir les plantes, pour nourrir les hommes et les animaux. En maraîchage bio, des analyses de sol, réalisées régulièrement, permettent de mieux appréhender lévolution de la fertilité dun sol, dajuster ses apports, ainsi que ses pratiques. Pour cela, deux grand types danalyses sont préconisés : 1 - une analyse chimique et physique complète, qui apporte des informations sur les macroéléments, les oligo-éléments et sur les caractéristiques physiques du sol (cest lanalyse minimale à effectuer) ; 2 - une analyse biologique complète, qui reprend les résultats dune analyse chimique et physique, tout en mesurant en plus le potentiel dévolution de la matière organique et de la vie du sol (cette analyse plus globale doit permettre de faire évoluer ou de conforter ses pratiques). Pour observer, comprendre, anticiper et mieux piloter un sol, il est possible dappliquer la méthode Hérody. Cette méthode associe des observations de terrain et des analyses spécifiques en laboratoire. Les principes sur lesquels elle repose sont détaillés et un focus est réalisé sur les différentes fractions de la matière organique (MO), identifiées et analysées avec cette méthode : MO actives, humus stable, MO fugitives, MO inactives, MO insolubilisées.
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Auxiliaires de culture : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage
Pauline BONHOMME, Auteur ; Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurLes auxiliaires naturels sont nombreux en maraîchage : mammifères (hérissons, chauve-souris), oiseaux (rapaces, mésanges), arachnides, insectes, nématodes, champignons et bactéries. Les insectes auxiliaires peuvent être favorisés par la présence de bandes fleuries, des plantes relais et des techniques de transfert. La composition des bandes fleuries doit offrir aux auxiliaires du pollen et du nectar tout au long de lannée. Elles doivent contenir des espèces végétales attractives, précoces, à floraison longue, qui font de la concurrence aux adventices et dont les graines sont disponibles. Les établissements semenciers proposent des mélanges prêts à lemploi, mais il est également possible de créer son propre mélange, notamment en saidant dun tableau récapitulatif réalisé dans le cadre du projet Muscari. Pour maintenir la population dinsectes en période froide, des plantes relais peuvent être utilisées. Pour augmenter le nombre dauxiliaires à certains endroits (ex : dans les serres), il est possible de générer des transferts dauxiliaires, via différentes techniques : arrachage des bandes fleuries, dépôt des plantes coupées
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Élevage : Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurUn point est réalisé sur les atouts (adaptation aux sols calcaires et superficiels, grande résistance au sec, propriétés antiparasitaires ) et sur les faiblesses du sainfoin (difficulté de séchage pour une récolte en fourrage ou en grain, inadaptation aux sols hydromorphes ). Cette plante rustique a en effet perdu du terrain face à la luzerne, mais elle présente toutefois de nombreux intérêts. Le FiBL a mené un travail sur le sainfoin et de nombreuses informations sont disponibles. Des témoignages dagriculteurs qui le cultivent en pur ou en association illustrent cet article. En cultures pures, Dominique Truc, La Ferme du Forest à Montbrand (05) ; - En cultures associées, Christian Ville, GAEC des Vorsys à St-Martin-de-Clelle (38) et Tao Ferrier, GAEC des Muriers à Belmont-Luthézieu (01). Une expérience d'association sainfoin et cameline testée dans la Drôme est également présentée.
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Techniques culturales simplifiées et couverts végétaux : où en est-on en bio ?
Samuel L'ORPHELIN, AuteurAgribioDrôme et la fédération des CUMA de la Drôme ont enquêté, en 2017, sur les pratiques mises en place dans les fermes bio et concernant les techniques culturales simplifiées et les couverts végétaux. Cette enquête a permis didentifier les obstacles spécifiques à lagriculture biologique et les leviers pour avancer sur le sujet selon les systèmes de culture. Le non-labour nest pas la panacée en bio et les TCS sont un outil parmi dautres. Il est donc primordial pour chacun de connaître ses besoins réels (contrôle des adventices, augmentation de la fertilité des sols ) et de revenir aux fondamentaux agronomiques. Il faut également bien prendre en compte le contexte environnemental de son exploitation et les moyens que lon a à sa disposition pour mettre en place ces techniques. Un recueil dexpériences sur les couverts végétaux et les TCS est disponible sur le site internet www.produire-bio.fr. Différents travaux sont en cours ou à venir sur le sujet en Région AURA (ADABIO, AgribioDrôme, ISARA, etc).
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Saison maraîchère 2014 : Suivi sanitaire et bilan de campagne
Samuel L'ORPHELIN, AuteurLes groupements d'agriculteurs bio de Rhône-Alpes ont proposé, en 2014, des suivis sanitaires à leurs adhérents maraîchers, afin de les accompagner au mieux dans leurs stratégies de gestion des maladies et ravageurs. Les évènements marquants de la campagne 2014 dans la Drôme sont présentés ici, témoignages de producteurs à l'appui. Les conditions relativement humides de l'été ont favorisé le développement de pourriture au stockage, notamment sur oignons doux ou encore sur courges. Certains maraîchers ont pu contenir les pourritures en faisant sécher les oignons sous serre. En culture de poireau, ce sont les attaques de teigne et de mouche mineuse qui ont posé problème. La pose de filets peut protéger les cultures de ces ravageurs mais favorise le développement de maladies. En tomate, le mildiou a fortement impacté des cultures pourtant bien parties.
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Témoignages croisés : Optimiser son temps de travail en maraîchage biologique
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurLa diversité du métier de maraîcher engendre des temps de travail importants. La prise en compte de ce facteur est indispensable pour rendre viable et vivable, dans la durée, les exploitations maraîchères bio. Trois témoignages viennent illustrer ce constat : - Investir et s'organiser pour agir préventivement : GAEC Terres de Luisandre, Cyril Lorreard, Saint-Denis-Les-Bourg (01). Ce maraîcher cite des exemples d'actions qui lui ont permis de gagner en confort et en temps de travail : triangle d'attelage, embauche d'un saisonnier, vente à la ferme... ; - Partager 100 % des risques et bénéfices avec les consommateurs : GAEC La Pensée Sauvage, Mathieu Dunand, Lucinges (74). Ce maraîcher a opté pour un système de commercialisation très spécifique avec une production 100 % prépayée par les consommateurs. Une des initiatives originales du GAEC consiste à demander à chaque adhérent de participer à au moins un chantier, comme la récolte de pommes de terre... ; - Témoignage : Marc Trouilloud, maraîcher depuis bientôt 40 ans à Montéléger (26). Après quelques années de maraîchage diversifié, afin de dégager du temps pour pouvoir mener, parallèlement, une activité de conseil et de consultant, ce maraîcher a choisi de réduire la gamme de ses légumes. Cette solution a impliqué qu'il optimise la commercialisation de ses productions. Il a aussi fait le choix de se spécialiser dans les légumes de plein champ d'automne et d'hiver, ce qui lui permet, au printemps, de se consacrer exclusivement aux cultures, ayant peu de récolte en cours.