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Auteur Patrice VIDIEU |
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La Rauze s'épanouit
Patrice VIDIEU, AuteurDans le Lot, en 2014, deux frères, Serge et Jacques, et Pascale, l'épouse de Serge, réfléchissent à la transmission de la ferme familiale, en polyculture-élevage, alors menée en biodynamie. C'est à ce moment que Basile, le fils, et sa compagne Béryl décident de revenir dans la région et commencent à travailler dans une ferme qui transforme céréales et viande porcine. Deux ans plus tard, le couple décide de s'installer à la ferme familiale, sous forme de collectif. Aujourd'hui, six paysan·ne·s travaillent à la ferme de la Rauze et gèrent avec six ateliers différents (les cultures ; la meunerie et l'huilerie ; le pain ; le maraîchage ; l'élevage et la transformation ; la transformation des produits du verger) et un magasin à la ferme. Cet article traite des différents dispositifs qui ont permis l'installation du collectif. Un encart fournit des informations sur la transmission des terres via l'outil « La Foncière Élémentaire ».
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Une ferme très à cheval en agriculture paysanne
Patrice VIDIEU, AuteurAprès avoir vécu diverses expériences en lien avec lagriculture paysanne et le développement de la filière cheval dans plusieurs régions françaises et à létranger, Agathe Bodo et Jean-Baptiste Hannebicque ont décidé de voyager plus de six mois en autonomie avec trois chevaux, entre France et Slovaquie, pour aller à la rencontre des paysans européens. Au sud de lAllemagne, ils ont fait la connaissance déleveurs de chevaux Haflingers qui vendent le lait de leurs juments. Agathe et Jean-Baptiste retourneront les voir deux ans de suite en Woofing, le temps d'identifier des terres pour sinstaller en France. Avec laide de la Confédération paysanne, ils trouvent des terrains dans le Lot, en 2014. Jean-Baptiste sinstalle et Agathe continue de travailler à côté pour le développement de lagriculture paysanne. En 2019, Jean-Baptiste a une vingtaine de juments et sa ferme est certifiée bio (Nature et Progrès). Son chiffre daffaires sélève à 32 000 : 25 % liés à la vente de lait, 25 % liés à la vente de savons, 20 % aux prestations en traction animale, 15 % à la vente danimaux, 15 % à laccueil à la ferme (Accueil Paysan). Agathe devrait bientôt sinstaller en apportant quelques vaches Salers pour mieux valoriser lherbe.
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Des Maisons pour les semences paysannes
Patrice VIDIEU, Auteur ; Jean-Claude MOREAU, AuteurUne « maison de semences paysannes » n'est pas forcément, même s'il peut l'être, un lieu physique, mais plutôt un réseau de paysans et/ou d'amateurs passionnés de semences qui ne sont plus dans le catalogue officiel des variétés du commerce. Objectif : conserver, multiplier et échanger ces semences et les savoir-faire qui leur sont liés. Parmi la quarantaine de « maisons » existantes en France, fédérées par le Réseau Semences Paysannes, celle présentée dans cet article est née de la volonté des adhérents de l'Adear du Lot, qui souhaitaient mettre les semences locales à disposition des paysans et jardiniers soucieux d'adapter leurs cultures à leur terroirs. Fêtes, trocs de graines, rencontres, formations techniques rythment les activités de cette maison des semences, qui se cherche encore un local. Puis, il sera temps de passer à l'échelle supérieure, en investissant dans du matériel : tamis, trieurs pour maraîchers et céréaliers... pour pouvoir récolter et trier de façon autonome. Sur les deux pages de cet article, sont aussi présentés deux livres sur ce thème : « Semences paysannes, plantes de demain » de Robert Ali Brac de la Perrière ; et « Les maisons des semences paysannes » du RSP.