Détail de l'auteur
Auteur Hansueli DIERAUER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (34)


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Betteraves sucrières biologiques : Opportunités et défis liés à la culture
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Samuel JENNI, Auteur ; Ann SCHÄRER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022La betterave sucrière est une plante à enracinement profond qui nécessite moins d'éléments nutritifs et moins d'eau que d'autres cultures sarclées telles que le maïs. La betterave sucrière, plus précisément sa pulpe, est notamment utilisée comme aliment pour les bovins, les porcs, les moutons et les chevaux. Très sensible à la concurrence des adventices, en particulier au stade précoce de son développement, la rentabilité de la culture dépend principalement des heures de travail manuel nécessaires au désherbage. La technique de culture des betteraves sucrières en conditions biologiques est détaillée dans cette fiche, réalisée par le FiBL Suisse : choix des variétés, exigences en matière de sol et de climat, rotation des cultures, besoins en éléments nutritifs et fertilisation, semis, travail du sol, désherbage, lutte contre les maladies et les ravageurs, contrôles au champ, récolte, aspects économiques, valeur fourragère de la pulpe de betterave. Un tableau de calcul des marges brutes (en francs suisses) permet d'évaluer la rentabilité de cette culture en conditions biologiques.
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Des technologies smart pour les grandes cultures bio
Hansueli DIERAUER, Auteur ; David VETTERLI, AuteurEn grandes cultures, les robots permettent dalléger le travail quotidien et de gagner en précision, notamment pour le désherbage. Ils sont, en revanche, onéreux et engendrent une dépendance vis-à-vis des processeurs et des programmes (en cas de défaillance, un arrêt total est souvent préprogrammé). En 2020 et 2021, le FiBL a mené des essais, en collaboration avec la ferme Vetterli (basée en Suisse), pour tester le robot Farmdroid FD20 sur une culture de betteraves sucrières bio. Ce robot, développé par la firme suédoise Farmdroid, repose sur un système de guidage RTK. Lorsque ce robot effectue le semis, il enregistre la position précise de chaque plant. Il est ensuite équipé pour le sarclage et est capable de sarcler « à laveugle », cest-à-dire, avant la levée de la culture, grâce à lenregistrement de la position de chaque plant. Après une première session dessais, des améliorations ont été effectuées au niveau des moteurs électriques et du module de semis, et dautres éléments ont été renforcés. Globalement, sur les parcelles, la pression en adventices s'est révelée 40 % plus faible quavec un désherbage mécanique classique. Un des points faibles du robot réside dans sa faible traction qui pose problème à partir de pentes à 12 %.
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Fiche technique : Le brûlage : Une méthode de désherbage thermique sans herbicides
Cette fiche technique présente le brûlage, une méthode de désherbage thermique sans herbicides. Le principe de fonctionnement, lefficacité, les stratégies d'utilisation (faux semis...) et les différents domaines dutilisation (maraîchage, pommes de terre...) du brûlage y sont détaillés.
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Nouveaux systèmes de sarclage : Précis, mais pas encore utilisables partout
Hansueli DIERAUER, AuteurLe sarclage demande une grande précision. Le manque defficacité sur les lignes reste le principal problème de cette technique. Le confort de travail est par contre augmenté avec le développement des outils à pilotage automatique. Des systèmes pilotés par caméra sont déjà utilisés depuis dix ans. Il nest pas facile de déterminer à partir de quelle durée dutilisation annuelle un tel investissement vaut la peine : le système de guidage augmente le confort mais le résultat obtenu est le même quavec un guidage manuel. Plus avancés, les systèmes de guidage par satellite (RTK) permettent de travailler même en conditions poussiéreuses et de nuit en avançant théoriquement à 12 km/h. Le conducteur gagne encore en confort de travail en ayant moins besoin de surveiller quavec les caméras. Un autre avantage est quil est possible de commencer à sarcler avant les autres systèmes (avant que les caméras ou lil humain n'arrivent à identifier les lignes). Des robots de désherbage avec reconnaissance optique permettent de sarcler les mauvaises herbes sur les lignes. La reconnaissance des adventices nest, par contre, pas encore au point pour toutes les cultures. Selon la société Ecorobotix (fabricant de robots), il faudra encore 5 à 10 ans pour que les procédés biocompatibles (eau chaude, électricité, chaleur, pression) soient capables denlever sélectivement les adventices en quelques secondes.
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Des pois au lieu de glyphosate : Le semis direct du maïs bio, ça peut marcher
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Dani BOHLER, AuteurLa culture du maïs est souvent critiquée à cause de lérosion, du tassement et du lessivage des sols. Dans ce contexte, le FiBL a testé le semis direct, sans herbicide, pour préserver les sols. Des essais ont été menés pendant 5 ans à trois endroits dans les cantons dArgovie et de Zurich (Suisse). Ils ont constaté que le semis sous couvert sans herbicide est possible, mais extrêmement difficile et que le choix de lengrais vert est décisif. Le rendement de maïs est peu impacté (diminution de 7%) avec un engrais vert de pois fourrager, les variétés testées étant EFB 33 et Arka. Les autres engrais verts ont engendré une forte baisse des rendements, à cause dun étouffement insuffisant des adventices ou d'une sensibilité aux limaces.
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La régulation des adventices à rhizome en agriculture biologique
Les adventices à rhizome sont problématiques en AB. Cette vidéo, réalisée par le FiBL, montre comment les réguler, avec une charrue déchaumeuse ou un cultivateur, en précisant leur action et l'itinéraire technique à adopter.
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Blé bio 2014 : Bons rendements et qualité moyenne
Hansueli DIERAUER, AuteurEn blé tendre biologique, les essais du FiBL, en Suisse, pour la campagne 2014 ont fourni de bons rendements, avec une moyenne de 48,5 q/ha, mais concernant les protéines, la qualité est la plus mauvaise depuis plusieurs années. Wiwa, la variété bio dominante en surface chez les céréaliers suisses, confirme ses bonnes performances avec un rendement de 52,3 q/ha, mais un taux de protéines de 11,5 %. Neuf variétés de sélection conventionnelle ont été ajoutées aux essais et certaines d'entre elles sont prometteuses, par exemple Camedo et Lorenzo (qui est résistante à la germination sur pied). Dans cet article, huit variétés sont comparées quant à leurs rendements, taux de gluten, protéines, poids spécifique, indice de Zélény et temps de chute de Hagberg.
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Blé biologique suisse : Qualité bonne mais variable
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Cornelia KUPFERSCHMID, AuteurMalgré une bonne qualité moyenne, certains lots de blés biologiques suisses ne répondent toujours pas aux normes exigées. Afin d'identifier les raisons de ce manque de qualité ponctuel, Bio Suisse et le FiBL ont lancé, en 2009, un projet national de recensement de la qualité des blés sur trois ans. Les résultats de cette étude, réalisée en étroit partenariat avec les producteurs qui ont fourni les échantillons (160 reçus par an) et les données sur leurs pratiques agricoles, sont présentés dans cet article. Globalement, les blés sont de qualité bonne à très bonne, notamment grâce à des niveaux de fumure élevés par rapport aux pays voisins, et à des conditions climatiques favorables, mais la qualité reste insuffisante dans 20 % des cas. Des moyens d'amélioration de la qualité, via les pratiques de culture, sont proposés avec, comme principaux critères d'influence, le choix des parcelles, le choix des variétés, la fumure et la rotation culturale. L'identification des lots de moins bonne qualité peut également permettre de les isoler et de les transformer à part.
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Production : De l'eau chaude sous pression contre les rumex
Hansueli DIERAUER, AuteurPour lutter contre le rumex, des agriculteurs ont développé des outils ingénieux (bêche à rumex hydraulique sur une mini-pelleteuse ou encore le "wuzi") ; Agroscope Tänikon, en Suisse, a développé en 2004 un procédé de lutte contre le rumex avec des microondes et le chercheur, Roy Latsch, d'Agrosope Tänikon, a commencé, il y a trois ans, à développer un procédé qui injecte dans le sol, autour de la rosette du rumex, non pas des microondes, mais de l'eau chaude à une pression de 100 à 180 bars (le traitement dure environ 12 secondes par plante et nécessite un litre de mazout pour 60 plantes, soit six fois moins qu'avec la méthode à microondes). Rapides explications concernant ce procédé. Un encart notamment complète l'article : Ne pas laisser les rumex produire des graines.
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A la recherche du bon mélange
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Maurice CLERC, AuteurLe FiBL, centre de recherche en agriculture biologique suisse, mène des essais sur l'association orge-pois, en particulier sur les variétés et la densité de semis, dans l'objectif d'obtenir des rendements plus stables et des récoltes riches en pois. Le mélange de pois, semé à 80% de sa densité en pur, et d'orge, à 40%, s'est avéré le plus efficace contre la verse. Les semis d'hiver donnent de meilleurs rendements que ceux de printemps car ils souffrent moins de la sécheresse à la floraison. Cependant, ils peuvent subir des pertes à cause du froid dans les zones sans couverture neigeuse. Les essais variétaux portant sur l'aptitude à l'hivernage n'ont pas montré de grosses différences. Les variétés de pois les plus luxuriantes, comme Dove, sont à associer avec une orge plus résistante à la verse. Les deux essais d'association pois-triticale réalisés ont versé et donné des rendements faibles à moyens. Le mélange peut ensuite être récolté en vert (ensilage) ou à maturité (moisson). La féverole est plus facile à cultiver, notamment en association avec l'avoine, mais ce mélange intéresse moins les acheteurs.
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Alléger les rotations trop chargées en céréales
Hansueli DIERAUER, AuteurDe plus en plus de fermes bio suisses ont entre 50 et 60 % de céréales dans la rotation alors que, d'un point de vue agronomique, la proportion idéale de céréales dans la rotation est d'au maximum 40 %. Le conseiller du FiBL, Hansueli Dierauer, présente les raisons de cette forte proportion et quelques risques de propagation des maladies et des adventices dans les grandes cultures biologiques. Diversifier les rotations culturales chargées en céréales avec du colza, du tournesol ou des légumineuses à battre permet d'en réduire la pression... Le pois protéagineux est recommandé seulement en association avec l'orge. Pour éviter la transmission des maladies de l'orge à la céréale suivante, il vaut mieux intercaler une année sans céréale après une culture associée de pois protéagineux et d'orge. La féverole est un "bon précédent avec un bon arrière-effet, et elle peut aussi être cultivée en association avec de l'avoine". Hansueli Dierauer donne des indications sur cette association : implantation du mélange féverole-avoine, possibilité, le plus souvent, de renoncer au désherbage car la féverole couvre bien le sol, procédés de travail réduit du sol, meilleur bilan comptable de la féverole que du pois protéagineux Un maïs ou un colza peuvent aussi être implantés en tête de rotation, après une prairie.
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Le point sur les variétés bio
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Markus JOHANN, Auteur ; Sativa RHEINAU, AuteurCet article présente un état des lieux, en Suisse, des variétés actuellement disponibles en bio pour les céréales, les oléagineux, le maïs et les légumineuses. Les légumineuses sont de plus en plus cultivées en association avec des céréales, les mélanges présentant divers avantages agronomiques et les moulins suisses étant de mieux en mieux équipés pour le triage des graines. Dans ce contexte, le pois représente la meilleure alternative au soja, mais les besoins en sélection variétale adaptée à l'AB sont encore importants. En blé, la variété Wiwa est devenue incontournable en Suisse et dans le Sud de l'Allemagne. Aujourd'hui, les besoins concernent essentiellement la résistance à la sécheresse et à la carie ordinaire. Les variétés anciennes d'épeautre sont appréciées pour leur bonne digestibilité mais leur base génétique est étroite et ces variétés devraient avoir des difficultés à s'adapter aux changements climatiques et agronomiques à venir. De nouvelles variétés sont d'ailleurs actuellement à l'étude. Enfin, en ce qui concerne le maïs, les variétés hybrides sont largement majoritaires même en agriculture biologique. Pourtant, le fait qu'elles ne puissent pas être remultipliées représente un inconvénient important. Des variétés de maïs grain plus riches en protéines sont également à l'étude.
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Sarcleuses : La technique et le moment d'intervention sont décisifs
Hansueli DIERAUER, AuteurCet article présente différents outils de sarclage pour le désherbage mécanique des grandes cultures : en céréales avec un inter-rang de 16 cm, en maïs avec un inter-rang de 75 cm ou encore sur les autres cultures sarclées avec un inter-rang de 50 cm. Aujourd'hui, toutes les sarcleuses peuvent être équipées de dispositif de pilotage par caméra afin d'optimiser la précision de l'intervention. Certains de ces systèmes permettent même une reconnaissance automatique des lignes de cultures et donc une action autopilotée. Finalement, trois éléments apparaissent primordiaux pour une bonne efficacité du désherbage mécanique : le choix d'un matériel adapté aux cultures et aux surfaces de l'exploitation, un réglage minutieux des outils au moment de leur utilisation, et enfin le moment de l'intervention, les plantes cultivées devant être suffisamment résistantes et les mauvaises herbes à un stade précoce et donc vulnérables.
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Travail réduit du sol pour grandes cultures respectueuses du climat
Paul MÄDER, Auteur ; Hansueli DIERAUER, Auteur ; Maurice CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLa combinaison d'un travail réduit du sol et de l'agriculture biologique peut représenter un potentiel important de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à l'agriculture. Par ailleurs, le travail réduit du sol en améliore la fertilité ainsi que le rendement des cultures mises en place, en comparaison avec le labour. C'est ce qu'a démontré le groupe de recherche suisse du FiBL grâce à la mise en place de différents essais dont les modalités et les résultats sont présentés dans cet article (comparaison d'une charrue déchaumeuse et d'une charrue classique). Des essais menés sur des fermes conduites en AB viennent compléter ces observations sur le non-labour. Les résultats présentés concernent les rendements, la teneur en humus du sol, le contrôle des adventices et les émissions de gaz à effet de serre. En encart, les principaux outils permettant un déchaumage à une profondeur de 10 cm maximum sont présentés.
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Infatigables piqueurs de graines
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Cornelia KUPFERSCHMID, AuteurLes dégâts causés par les corbeaux se multiplient en bio, ce qui augmente la pression sur les semences non traitées. Le FiBL (dans le cadre d'un projet financé par Bio Suisse) cherche des traitements à la fois naturels et efficaces, mais pour l'instant il faut miser sur la prévention et la dissuasion. Le grand défi consiste à trouver une substance qui adhère bien au grain, ne provoque pas de dégâts à la levée et que les oiseaux trouvent répugnante. Dans le maïs, les dégâts des corbeaux et surtout des groupes de corneilles noires célibataires sont causés par le picorage des grains et l'arrachage des plantules. L'article revient, en particulier, sur le rôle des couples reproducteurs de corbeaux dans les zones de grandes cultures (essentiellement carnivores pendant l'élevage des jeunes et jouant un rôle de protection contre leurs congénères), ainsi que sur les mesures préventives (semer plutôt tard et dans les sols chauds, semer profondément et rouler, enfouir les engrais de ferme) et répulsives (répandre ou planter des plumes, appareils acoustiques diffusant des bruits effrayants, ballons, alterner rapidement les mesures). Des encarts sont consacrés à la recherche d'agriculteurs intéressés par des "pilotes de ballons", aux portraits de la corneille noire, de la corneille mantelée et du corbeau freux.