Détail de l'auteur
Auteur Joël SPIROUX DE VENDÔMOIS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (3)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Dossier : 2018 : Offensives multiples sur les OGM
Christophe NOISETTE, Auteur ; Eric MEUNIER, Auteur ; Joël SPIROUX DE VENDÔMOIS, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier effectue une rétrospective des éléments marquants de l’année 2018 à propos des OGM. Arrivés il y a plus de 20 ans dans les champs américains, les OGM ont tout d’abord connu une progression rapide, avant que leur diffusion stagne depuis quelques années. 2018 marquera les esprits avec l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne sur le statut des OGM résultant d’une mutagénèse. D’un autre côté, la Commission Européenne a autorisé l’importation de 32 nouveaux OGM. Au-delà du chiffre en lui-même, ce sont les conditions de délivrance des autorisations qui marquent un tournant en 2018 (les produits des nouvelles techniques de mutagénèse sont reconnus comme des OGM). Quant aux industriels, pour Inf'OGM, ils ont plutôt envie de changer le cadre réglementaire européen et de réduire l’évaluation des nouveaux OGM afin d’encourager « l’innovation ». Par ailleurs, six ans après « l’affaire Séralini », deux projets de recherche (un européen et un français) ont conclu à l’absence d’impact sanitaire de deux maïs OGM. Cependant, pour Inf'OGM, ces recherches ne sont pas une répétition de l'étude du chercheur français et leur objectif était de donner aux autorités politiques un argument scientifique pour lever l’obligation de fournir des analyses toxicologiques dans les procédures d’autorisation des OGM. L’année 2018 n’a pas non plus fait exception en matière de contamination : depuis que des OGM sont cultivés, la présence fortuite de variétés non autorisées dans les champs ou les aliments n’a pas diminué.
Toxicity of formulants and heavy metals in glyphosate-based herbicides and other pesticides
Nicolas DEFARGE, Auteur ; Joël SPIROUX DE VENDÔMOIS, Auteur ; Gilles-Eric SÉRALINI, AuteurAfin de mieux comprendre leur mode d'action, les effets herbicide et toxicologique du glyphosate (molécule seule) et de 14 pesticides à base de glyphosate ont été étudiés et comparés. Des plantes et des cellules humaines ont été exposées aux différents composants de ces produits, seuls ou mélangés deux à deux. La toxicité et la perturbation endocrinienne ont été mesurées pour des doses inférieures au seuil de toxicité directe mesuré expérimentalement. Les métaux lourds tels que l'arsenic, le chrome, le cobalt, le plomb et le nickel, qui sont d’éventuels contaminants présents dans les pesticides, ont par ailleurs été identifiés par spectrométrie de masse. Les principaux résultats obtenus sont présentés dans cet article.
Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles
Robin MESNAGE, Auteur ; Nicolas DEFARGE, Auteur ; Joël SPIROUX DE VENDÔMOIS, Auteur ; ET AL., AuteurUn pesticide ne se résume pas à la substance active (SA) qu'il contient. La formulation qui est commercialisée contient des adjuvants dont la liste est confidentielle. Or, seule la SA fait l'objet d'un test pour l'homologation. Cette étude utilise des cultures de cellules embryonnaires rénales pour comparer la toxicité de neuf pesticides entre leurs formulations commerciales (avec adjuvant) et la SA seule, glyphosate compris. Les résultats montrent que les formulations commerciales des fongicides (tebuconazole, epoxiconazole, prochloraz) sont plus toxiques, même lorsqu'elles sont utilisées à des concentrations 300 à 600 fois inférieures aux doses homologuées en agriculture. Les effets des herbicides et insecticides sont similaires. Huit formulations commerciales sur neuf sont mille fois plus toxiques sur les cellules que leurs seules SA. Les tests de toxicité chronique ne sont donc pas représentatifs du risque environnemental si la SA d'un pesticide est évaluée indépendamment des autres composants de la formulation commerciale.