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Auteur Romain DIEULOT |
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Changement climatique : Savoir-faire, autonomie, opportunités
Romain DIEULOT, Auteur ; Orlane LEU, Auteur ; Marine BENOISTE, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux aléas climatiques, les agriculteurs et agricultrices du réseau CIVAM expérimentent. Le constat est que les meilleurs leviers de résilience et d’adaptation des fermes résident dans les capacités de pilotage des agriculteurs-trices : observer et s’informer pour anticiper, analyser, décider, agir, négocier et évaluer. Pour les installations d’aujourd’hui, il convient d’intégrer, en plus des considérations technico-économiques, les projections climatiques et sociales des territoires visés. Le changement climatique peut aussi offrir des opportunités ou remettre au goût du jour des productions délaissées : abricots en Auvergne, pistaches et grenades en Provence, pois chiches en Pays de la Loire… Diversifier, sensibiliser par l’accueil sur les fermes, réintroduire des arbres… font partie de la gamme des projets Civam.
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers – Édition 2023 : Exercice comptable 2021
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Romain DIEULOT, Auteur ; Laurent BAILLET, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM - PÔLE AD GRAND OUEST | 2023Chaque année, l'Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM compare les performances des fermes d'élevage en bovins lait engagées en agriculture durable (en différenciant les résultats bio et non bio), avec celles des exploitations laitières du Réseau d'Information Comptable Agricole (RICA). L'ensemble de ces fermes est situé dans le Grand Ouest (Bretagne, Normandie et Pays de la Loire). Dans cette édition 2023, s'appuyant sur les données 2021, l'Observatoire démontre qu'avec un système de production plus petit, les systèmes en agriculture durable obtiennent un résultat proche de celui des fermes RICA grâce à leur conduite économe et autonomie. Un dossier complémentaire, intitulé « L'attractivité des systèmes pâturants », présente les systèmes pâturants comme une voie d'avenir, de par leur durabilité économique, sociale et environnementale, et particulièrement dans un contexte où la transmission des fermes est un enjeu majeur. Des éleveuses et des éleveurs installés en systèmes pâturants témoignent de leur plaisir au travail et racontent comment ils réussissent à concilier projet professionnel, projet de vie et projet citoyen.
L'observatoire technico-économique des systèmes bovins viande : 1ère édition en Pays de la Loire : Exercice comptable 2021
Adrien LALLOUE, Auteur ; Alexine WOILTOCK, Auteur ; Romain DIEULOT, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM - PÔLE AD GRAND OUEST | 2023Le Réseau Civam compare les performances technico-économiques de 20 élevages de bovins allaitants engagés en agriculture durable (AD) et en bio, avec celles des exploitations allaitantes moyennes des Pays de la Loire. L’étude comparative des résultats économiques 2021 des fermes herbagères pâturantes Civam en AD bio et la moyenne des fermes RICA (Réseau d’Information Comptable Agricole) met en évidence les meilleures performances des systèmes AD bio avec un outil de production de plus petite taille que ceux du RICA, mais aussi leur meilleure efficience, dans la préservation des ressources naturelles, la sobriété énergétique, la gestion de l'azote, ou encore la contribution au système alimentaire. Du point de vue de l'efficacité économique, les systèmes AD bio dégagent, en moyenne, 3200 € de résultat en plus que la moyenne RICA. Ceci est plus dû à leurs économies de charge qu'à leurs ventes en filière bio.
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers – Édition 2022 : Exercice comptable 2020
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Romain DIEULOT, Auteur ; Alain DAVY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM - PÔLE AD GRAND OUEST | 2022Chaque année, l'Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM compare les performances des fermes d'élevage en bovins lait engagées en agriculture durable (en différenciant les résultats bio et non bio), avec celles des exploitations laitières moyennes du Grand Ouest (RICA). Dans cette édition 2022, s'appuyant sur les données 2020, l'Observatoire démontre, à nouveau, que les fermes en agriculture durable permettent aux éleveurs de dégager plus de résultats, pour mieux rémunérer le travail. Elles sont également plus autonomes énergétiquement, et donc, plus résilientes en cas de crise. Un dossier complémentaire, intitulé « Les bonnes énergies des systèmes pâturants », met notamment en perspective les conséquences de la crise énergétique sur les résultats économiques des exploitations en 2022.
L’observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers : Exercice comptable 2019
Romain DIEULOT, Auteur ; Mickaël LEPAGE, Auteur ; Guy CORMERAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM - PÔLE AD GRAND OUEST | 2021Le Réseau CIVAM compare, chaque année, les performances des exploitations d’élevage bovins lait en Agriculture Durable (AD), biologiques ou non, avec celles du RICA dans le Grand Ouest. Les fermes en AD ont plutôt une stratégie « valeur ajoutée » (avec plus de résultat pour moins de produit), par rapport aux fermes du RICA qui ont plutôt une stratégie « volume de production ». Il y a notamment des charges inférieures sur la plupart des postes en AD (alimentation, cultures, amortissements matériel et bâtiments). Aujourd’hui, la reprise des fermes laitières est cruciale pour l’avenir de l’agriculture du Grand Ouest. Le document présente également des portraits d’éleveurs et d’éleveuses qui se sont installé.e.s en systèmes pâturants et qui montrent que c’est une voie d’avenir (accessibilité économique, temps libre, simplification du système…).
Observatoire des fermes bovin lait de l'Ouest : Depuis 10 ans, les systèmes herbagers montrent leurs performances de durabilité
Romain DIEULOT, AuteurL’Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM a réalisé une étude sur la durabilité des fermes laitières de l’Ouest. Pour cela, il a comparé, sur dix ans (2008-2017), les performances des systèmes herbagers CIVAM bio (AD bio) et non bio (AD non bio), et des exploitations laitières conventionnelles du Réseau d’Information Agricole (RICA) du Grand Ouest. Les résultats montrent que les systèmes herbagers dégagent autant, voire plus, de revenu que la moyenne des fermes laitières, et ce, avec moins de terres, d’animaux et d’investissements, tout en faisant vivre plus de monde sur les fermes et en préservant plus l’environnement. Alors que les fermes laitières conventionnelles subissent les crises du lait et poursuivent une stratégie de maximisation des volumes, les fermes herbagères cherchent plutôt à dégager un maximum de valeur ajoutée, c’est-à-dire à produire à moindre coût. Une ferme herbagère non bio dégage en moyenne 24 920 € de Revenu Disponible par actif, soit 39 % de plus que la moyenne fermes RICA, avec 85 000 L de lait vendus en moins. Ramenés à la surface de production, les systèmes AD non bio génèrent cinq actifs agricoles supplémentaires sur 10 km2 par rapport aux systèmes conventionnels. Ces résultats sont encore plus intéressants pour les fermes herbagères biologiques (AD bio).
L'observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers : Exercice comptable 2018
Dans cette édition 2020 de son observatoire technico-économique, le Réseau Civam compare, pour la campagne 2018, les performances d'élevages bovins laitiers du Grand Ouest en agriculture durable, biologiques ou non, avec celles d'un échantillon de fermes conventionnelles suivies dans le cadre du RICA (Réseau d'Information Comptable Agricole). Les élevages du Réseau Civam se caractérisent par des conduites basées sur une maximisation du pâturage, avec des objectifs d'autonomie et d'économie. Deux ans après une importante crise laitière, et pour la majorité des critères étudiés (économiques, sociaux, environnementaux), les écarts se creusent entre les deux groupes, résultat de deux stratégies différentes : produire plus quitte à consommer plus ou produire à moindre coût en s'appuyant sur les processus biologiques. Un zoom s'intéresse d'ailleurs spécifiquement aux performances environnementales de ces exploitations. Une infographie présentant les principaux résultats de cet observatoire est également disponible (https://www.civam.org/wp-content/uploads/2021/02/Civam_ObsTechnicoEconomique_Infographie2020.pdf).
Pâturage à perpet' ? 10 enseignements pour bien faire vieillir ses prairies
David FALAISE, Auteur ; Romain DIEULOT, AuteurLe projet PERPET (Pérennité des prairies temporaires), animé par le réseau Civam, a suivi l'évolution de 80 prairies, de 2016 à 2020, dans le Grand Ouest. Les observations ont montré que, en vieillissant, les prairies conservent leur taux de protéines et qu'elles acquièrent une meilleure résistance aux aléas climatiques. La composition des prairies évoluant essentiellement selon la météo et les pratiques de pâturage et de fertilisation, elles peuvent ainsi changer de fonctions fourragères au cours du temps (pâturage, fauche, prairie pharmacie...).
Pourquoi/Comment : Bien faire vieillir ses prairies semées d’association graminées-légumineuses
Romain DIEULOT, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18-20 Rue Claude Tillier, 75 012, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2020Ce document regroupe onze fiches qui permettent de savoir pourquoi et comment bien faire vieillir ses prairies temporaires composées de graminées et de légumineuses. Dans l’Ouest de la France, les systèmes herbagers des élevages économes et pâturants reposent sur ce type de prairies. Ces prairies offrent un fourrage équilibré (ce qui permet de réduire l’utilisation de compléments azotés) et de multiples services écosystémiques (lutte contre l’érosion, diminution du lessivage, stockage de carbone…). Elles sont souvent installées pour quelques années, mais certains agriculteurs arrivent à les faire vieillir au-delà de cinq ans tout en conservant des quantités et des qualités de fourrage satisfaisantes. Cependant, il n’est pas forcément évident d’arriver à bien faire vieillir toutes ses prairies. C’est à partir de ce constat que le projet PERPET (2016-2020), animé par le Réseau Civam, a étudié l’évolution de prairies temporaires implantées dans 87 exploitations situées en Bretagne et en Pays de la Loire. Les résultats ont été valorisés sous forme de fiches portant sur les thèmes suivants : 1 – Caractéristiques de vieilles prairies : observatoire historique ; 2 – Poser un diagnostic sur sa prairie : évaluer la qualité d’une prairie ; 3 – La fonction de la prairie dans le système fourrager ; 4 – Herbvalo® : estimer facilement le rendement valorisé de sa prairie ; 5 – Les caractéristiques des prairies de l’observatoire dynamique ; 6 – Dynamiques floristiques des prairies semées ; 7 – Les trajectoires d’évolution des prairies semées ; 8 – L’alternance fauche-pâture ; 9 – L’égrainage naturel ; 10 – Le pâturage estival ; 11 – Le pâturage hivernal.
Pourquoi/Comment : (re)penser le travail en systèmes pâturants
Romain DIEULOT, Auteur ; Sophie CHAUVAT, Auteur ; Linda DUPERRAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18-20 Rue Claude Tillier, 75 012, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2020Chez les éleveurs de ruminants, le travail est de plus en plus questionné : quantité, nature, pénibilité, organisation, répartition-délégation… Ce document compile huit fiches techniques réalisées dans le cadre du projet Casdar Transaé (TRANSformations du TRAvail et TRANSitions vers l’agroécologie). Chacune de ces fiches décrit un ou plusieurs systèmes de travail mis en place dans des élevages pâturants : 1 - Système ovin viande valorisant des végétations semi-naturelles (Limousin) ; 2 - Système pastoral ovin de plein-air intégral sur garrigues et estives (Languedoc) ; 3 – Système naisseur-engraisseur de vaches charolaises avec cultures de vente à haute valeur ajoutée (Pays de la Loire / Deux Sèvres) ; 4 – Système bovin allaitant naisseur-engraisseur en plein-air quasi intégral (Limousin) ; 5 – Système bovin lait tout herbe en zone séchante (Ouest) ; 6 - Système bovin lait avec vêlages groupés de printemps et salle de traite fermée deux mois (Ouest) ; 7 – Système bovin lait herbager avec un fond de maïs dans la ration (Ouest) ; 8 – Système bovin lait herbager avec silo de maïs fermé 4 mois (Ouest). Ces fiches techniques détaillent les impacts du système de production en matière de travail, de savoir-faire et de pratiques mobilisés, de résultats (sur le travail et les personnes). Elles apportent également des témoignages d’éleveurs.
Retour sur les rencontres thématiques : Engraisser des animaux au pâturage ; L’impact des facteurs d’élevage sur les qualités de la viande
Jacques GAUVREAU, Auteur ; Romain DIEULOT, Auteur ; Nathan MORSEL, AuteurDurant l’automne 2019, le réseau CIVAM a organisé des rencontres thématiques sur l’engraissement à l’herbe des animaux (bovins et ovins). Ces rencontres se sont tenues en Gâtine (Deux-Sèvres). Pour favoriser les échanges de pratiques, des visites de fermes ont été organisées et un projet de charte de qualité « 100 % herbe » a été présenté. De nombreuses questions ont été soulevées : Pourquoi engraisser des animaux au pâturage ? Quels animaux engraisser ? Comment ? Quels résultats économiques et énergétiques ? Quels impacts sur la qualité de la viande ? Quels débouchés ? Les réponses à l’ensemble de ces questions sont abordées dans un premier article. Le second article effectue un point sur les différents facteurs d’élevage qui influencent la qualité d’une viande. Il s’appuie, pour cela, sur des parutions scientifiques et des expériences d’éleveurs. Il commence par décrire les différents types de qualité qui caractérisent une viande, ainsi que les trois tissus qui composent un muscle. Les effets de la durée d’engraissement, de la composition de l’alimentation et d’une période de restriction sont ensuite explicités.
« Et pour les veaux mâles, on fait quoi ?... »
Romain DIEULOT, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Jean-Marie LUSSON, AuteurEn bovin lait, les veaux, notamment les mâles, qui ne restent pas pour renouveler le troupeau laitier, sont généralement envoyés dans des filières industrielles conventionnelles afin d’y être engraissés. Pour de nombreux éleveurs, cela pose un souci de cohérence. À la ferme de la Pignerie, les éleveurs bio sont passés d’un système allaitant à un système laitier. Les associés ont alors fait le choix de garder une partie de leurs veaux qu’ils élèvent jusqu’à 2,5 mois et dont ils vendent la viande en direct. Différentes solutions sont adoptées par les éleveurs laitiers pour suivre le devenir de leurs veaux (production de veaux de lait, engraissement à l’herbe et production de bœufs...). D’autres solutions encore visent à diminuer le nombre de naissances de veaux en allongeant les périodes de lactation ou en utilisant des semences sexées, bien que cette dernière méthode ne diminue que le nombre de veaux mâles et non le nombre de veaux total.
Une banque de semences paysannes palestiniennes pour plus d'autonomie agronomique, économique et... politique
Romain DIEULOT, AuteurEn Palestine, face aux difficultés économiques et à la faible résistance hydrique des semences OGM, très utilisées dans la région, les paysans cherchent à se réapproprier collectivement les semences locales. C'est l'objectif du réseau d’agriculteurs palestiniens Union of Agricultural Work Committes (UAWC) qui œuvre, depuis 2003, pour reproduire et améliorer ces semences locales. En 2010, près de 145 ha répartis chez 550 paysans y étaient consacrés. L’UAWC a créé, en 2013, la première banque de semences paysannes palestiniennes, proposant également un accompagnement sur les pratiques, de la germination à la récolte.
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers : Evolution sur 10 ans - Exercices comptables de 2008 à 2017
L'Observatoire technico-économique du réseau Civam compare chaque année les performances des exploitations d'élevage herbivore en Agriculture Durable (AD) avec celles du RICA, dans le Grand Ouest. 127 fermes laitières AD ont été observées, 59 non bio et 68 bio. Les résultats sont présentés pour les différents groupes (RICA, AD non bio, AD bio). Sur la période 2008-2017, les fermes laitières du Grand Ouest se sont agrandies. Elles produisent de plus en plus, sans pour autant améliorer leurs résultats. Leur revenu est très dépendant du prix du lait, tandis qu’augmentent les risques techniques, financiers et humains. Néanmoins, avec moins de terres, d’animaux et d’investissement, les systèmes herbagers dégagent autant de revenu, si ce n’est plus, font vivre plus de monde sur les fermes et préservent l’environnement. Recherchant la création de richesse plus que les quantités produites, ils résistent mieux aux aléas économiques. Tel est le constat de l'étude 2018 de l’Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM sur 10 ans.
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers du réseau Civam : Exercice comptable 2016
Depuis 2000, l'Observatoire technico-économique du Réseau Civam compare, chaque année, les performances des exploitations d’élevage herbivore en Agriculture Durable (AD) bio et non bio avec celles du RICA (Réseau d’information comptable agricole). Les synthèses annuelles proposent des références pour les agriculteurs et futurs agriculteurs, les accompagnants et les décideurs. Cette synthèse présente des résultats moyens comparés sur l'exercice comptable 2016 d'échantillons AD et du RICA de fermes laitières spécialisées du Grand Ouest. Elle distingue les systèmes herbagers non bio et herbagers bio. L’un des constats est que les systèmes de production herbagers créent plus de richesse et permettent de mieux rémunérer le travail. Un des enjeux majeurs dans ce territoire, la transmission des fermes laitières, fait l’objet d’une étude complémentaire.