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Auteur Michel BOUY |
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Plantes médicinales : Comment aborder la question des résidus ?
Michel BOUY, AuteurCet article revient sur le statut des plantes, dans la réglementation des médicaments ou dans celle des compléments alimentaires, et sur les conséquences de ce statut. Depuis 2013, une note de lANSES sur le « statut juridique du médicament vétérinaire au regard des produits à base de plantes » sert de référence sur le statut des plantes dites médicinales utilisées en élevage. Dès quil y a mention dune allégation de santé, ces dernières et leurs extraits relèvent du statut du médicament, sous-entendant lobtention dune autorisation de mise sur le marché (AMM). Or, en labsence dallégation de santé, une plante entre alors dans le domaine du complément alimentaire, autrement moins contraignant, doù le fort développement de ce type de produits. Cest dautant plus le cas quobtenir une AMM demande, notamment, de travailler sur les résidus et de prouver labsence de toxicité. Or, pour les plantes, lapproche classique qui vise à étudier, un à un, la présence et la toxicité de chaque composé dun produit nest pas applicable : la composition dextraits de plantes, en plus de compter un très grand nombre de composés, varie fortement, par exemple, dune saison à lautre. Par ailleurs, les aliments (lait, viande) issus danimaux au pâturage contiennent naturellement des composés aromatiques issus de plantes consommées par les animaux. De plus, les plantes sont très largement utilisées comme compléments alimentaires chez lhomme. Une solution pour sortir de cette situation serait la reconnaissance dun statut juridique intermédiaire aux plantes et à leurs extraits (à la fois aliment, mais pas seulement), permettant leur usage en élevage, mais sans risque pour le consommateur. Les extraits qui pourraient poser des problèmes de toxicité seraient gérés à part (interdits ou limités).
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Grille Panse Bêtes : Bovins viande : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Michel BOUY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les bovins viande. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 8 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, maladies digestives et métaboliques en élevage, maladies digestives et métaboliques en engraissement, santé des veaux, maladies parasitaires, troubles de la mamelle, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
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Des intelligences collectives pour la santé des troupeaux
Michel BOUY, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; Claire RUAULT, AuteurLa santé des animaux d'élevage est une préoccupation pour tous les éleveurs. Certains adhèrent à des groupements d'éleveurs, parfois associés à des vétérinaires comme dans les Groupements Eleveurs Vétérinaires en Convention (GVC). A travers une étude sociotechnique de quatre d'entre eux, l'Avem (12), l'Aver (26), l'Adage (35) et le Groupe Homéo (26), le projet Synergie a cherché à savoir si l'action collective favorisait une meilleure maîtrise de la santé animale en élevage et une évolution des pratiques vers une approche globale.
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Pratiques de santé animale : prévention et approche globale, ce que les enquêtes auprès déleveurs nous apprennent
Le projet « Synergies pour la santé des élevages biologiques », piloté par l'Itab et financé par les fonds Casdar, s'est penché sur la gestion de la santé animale par les éleveurs. Afin de comprendre leurs raisonnements et d'identifier les pratiques mises en place, une quarantaine d'éleveurs ont été interrogés. Tous sont impliqués dans des groupes : deux groupes d'éleveurs et vétérinaires en convention (l'AVEM et l'AVER) et deux groupes de développement (l'ADAGE et un groupe constitué autour de l'homéopathie dans le Diois). Ce document présente un bilan de ces entretiens, axé en particulier sur les critères d'analyse et les facteurs qui, selon l'éleveur, jouent sur tel ou tel problème ou maladie et, plus globalement, sur la santé des animaux. Le projet Synergies associe divers partenaires : - des associations et groupements professionnels (ITAVI, GERDAL, AVEM, AVER, FEVEC, Agrobio35, Vétopole 26, ADAGE) ; - des centres de recherche (INRA - Unité expérimentale élevage alternatif et santé des monogastriques, ANSES - Ploufragan, EBEAC) ; - des Chambres d'agriculture (Drôme, Sarthe, Pays-de-la-Loire, Bretagne) ; - des établissements d'enseignement agricole (EPLEFPA de Bressuire, EPLEFPA de la Roche-sur-Yon) ; - d'autres partenaires techniques (hors financement Casdar) (INRA - Unité de recherches avicoles).