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Auteur SOLAGRO |
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Le pouvoir de notre assiette : Transition agricole, alimentaire et d'usage des terres : Le Scénario Afterres
L'alimentation est un enjeu majeur car elle se trouve au carrefour des défis environnementaux et de santé publique que nous devons relever. Elle concerne tout le monde et la changer est à la portée de tous. Privilégier les produits biologiques qui garantissent le non-usage de biocides, manger des produits de saison, moins de viande mais de qualité, moins de poisson, préférer les produits bruts, non raffinés et non transformés, ainsi que le local quand cela est possible, la voie est tracée. Dans le prolongement de son scénario de transition agricole, alimentaire et d'usage des terres, Afterres 2050, Solagro propose, dans ce livre, une Assiette Afterres qui dessine un avenir soutenable et possible. Loin de vouloir imposer un régime universel, cet ouvrage ouvre des perspectives en mettant l'assiette au cur de la transition. Il analyse les impacts de différents régimes alimentaires, afin de voir vers lesquels il est indispensable d'évoluer pour préserver le climat, les ressources naturelles, la santé, les terroirs et les paysages, tout en garantissant la qualité et la saveur des produits.
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Synthèse technique : Utilisation de plaquettes de bois de bocage en litière
Dans un contexte où la paille devient de plus en plus rare et chère, déchiqueter du bois bocager pour en faire des copeaux pour la litière des animaux peut permettre aux éleveurs de diminuer les charges liées à la litière des animaux. Cette alternative présente des intérêts agronomiques (haies, fumier riche en humus), environnementaux (bilan carbone...) et socio-économiques (ressource locale, coût limité...). Cette synthèse fait le point sur : les intérêts techniques et les points de vigilance à l'utilisation de plaquettes de bois en litière ; la production et les coûts ; la mise en uvre technique et l'épandage du fumier incluant des plaquettes. Les témoignages de la Mission Haies et Bocage, de la CUMA Terr'EAU et du GIEE Paill'ôBois complètent le document.
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Indicateurs de progrès en faveur de la biodiversité pour le secteur bio
La préservation et la régénération de la biodiversité représentent un enjeu majeur pour pouvoir assurer la sécurité alimentaire mondiale. Les chiffres relatifs à lérosion de la biodiversité sont alarmants : les populations dinsectes ont, par exemple, diminué de 80% en Europe en 30 ans. Cet effondrement nous prive peu à peu de services écosystémiques (pollinisation, lutte contre les ravageurs...) et remet en cause la pérennité de nos systèmes de production. Lagriculture biologique se présente comme une base solide pour préserver la biodiversité, car elle intègre le respect du vivant dans son cahier des charges. Les différents travaux comparant leffet des pratiques bio et conventionnelles sur la biodiversité montrent que les systèmes bio présentent davantage de biodiversité, tant en matière dabondance (nombre dindividus) que de diversité (nombre despèces). Néanmoins, face à lurgence de la situation, le Synabio (Syndicat des Entreprises Bio) a jugé quil était important de continuer à faire progresser les pratiques des producteurs bio au-delà des exigences du règlement bio européen. Lobjectif de ce document est de proposer un panel dindicateurs traduisant des pratiques favorables à la biodiversité. Dans un premier temps, il présente une série dindicateurs de progrès pour les productions agricoles biologiques (ex : infrastructures agro-écologiques, taille des parcelles, rotations et diversité des assolements ). Il propose ensuite une autre série dindicateurs de progrès à destination des transformateurs et des distributeurs bio (ex : formation des équipes, cartographie des filières à risque, intégration de critères de biodiversité dans les cahiers des charges filières ). En annexe, il détaille également dautres points de vigilance à prendre en compte en bio (pesticides, autonomie protéique et irrigation).
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Mettre en place un pré-verger
Le pré-verger constitue un système agricole productif unique en son genre qui associe pâturage et production de fruits. Il ménage aussi des paysages identitaires et participe à la culture, notamment au travers des boissons de qualité qu'il génère. Ici, les arbres sont fruitiers et associés au pâturage. Tout est fait pour valoriser les synergies entre l'animal et l'arbre. L'animal contrôle l'herbe et mange les fruits véreux. L'arbre lui fait de l'ombrage sans trop gêner la pousse d'herbe. Et, au final, le paysan est gagnant au travers d'une double récolte. Ces vergers de plein vent, conduits sans pesticides et riches d'une grande diversité variétale, sont à l'origine de boissons de qualité telles que des jus de fruit, cidres ou alcools (calvados, kirsch, etc.). Ce document guidera ceux qui souhaitent mettre en place un pré-verger. Il en indique les différentes étapes (choix du lieu d'implantation, porte-greffe, espacement des arbres, choix des variétés, gestion du pâturage...) et les points de vigilance. Au sommaire : - De quoi parle-t-on ? : Une pratique agroforestière ancestrale mais toujours moderne ; - Contexte ; Le verger traditionnel : un habitat écologique riche ; - Intérêts et points de vigilance : Intérêts agronomiques ; Intérêts socio-économiques ; - Du concept à la technique : Élaborer son projet de plantation ; Le choix du lieu d'implantation du pré-verger ; Gérer le pâturage dans le pré-verger ; - Transformer et vendre du jus de pomme.
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Pierre Besse : le maraîchage sous mulch
Pierre et Nicole Besse sont installés à Lagardelle sur Lèze (31) sur 4 ha avec 4000 m2 de maraîchage où ils cultivent 35 espèces de légumes et aromates. Cette vidéo montre comment les exploitants utilisent le mulch sur leurs productions de légumes pour limiter les adventices. Le jardin est organisé en planches de 1m30 de largeur par 15 à 30 mètres de long. Le mulch est constitué dherbe ou de bois broyé principalement, fournis gratuitement par un paysagiste du village. Les exploitants sont conscients que ce « contrat » ne sera pas éternel et quils devront trouver une nouvelle solution pour réaliser le mulch à moindre coût. Ils soulèvent plusieurs risques liés à ce mulch : le bois broyé frais demande beaucoup dazote pour sa décomposition et lherbe fraîche peut être toxique pour les plantes, doù limportance de prévoir un temps de stockage préalable. Lexploitant explique certaines de ses techniques pour lutter contre les adventices et ne pas perdre de temps entre les cultures, notamment via les associations de cultures et les engrais verts. En 2015, il y a eu 12 tonnes de légumes récoltés et vendus, soit environ 3kg/m². Du point de vue de lexploitant, le résultat est stable et fiable, il est satisfait de son système de production.
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Synthèse technique : Le tri des semences
Le tri des semences permet de sélectionner les différents types de grains qui composent un mélange, en vue de les resemer ou de les destiner à la commercialisation ou lalimentation. Le triage se base sur la connaissance des différences entre les graines et les déchets, notamment leurs différences physiques. Cette connaissance permet de réaliser le réglage/calibrage des machines de tri. On distingue le tri à façon (c'est-à-dire via un intermédiaire) et le tri à la ferme. Cette fiche technique est principalement orientée vers les opérations de tri à la ferme. L'investissement dans un atelier de triage à la ferme est souvent synonyme d'une plus grande autonomie et de la mise en place potentielle d'une commercialisation en circuits courts. Cette fiche présente les aspects techniques, les différents outils existants (trieurs, selon la dimension, la forme ou la couleur), ainsi que des avis de professionnels : Laurent Bedoussac, Maître de conférences à lENSFEA, qui réalise actuellement des recherches sur les cultures associées ; Estelle Gressier, agronome et animatrice au sein de lassociation AVEM ; Jérémy Greve, Technicien de la filière Bio de la coopérative Qualisol ; Patrick Frayssignes, agriculteur dans lAveyron, adhérent de lAVEM.
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Laurent et Nathalie Paul Développer les légumineuses à graines dans sa rotation
Cette vidéo présente un témoignage de deux céréaliers bio de Montclar-Lauragais (31), Laurent et Nathalie Paul, qui font aussi de la vente directe de farines et de légumes secs sur la ferme. Lagriculteur explique ses choix variétaux et ses techniques culturales avec des cultures intermédiaires, des couverts, des variétés anciennes, des mélanges de variétés Lagricultrice, quant à elle, présente plutôt la vente directe mise en place sur lexploitation.
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Les légumes secs : Quelles initiatives territoriales ?
Pois chiches, haricots, lentilles, fèves... les légumineuses sont porteuses de solutions, en particulier pour lutter contre le changement climatique. Dune part, leur introduction dans les rotations permet de diminuer les apports dengrais azotés fortement émetteurs de gaz à effet serre et, dautre part, leurs atouts nutritionnels sont reconnus dans le cadre dune alimentation saine et équilibrée. Pourtant, la production et la consommation de légumineuses sont aujourdhui très faibles en France. Le pays ne produit que 20 % des légumes secs consommés, et la consommation est passée de 7,2 kg/personne en 1920 à 1,7 kg/personne aujourdhui, soit un niveau deux fois plus faible que la moyenne européenne. Un redéploiement de la production et de la consommation est possible dans les territoires. Cette publication met en avant plusieurs initiatives territoriales, sélectionnées de manière à couvrir une diversité de légumes secs, de provenances géographiques et dorganisations de filière. Les freins et leviers issus de lanalyse de ces retours dexpériences ont pour but de favoriser le développement dinitiatives similaires dans nos territoires. Au sommaire : - État des lieux des filières de légumineuses à graines en France ; - Initiatives françaises de production-consommation de légumes secs ; - Quelles initiatives à létranger ?
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Afterres2050 : Un scénario soutenable pour l'agriculture et l'utilisation des terres en France à l'horizon 2050
Face à la crise sociale et environnementale planétaire, la recherche de nouveaux indicateurs (ex : indice de développement humain au lieu du PIB) et la modélisation des systèmes (avec la prise en compte des interactions dynamiques présentes au sein de ces systèmes) sont devenues des outils indispensables pour la définition des politiques publiques. Le scénario Afterres 2050 est un modèle qui s'inscrit à l'échelle du territoire, que celui-ci soit régional, national ou européen. Il s'appuie sur cinq principes fondamentaux : raisonner la consommation, mobiliser des pratiques et techniques maîtrisées, privilégier des voies « sans regret », développer une approche holistique, imaginer un projet ambitieux. Construit à l'aide du modèle MoSUT et constitué d'une série de tableaux interdépendants, Afterres 205 met en correspondance des productions, qui sont reliées à des surfaces et à des rendements, lesquels dépendent de facteurs de production (engrais ) parallèlement à une demande en denrées agricoles et sylvicoles pour l'alimentation, la production de matériaux et d'énergie. Afterres s'inscrit dans une triple transition : nutritionnelle, agricole et énergétique. Il propose notamment de diminuer les produits d'élevage par deux (nouvelles affectations à imaginer pour une partie des prairies y compris l'extensification globale de l'agriculture), de passer la moitié des élevages de monogastriques sous signes de qualité, de revenir aux races bovines mixtes (lait et viande). Concernant les cultures, la mixité des productions (cultures associées ) et l'allongement des rotations (1/3 de légumineuses) sont au cur de la stratégie, avec une progression des agricultures bio et intégrée. Néanmoins, la transition implique des changements profonds. Une des priorités semble être d'accompagner les agriculteurs catalyseurs du changement.
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Quelles références pour l'agriculture biologique ? : État des lieux et perspectives : Dossier des participants - 21 janvier 2015
FNAB, Auteur ; SOLAGRO, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2014La FNAB s'était donnée une année, avec l'appui de Solagro, pour faire le point sur les références bio au sein de son réseau national. Ce travail a été intitulé Rep'AIR Bio, des repères pour l'autonomie, l'innovation et la résilience des fermes bio. Les objectifs de ce chantier était de caractériser les besoins en références selon les publics accompagnés, d'identifier les dispositifs permettant la production de références au sein des GRAB/GAB en fonction de leur finalité et de mettre en lumière les enjeux méthodologiques et organisationnels à relever. Afin de partager les enseignements et perspectives de ce travail et de les mettre en débat, mais aussi de croiser les regards sur l'acquisition de références en agriculture biologique, la FNAB a organisé un séminaire national public le 21 janvier 2015, à Nanterre. Ce document est le dossier remis aux participants du séminaire.
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Afterres2050 : Scénario d'utilisation des terres agricoles et forestières pour satisfaire les besoins en alimentation, en énergie, en matériaux, et réduire les Gaz à effet de serre
Solagro publie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer, un rapport sur un scénario d'utilisation des terres agricoles et forestières pour 2050. Ce scénario a été conçu en s'appuyant sur le modèle MoSUT et à l'aide de l'outil Climagri qui permet d'évaluer l'impact en matière d'émission de gaz à effet de serre. Les résultats montrent qu'une répartition avec 50% des terres en agriculture biologique et 50% en agriculture intégrée permettrait de nourrir les Français et d'exporter des matières premières, aux conditions que l'alimentation humaine soit plus riche en céréales et fruits et légumes et moins riche en viande, sucre et lait ; que les sols soient utilisés par plusieurs productions par campagne (associations végétales, agroforesterie...) et que le cheptel soit réduit. Le modèle permet également de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre. Le scénario proposé permet de réduire d'un facteur 2 ces émissions. Le rapport présente un graphique sur l'évolution qui serait nécessaire par rapport à la proportion de protéines animales dans l'alimentation des Français entre 2010 et 2050. Le changement de pratiques en 2050 devrait entraîner un changement de l'utilisation des terres. Le rapport présente la future utilisation des terres agricoles et les utilisations possibles pour celles libérées par les changements de pratiques.
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La méthanisation à la ferme : Guide pratique : Pour les projets d'une puissance électrique inférieure à 500 kWe
AILE, Auteur ; SOLAGRO, Auteur ; ADEME, Auteur | ANGERS CEDEX 01 (20 Avenue du Grésillé, BP 90406, 49 004, FRANCE) : ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie | 2011
Dans ce guide pratique, plusieurs aspects de la méthanisation à la ferme sont abordés : - Le principe biologique de la méthanisation ; - Une filière aux premiers stades de son développement ; - Les intérêts de la méthanisation à la ferme ; - Quelles matières pour alimenter une installation ? ; - Le process "mésophile en infiniment mélangé" ; - Les recommandations et retours d'expériences ; - Les alternatives à l'infiniment mélangé ; - Amender, fertiliser : les propriétés du digestat ; - La valorisation du biogaz et de la chaleur ; - Les perspectives pour la valorisation du biogaz ; - Point règlementaire ; - L'économie d'un projet ; - Les principales étapes d'un projet de méthanisation à la ferme.
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Utilisation rationnelle de l'énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d'actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des fourrages
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d'énergie française. Lors du Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre un taux de 30 % d'exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l'ADEME, a été réalisée afin d'identifier les leviers d'actions possibles pour limiter l'énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les fourrages, la technique du séchage, en vrac ou en balles rondes, permet d'obtenir un stock de fourrages récoltés de qualité proche de celle de l'herbe pâturée, et notamment de conserver une part importante de légumineuses. L'étude a permis de recenser 2000 à 3000 séchoirs en vrac et 150 à 200 séchoirs de balles rondes en France, avec une consommation moyenne de 150 GWh/an. Les leviers d'actions proposés pour réduire cette consommation concernent, d'une part, les pratiques et l'entretien et, d'autre part, l'outil de production (technologies et équipement du séchoir).
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Utilisation rationnelle de l'énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d'actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des grains et semences
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d'énergie française. Lors du Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre un taux de 30 % d'exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l'ADEME, a été réalisée afin d'identifier les leviers d'actions possibles pour limiter l'énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les grains et semences, la France possède un parc de séchoirs important qui permet d'agir dès la moisson. Ces installations, dont 80 % appartiennent à des organismes de récolte et de stockage et 20 % directement à des agriculteurs, ont en moyenne 25 ans, la technique n'ayant pas évolué depuis les années 70-80. Elles consomment en moyenne 240 ktep (kilotonne d'équivalent pétrole) par an. Les leviers d'actions proposés dans cette étude pour réduire cette consommation d'énergie concernent quatre catégories : - le suivi et l'analyse des consommations énergétiques ; - la formation et l'information ; - les modifications techniques ; - les travaux de recherche et développement.
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Arbres et paysage : place des arbres champêtres
Cette brochure présente des expériences de mise en valeur du paysage en Europe, centrées sur la qualité des produits et la durabilité des systèmes agricoles.