Détail de l'auteur
Auteur Xavier MATHIAS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (27)


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L'éclat des aubergines
Xavier MATHIAS, AuteurEn France, c'est au début du XIXème siècle que l'aubergine a été introduite au-delà de l'aire méditerranéenne. Cependant, sa culture relève du défi, puisque ce fruit est plus exigeant en chaleur et a un cycle de culture plus long que celui de la tomate. Pour les régions en dehors du Midi, l'aubergine est semée mi-février et plantée à la mi-mai, pour être récoltée à partir du mois d'août. Pour satisfaire son grand besoin de chaleur, elle peut être plantée à l'abri d'un mur, bien exposé au soleil, et, une fois le sol suffisamment réchauffé, on lui ajoutera un paillage minéral. Il faudra la protéger de ses principaux ravageurs : les doryphores et les tétranyques tisserands. Dans un encart, Claude Richer, maraîcher bio dans le Loir-et-Cher (41), partage ses astuces. Pour finir, différentes formes et différentes variétés d'aubergines sont présentées.
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Un sourire au potager
Xavier MATHIAS, AuteurCulture assez simple et peu gourmande en amendements, le pois mangetout (ou gourmand) est une espèce des plus intéressantes, sur le plan économique, au potager. Cependant, sa production, expliquée du semis à la cueillette dans cet article, comprend quelques difficultés : le semis se réalise assez tôt dans la saison et donc il faudra s'assurer que le sol soit suffisamment ressuyé ; la culture devra aussi être protégée des maladies comme l'anthracnose et le mildiou du pois, ainsi que des ravageurs, notamment la tordeuse du pois et la bruche (ou charançon) du pois. Sylvain Picard, maraîcher dans la Sarthe (72), partage ses astuces pour palier ces difficultés.
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Le défi fenouil
Xavier MATHIAS, AuteurD'origine méridionale, le fenouil bulbeux, ou fenouil doux de Florence (Foeniculum vulgare var. dulce), est apprécié pour sa saveur anisée prononcée. Cependant, le cultiver n'est pas si simple. Pour que son bulbe se développe bien, il faut que le sol soit parfaitement ameubli, bien pourvu en matière organique et arrosé avec une régularité sans faille, mais sans humidité prolongée. Sinon, il monte en graines. Bonne nouvelle tout de même, tout se mange dans le fenouil, si bien que, même "raté", le bulbe émincé sera frais et croquant, les feuilles parfumeront un plat cuit en papillote, les fleurs et les graines agrémenteront les crudités... Edouard Meignen, conseiller technique en maraîchage biologique à Bio Centre (45), partage ses conseils de culture pour réussir le fenouil bulbeux.
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"J'ai choisi de m'organiser !"
Xavier MATHIAS, AuteurA Saint-Cyr-sur-Loire, en Touraine, Christian Thibault cultive son jardin en bio depuis toujours. Ancien banquier, passionné de jardinage, il a profité de son passage à la retraite pour augmenter sa surface en louant une parcelle dans des jardins familiaux. Avec cinq fois plus de surface qu'auparavant, il a jugé nécessaire de s'organiser afin de ne pas se disperser, ni risquer de s'épuiser. Il a ainsi créé un outil informatique de planification de ses cultures qui lui permet de rationaliser son travail, d'une part, sur son potager historique de 50 m2 accolé à sa maison et consacré aux légumes primeurs et, d'autre part, sur sa nouvelle parcelle de 250 m2 dédiée aux légumes de récolte.
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Joyeuses fèves
Xavier MATHIAS, AuteurCet article traite de la fève, un des premiers légumes de pleine terre du printemps. La fève « des marais » et sa proche parente, la féverole, présentent de nombreux avantages : toutes deux comestibles, leur culture est assez simple et attire les butineurs et les pucerons. Mais, pas de panique : les pucerons sont surtout gênants pour lil du jardinier et nont guère de chance de gêner le développement de la fève, une fois que les larves de leurs prédateurs, nées un peu plus tard, sen nourriront. Romain Philipon, agriculteur en polyculture-élevage dans les Hauts-de-France, livre au jardinier ses conseils de culture de la féverole. Un encart indique comment semer en poquets pour prévenir la verse.
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La laitue qui monte
Xavier MATHIAS, AuteurContrairement aux autres laitues de sa famille, la celtuce (Lastuca sativa var. angustifolia) ne forme pas de pomme. Appelée aussi "laitue asperge", elle développe une hampe florale, épaisse et tendre, d'une trentaine de centimètres, préparée ensuite en cuisine comme des asperges. Les feuilles qui la surmontent peuvent se consommer, en mesclun. Aujourd'hui encore fréquemment consommée en Asie, la laitue celtuce a été cultivée essentiellement en Chine. Elle se sème dès le mois de mars, dans un sol meuble, riche en compost mûr et bien arrosé. La cueillette se fait avant que les fleurs n'apparaissent. Une fois épluchées, les tiges de celtuce, coupées en tronçons, se cuisent à l'eau ou à la vapeur et se prêtent à plusieurs recettes froides et chaudes.
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Melon : Le meilleur est à l'intérieur
Xavier MATHIAS, AuteurC'est à la Renaissance, dans le village de Cantalupo, en Italie, que la culture du melon a commencé à se développer. La variété alors cultivée, le "melon cantaloup" (Cucumis melo var. cantalupsis), a donné naissance aux melons verts et aux melons jaunes. Le melon de type Charentais, bien connu aujourd'hui, provient du melon jaune. Semé ou planté assez tôt dans l'année, le melon demande une terre déjà chauffée, un minitunnel ou un châssis permettant de le cultiver même en dehors des zones méridionales. Parmi les exigences de la culture du melon, les tailles successives des ramifications revêtent une importance particulière, tout comme l'exposition et la gestion de l'arrosage. Ses ennemis sont nombreux à vouloir s'en régaler : mulots, corbeaux, limaces... et les maladies, surtout cryptogamiques, le menacent fréquemment. Plusieurs types de melons sont présentés.
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Betteraves-surprises
Xavier MATHIAS, AuteurBette à cardes et bette à rave ont une aïeule commune, la bette maritime. La première possède un appareil aérien hypertrophié tandis que, chez la deuxième, c'est la partie souterraine qui est développée. La betterave sucrière est arrivée il y a environ 2 siècles dans nos champs. 35 000 tonnes sont produites chaque année, sans compter celles produites dans les jardins des particuliers. La betterave est un des légumes les plus faciles au potager. Certaines variétés, comme la Crapaudine, sont plus tardives et, à l'inverse, certaines variétés, comme la "Noire plate d'Egypte", atteignent des proportions étonnantes en quelques semaines. La conservation des betteraves demande un peu d'attention si l'on veut éviter qu'elles ne gèlent ou ne se déshydratent. Attention aussi aux limaces et aux rongeurs qui en raffolent. La carence en bore peut provoquer des dégâts, auxquels un apport ponctuel en oligoéléments pourra remédier. Quelques variétés de betteraves sont présentées : "Crapaudine", "Burpee's golden", "Forono", "Tonda di Chioggia". Les feuilles ne manquent pas d'intérêt, pouvant être consommées soit cuites, comme les épinards, soit crues en salade. Certaines variétés, comme la "Bull's blood", sont d'ailleurs plus cultivées pour leurs feuilles tendres, délicieuses récoltées jeunes et mélangées à un mesclun, que pour leur partie souterraine. Des conseils culturaux sont fournis par Edouard Meignen, conseiller technique en maraîchage bio à Bio Centre (Loiret).
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Endives et compagnie
Xavier MATHIAS, AuteurC'est M. Bréziers, chef jardinier de la société royale d'horticulture belge, qui a découvert, vers 1850, le secret du forçage des endives. Grâce à cette opération qui atténue son amertume, l'endive (Cichorium intybus) a connu un véritable succès, cultivée en France à partir de la fin du XIXème siècle. Christophe Asseray, maraîcher bio à Sasse (53), qui cultive chaque année 5 000 m2 d'endives, partage son expérience de la culture d'endives. Les étapes du forçage sont présentées et expliquées : parage, démarrage, mise à l'obscurité, arrosage, récolte, conservation.
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Tonitruants topinambours
Xavier MATHIAS, AuteurIntroduit en France au début du XVIIème siècle, le topinambour a été éclipsé par la pomme de terre peu de temps après. Il a ensuite repris du service pendant la seconde guerre mondiale, ce qui lui a valu une mauvaise réputation. Récemment redécouvert pour son petit goût d'artichaut, le topinambour, dont le véritable nom était "pomme du Canada", a retrouvé sa place au jardin et dans nos assiettes, grâce au travail conjoint de maraîchers bio et de grands chefs de cuisine. Le topinambour est facile à cultiver et se développe abondamment. Sa récolte, 8 à 9 mois plus tard, devra être soigneuse, sous peine de le voir proliférer à partir du moindre éclat resté dans le sol, à moins que les lapins ou les campagnols ne s'en chargent eux-mêmes... Parmi les variétés : "Fuseau" ; "Patate", variété plus bosselée ; "Violet de Rennes" ; "Helianthus strumosus".
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Brocoli et Cie
Xavier MATHIAS, AuteurDes formes hybrides de brocolis sont apparues depuis une vingtaine d'années. Ce sont en fait des choux-fleurs dont l'inflorescence est verte. Les "vrais" brocolis sont des variétés populations anciennes, reconnaissables à leur tête principale nettement moins hypertrophiée et à l'abondance de leurs jets latéraux. Le brocoli (Brassica oleracea var. italica), chou venu d'Italie au XVIème siècle, se caractérise par le grossissement et l'épaississement anormal des axes, des bouquets floraux et des branches. Ces formes originales, à multiples jets latéraux, souvent plus faciles à cultiver et moins exigeantes en arrosage, ont quasiment disparu. La plupart des brocolis cultivés aujourd'hui sont de type calabrais. Les variétés "A jets verts calabrais" et "Nine stars" sont présentées. Semés en pépinière courant mai, les brocolis sont mis en terre au jardin en été. Ses principaux ennemis sont les cécidomyies, petits moucherons qui s'en prennent au cur des choux au stade de plants, les altises, les chenilles et les pucerons... Des conseils sont fournis par Edouard Stalin, maraîcher bio dans l'Eure, qui a choisi de cultiver 2 sélections traditionnelles à jets, le "Calinaro" et le "Violet du Cap", également présentées dans l'article.
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Le chou de Bruxelles, une fois !
Xavier MATHIAS, AuteurDans la première partie du XIXème siècle, le chou de Bruxelles était très cultivé dans la région du Brabant (Belgique et Pays-Bas), mais ne l'était alors en France que de façon anecdotique. C'est surtout au début du XXème siècle qu'il a été popularisé par les paysans. Très rustique, le chou de Bruxelles se plaît dans des terres qui ne sont pas trop riches, contrairement à ses cousins de la même famille. Parmi les variétés anciennes, figurent le chou de Bruxelles "D'Hiver de Rosny" et la variété Rubine, au feuillage pourpre. Sylvain Picard, maraîcher dans la Sarthe, fournit quelques conseils pour réussir sa culture au jardin. Il conviendra notamment de le semer tôt et de lui réserver suffisamment de place. A l'instar des autres choux, une inspection régulière s'impose pour enlever les hôtes indésirables, altises et piérides en particulier.
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Dossier : Zéro Phyto, année zéro
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Xavier MATHIAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa loi Labbé a initié une dynamique qui touche au premier chef les jardiniers amateurs : - "Les mentalités évoluent" : ce sont les mots de Joël Labbé, élu écologiste à l'origine de la loi qui porte son nom. Adoptée par l'Assemblée nationale le 23 janvier 2014, cette loi interdit, depuis le 1er janvier 2017, l'usage des pesticides de synthèse par lÉtat, les collectivités territoriales et les établissements publics pour l'entretien des espaces verts, promenades, jardins et voiries, à l'exception des terrains de sport et des cimetières. Elle interdit aussi, à partir du 1er janvier 2019, la mise sur le marché, la délivrance, l'utilisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel. Cette loi est une première en Europe, interdisant presque totalement les usages non agricoles des pesticides. Joël Labbé uvre maintenant pour prolonger cette dynamique à l'échelle européenne ; - Zéro phyto... ou presque : De nombreux espaces échappent pourtant à cette loi. Focus sur les évolutions en cours dans la gestion des mauvaises herbes ; - Et si nous ne tirions pas les premiers ? : Au jardin, il est nécessaire de prendre de nouveaux réflexes ; là où il était devenu automatique de pulvériser, il convient désormais de laisser faire la nature et d'observer ; - Ode au fait maison : Les préparations naturelles sont une solution économique et pratique pour protéger les plantes, mais comment les préparer et pour quels usages ? (purin de consoude , bicarbonate de soude, macérat d'oignon, badigeons aux huiles essentielles...).
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Epineux mais tendre
Xavier MATHIAS, AuteurLe cardon Cynara cardunculus L., tout comme l'artichaut Cynara scolymus, descendent de l'astéracée Cynara Scolymus var.flavescens, un chardon méditerranéen très épineux. S'ils ont traversé les siècles, c'est notamment grâce aux jardiniers arabes qui ont su les développer. Ils ont gagné nos contrées au XVIème siècle par le sud de la France. Si la culture des artichauts s'est rapidement généralisée, les cardons (ces cardes "garnies de forts et aigus piquerons", comme le soulignait Olivier de Serres) ont eu moins de succès au départ. C'est un siècle plus tard que sont apparues les premières sélections sans épines. Aujourd'hui, la variété "Epineux argenté de Plainpalais" est là pour rappeler l'origine du cardon... Une des variétés les plus cultivées de nos jours, le "Vert de Vaulx-en-Velin", présente les pétioles les plus charnus et renflés parmi les sélections disponibles sur le marché, à égalité avec le très courant "Plein blanc inerme". Les atouts ornementaux du cardon ne sont pas en reste, notamment avec le "Cardon rouge d'Alger", qui offre une très grande résistance à la sécheresse. Certaines variétés de cardons ont complètement disparu, comme le "Violet de Tours", cité pourtant en 1883 comme "la variété préférée des maraîchers de Tours et de Paris" par Vilmorin et Andrieux. Au jardin, les cardons sont cultivés comme des plantes annuelles. Au moment de la récolte, dès octobre, ils doivent être blanchis sur pied pendant 2 ou 3 semaines, afin qu'ils soient tendres et débarrassés de leur amertume.
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Tout doux le maïs
Xavier MATHIAS, AuteurLe maïs peut tout à fait (re)trouver sa place au jardin, et offre un nombre important de variétés. Derrière cette céréale (Zea mays L.), se cache en effet une étonnante diversité. Attesté sous sa forme sauvage au Mexique avant même que les humains n'y arrivent, le maïs a été domestiqué au sud de ce pays depuis environ dix mille ans. Ses capacités d'adaptation remarquables ont rendu possible sa culture au nord du Canada comme au sud du Chili, en passant par les Antilles... Les civilisations précolombiennes, passées maîtres dans l'art de le cultiver, de le stocker et de l'accommoder, lui doivent leur essor. Aujourd'hui, les jardiniers se lancent dans sa culture, tant pour le plaisir de son goût sucré que pour celui des yeux : le maïs "Arc-en-ciel inca", aux grains multicolores, qui produit des épis de 20 à 30 cm, le "Golden bantam", qui offre des grains à la douceur incomparable, l'"Aztèque noir", le "Tom pouce", idéal pour le pop corn... Rappelons que le maïs fait partie du trio gagnant appelé "milpa amérindienne", association maïs-haricot grimpant-courge, reconnue pour ses qualités agronomiques. Au jardin, semé en petit nombre, le maïs préfèrera la disposition en carré, du fait de son mode de fécondation par le vent.