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Auteur Xavier DELBECQUE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (66)


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Bilan d'une saison de désherbage électrique
Xavier DELBECQUE, AuteurVigneron cultivant 130 ha de vignes conventionnelles dans le Gard, Sylvain Philip a expérimenté, en 2021, le désherbage électrique intercep, avec un outil de la société Zasso. Si le premier passage, à la fin de l'hiver, a été très satisfaisant, l'utilisation de cet outil en conditions plus sèches est plus complexe, avec une efficacité moindre et des risques de départs de feu.
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Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
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Dossier : Apprivoiser les variétés résistantes
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurCe dossier, composé de trois articles, est dédié aux variétés de vigne résistantes aux bio-agresseurs. Ces variétés sont, pour le moment, seulement accessibles aux vins de France et aux IGP. Néanmoins, les perspectives évoluent : elles devraient bientôt pouvoir être autorisées dans les cahiers des charges des AOP qui le souhaiteront. Le choix en variétés résistantes devrait également sétoffer, puisque les recherches et les essais saccélèrent. Il faut, néanmoins, que les producteurs acceptent quune grande part dinconnu entoure encore ces nouvelles variétés : quels sont les climats, le type de sol et les porte-greffes les plus adaptés ? Quels sont leurs comportements lors de la vinification ? etc. Le premier article de ce dossier répond justement à plusieurs questions courantes : Quelle est léconomie de traitement ? Quels sont les coûts et les disponibilités des plants ? Quelles sont les aptitudes agronomiques ? Larticle suivant porte sur la vinification de ces variétés résistantes : un référentiel nologique est en cours dacquisition, mais ces variétés semblent surtout présenter un intérêt en assemblage. Le dernier article est consacré au développement commercial : les atouts environnementaux de ces variétés devraient jouer un rôle majeur pour conquérir les consommateurs.
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Dossier : Bien gérer le couvert hivernal
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurDe plus en plus de vignerons sèment des couverts hivernaux sur linterrang. Certains producteurs se lancent ainsi dans des expérimentations pour trouver le couvert adéquat. Si les premières étapes consistent à bien choisir les espèces qui composeront le couvert et à implanter ce dernier correctement, il est tout aussi important de bien gérer sa destruction à la fin de lhiver. La méthode de destruction est, en effet, indissociable des objectifs agronomiques poursuivis par le viticulteur. Faut-il rouler, broyer ou incorporer le couvert hivernal dans le sol ? Sur quels critères se baser pour choisir la méthode de destruction ? Une fois la méthode de destruction définie, comment choisir loutil approprié ? A quel stade de développement du couvert faut-il intervenir ? Ce dossier apporte des éléments de réflexion avec des témoignages de viticulteurs (dont des viticulteurs bio) et de conseillers qui ont expérimenté différentes stratégies dans diverses régions viticoles.
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Dossier : Concevoir sa cuvée sans sulfites
Justine GRAVÉ, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur52 % des nologues produiraient des cuvées sans sulfites ajoutés. C'est ce que révèle une enquête réalisée en 2020 par nologues de France. Ce dossier prodigue quelques conseils, étape par étape, de la récolte à la mise en bouteille, aux vignerons qui souhaiteraient se lancer. En effet, faire du vin sans sulfites nécessite une adaptation en profondeur de l'itinéraire technique et induira obligatoirement un changement de profil du vin. Un premier article fait le point sur l'utilisation de levures de bioprotection en lieu et place de Saccharomyces ; puis, sont abordées des questions relatives à l'hygiène, à l'élevage en barriques, ainsi qu'au choix du bouchon pour ses vins. Enfin, dans un dernier article, quelques raisons pour se lancer sur ce marché sont exposées.
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Dossier : Remettre les porte-greffes au premier plan
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurEn viticulture, l'importance du rôle des porte-greffes est passée peu à peu au second plan. Pourtant, ce matériel végétal qui fait le lien entre le sol et le reste de la plante est primordial et pourrait offrir de nombreuses possibilités d'adaptation face au changement climatique et aux évolutions des vignobles. Aussi, les recherches sur les porte-greffes pour en augmenter la diversité se développent. Parmi les pistes explorées, figure celle de la vigne sauvage Vitis sylvestris.
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Un épandeur à BRF
Xavier DELBECQUE, AuteurClaude Rougier, vigneron au château Camponac, en Gironde, sest inspiré de la permaculture pour gérer lentretien de ses cavaillons : il utilise du bois raméal fragmenté (BRF). Pour faciliter lépandage de ce paillis, il a confectionné, avec son ouvrier, Christophe Girard un épandeur à BRF à partir dune vieille benne à vendange autovidante. Cet article explique brièvement comment ces vignerons ont transformé cette benne en épandeur à BRF et une vidéo, disponible sur la chaîne YouTube Réussir Vigne, illustre également cette transformation.
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Flavescence dorée : aspirer plutôt que traiter ?
Xavier DELBECQUE, AuteurLes partenaires du projet Feader Vacuum bug essaient de voir sil est possible daspirer les cicadelles dans les vignes, plutôt que de traiter ces dernières. Le but de ce projet est, en effet, de trouver des alternatives à la lutte chimique pour contrôler le développement de cet insecte vecteur du phytoplasme de la flavescence dorée. Pour cela, lInrae de Montpellier a développé un prototype de machine capable daspirer lensemble du profil de la vigne, tout en ayant une vitesse davancement correcte. Pour tester son efficacité, des essais comparent quatre modalités : un témoin sans traitement, deux traitements différents (pyrévert et traitement conventionnel) et laspiration. Des comptages sur feuilles et sur pièges (plaques jaunes) sont réalisés avant traitement, puis trois jours après. Tout ce qui est aspiré par la machine est également identifié. Les premiers tests ont permis daspirer environ 0,5 cicadelle par mètre linéaire. Lobjectif est darriver à une efficacité a minima comparable à celle du traitement au pyrévert (soit minimum 70 % defficacité).
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Genodics : stop ou encore ?
Xavier DELBECQUE, AuteurLes retours des vignerons concernant le recours à la génodique pour lutter contre lesca sont très hétérogènes. Certains ont réussi à réduire le dépérissement de leurs plants de vigne à moins de 3 %, tandis que dautres nont vu aucune différence. A luniversité de Cergy-Pontoise, Olivier Gallet, professeur en biochimie et physiologie végétale, a mis en place un protocole pour évaluer, en laboratoire, les effets des mélodies de lentreprise Genodics. Lentreprise propose des protéodies (des séries de sons harmonisés en accord avec les acides aminés qui composent les protéines) pour lutter contre les maladies cryptogamiques et les stress environnementaux. Le professeur a testé une protéodie proposée aux maraîchers pour lutter contre les aléas climatiques. Il a travaillé sur des pois en germination dans des conditions de stress hydrique. Il a étudié leur développement, ainsi que leur taux de protéines caractéristiques de ladaptation à la sécheresse. A sa grande surprise, les pois ayant été stimulés par la mélodie ont montré une germination avec davantage de biomasse et de protéines recherchées, comparés à ceux des autres modalités. Toutefois, le professeur précise quil ne faut pas être dans lattente dune solution miraculeuse pour lutter contre lesca : cette maladie est multifactorielle et il faut une approche systémique pour lutter contre elle.
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Une lecture indirecte grâce aux plantes
Xavier DELBECQUE, AuteurDepuis quelques années, les formations sur les plantes bio-indicatrices se multiplient. Lobjectif de ces formations est de regarder les adventices qui poussent spontanément sur une parcelle afin davoir une idée de létat du sol (ex : le grand plantain se plaît sur des sols compactés, la véronique à feuille de chêne simplante dans des sols engorgés de matière organique ). Pierre-Yves Petit, formateur et vigneron, aime expliquer quil existe plusieurs clés de lecture pour comprendre létat dun agrosystème, et que les plantes bio-indicatrices en sont une. Lobservation des plantes adventices lui permet aussi de savoir quand implanter son couvert hivernal : lorsque ces dernières commencent à pousser, cela signifie que les conditions pour une bonne germination sont réunies. Pour connaître létat dun sol, en plus de lobservation des plantes bio-indicatrices, ce formateur-vigneron regarde également les turricules de vers de terre (reflet de leur activité dans le sol), réalise de temps en temps des profils de sol pour vérifier son état de compaction, et effectue quelques analyses physico-chimiques pour vérifier si les éléments nutritifs sont bien présents dans le sol et accessibles pour les plantes.
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Un levier partiel pour le rendement
Xavier DELBECQUE, AuteurEn viticulture, le rendement dépend en partie, et en partie seulement, du type de taille choisi, mais aussi de l'ensemble de la conduite de la parcelle et des aléas qu'elle aura à subir. Ainsi, le principal critère à considérer est la vigueur de la vigne. Un encart est consacré au témoignage de Julien Cuisset, vigneron bio en Dordogne, qui a choisi la non-taille palissée pour la conduite de son vignoble.
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La moutarde blanche, une piste intéressante contre le pied noir de la vigne
Xavier DELBECQUE, AuteurA l'occasion d'un webinaire sur les plantes de service organisé par l'ACTA, l'université espagnole de la Rioja a présenté les résultats d'une étude sur l'utilisation de la moutarde blanche en biofumigation en viticulture, pratique qui consiste à enfouir une culture dans le sol pour que celle-ci y libère des composés nuisibles à certains champignons pathogènes. Les résultats obtenus contre le pied noir de la vigne se sont montrés satisfaisants.
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Santé de la vigne : la piste redox
Xavier DELBECQUE, AuteurLes réactions doxydoréduction sont partout autour de nous. Ce transfert délectrons est dailleurs à la base de la photosynthèse. Cependant, loxydoréduction, souvent considérée comme une notion complexe et ambiguë, est peu abordée en agriculture. Pourtant, lapparition de certaines maladies sur les végétaux pourrait être liée à des conditions de pH et doxydoréduction particulières du sol et de la plante. Olivier Husson, chercheur au Cirad, mène des travaux sur cette thématique. Selon lui, si la plante na plus assez dénergie pour réguler ses échanges délectrons, elle sera davantage malade. Plutôt que de lutter contre les pathogènes, il serait préférable de mettre la plante dans des conditions où elle sera moins vulnérable, notamment en évitant les stress car ces derniers engendrent des oxydations. Pour cela, une bonne structure du sol est fondamentale : un sol bien structuré présente des niches de couples pH/redox diverses, ce qui facilite les cycles biogéochimiques et donc la nutrition des plantes. Le chercheur estime qu'il faut sortir du schéma conventionnel, car certains produits phytosanitaires entraînent une suroxydation de la plante ; la plante doit alors puiser dans son stock dantioxydants, ce qui peut nuire, à terme, à la photosynthèse.
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Vegetal Signals : la vigne sous écoute
Xavier DELBECQUE, AuteurInstallée en région bordelaise, la société Vegetal Signals propose aux viticulteurs un système innovant de capteurs qui, installés sur la plante et via les ondes électriques émises par celle-ci, permettent d'obtenir des informations sur son état hydrique, et donc sur un potentiel stress, ou encore sur ses réactions immunitaires face au mildiou. L'objectif : permettre aux viticulteurs d'être plus réactifs et d'optimiser leurs interventions dans les vignes.
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« La vigne a rapidement réagi à la méthode Géophile »
Xavier DELBECQUE, AuteurDans le Gard, les domaines Bernard Perret se sont lancés, depuis deux ans, dans la méthode Géophile. Cette dernière repose sur une approche globale de la vigne. Elle a été imaginée par Jacques Moreau une vingtaine dannées auparavant. Cet agronome a ensuite lancé une société de conseil qui porte son nom et applique cette méthode. Lentreprise accompagne principalement des viticulteurs bio, mais aussi des viticulteurs conventionnels. Le principe de la méthode Géophile est dobtenir un sol vivant, ainsi que des plantes fortes et équilibrées pour obtenir une récolte de qualité. Lentreprise Jacques Moreau accompagne les producteurs dans leurs pratiques et en leur proposant des produits formulés au sein de lentreprise. En 2019, suivant les premières préconisations, les 26 ha de lun des domaines Bernard Perret ont reçu un passage dacides fulviques à lautomne. Ces petites molécules mobiles aident à rendre les minéraux disponibles et à absorber les résidus de désherbants. Ces hectares ont ensuite reçu un apport dacides humiques afin doptimiser les ressources déjà présentes dans le sol. La méthode Géophile intègre aussi lapport de thés de compost afin daugmenter la quantité et la diversité des micro-organismes présents dans le sol.