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Auteur Xavier DELBECQUE |
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Agroforesterie, les pièges à éviter
Xavier DELBECQUE, AuteurLes premières parcelles en agroforesterie viticole ont vu le jour il y a une vingtaine d'années. Cela donne aujourd'hui un recul suffisant pour dégager certains enseignements sur cette pratique et ainsi la perfectionner. Dans cet article, chercheurs et agriculteurs ayant travaillé sur l'implantation d'arbres dans les vignes témoignent. Les principales observations ont permis de mettre en avant : - la nécessité de laisser un certain espace entre les rangs de vignes et les rangs d'arbres, afin d'éviter une concurrence pour l'azote ; - les bénéfices de l'ombre apportée par les arbres sur les vignes, en particulier dans les régions du Sud ; - les objectifs de cette cohabitation d'espèces avant les plantations (ombrage, double production, en fruits ou en bois...).
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"Attention à ne pas encrasser les sols"
Xavier DELBECQUE, AuteurLydia et Claude Bourguignon, agronomes et gérants du laboratoire LAMS, livrent, au cours d'une interview, leur point de vue sur l'utilisation du Bois Raméal Fragmenté (BRF) comme paillage en viticulture. Sans être spécifique à l'agriculture biologique, cette technique permet de restaurer les sols compactés. En se basant sur leur expérience des quinze dernières années, le couple d'agronomes préconise un apport de BRF sur 1 à 4 cm d'épaisseur, sans enfouissement, de préférence en automne. Ils abordent également les avantages et limites du BRF, en émettant quelques mises en garde : ce n'est pas un apport "normal". Si ces derniers sont trop rapprochés, les champignons n'ont pas le temps de dégrader tout le stock de lignine et peuvent "encrasser" les sols. De plus, l'utilisation de bois âgés, plus ligneux, peut entraîner une faim d'azote et augmenter les risques sanitaires.
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Le cheval, viable en situation extrême
Xavier DELBECQUE, AuteurLe cheval est de plus en plus présent dans les vignobles français, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, et des plus petits aux plus grands domaines. Economiquement, l'utilisation du cheval pour les travaux dans les vignobles n'est pas toujours rentable. Son intérêt concerne surtout les vignes en coteaux, où le tracteur peut difficilement être utilisé. Les viticulteurs qui témoignent dans cet article, tous en agriculture biodynamique, considèrent que le premier argument est agronomique : travailler avec les chevaux permet de mieux préserver le sol.
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Cuivre : comment le limiter ?
Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurLe nouveau seuil dutilisation du cuivre (4 kg/ha/an avec possibilité de lissage sur sept ans) va sûrement faire évoluer les itinéraires techniques des viticulteurs bio. Plusieurs solutions sont possibles et peuvent être combinées pour limiter son emploi. La qualité de la pulvérisation, lassociation avec des produits de biocontrôle ou encore l'emploi de variétés résistantes sont des pistes damélioration. Pour lInra, le premier pas est de réduire les doses tout en conservant une cadence dapplication identique. Cest la stratégie quemploie Jean-Luc Isnard, vigneron bio dans le Ventoux, qui témoigne de son efficacité (il ne dépasse jamais les 2 kg/ha/an). Lobservation et la prophylaxie sont également très importantes. Il est primordial de maîtriser la vigueur de la vigne via la taille, mais aussi débourgeonner et dépamprer. Par ailleurs, Marc Chovelon, chargé détude à lItab, évoque une nouvelle piste à explorer : lélimination des feuilles lorsquelles tombent, comme pour la tavelure du pommier. Les décoctions, infusions et huiles essentielles appliquées seules ou avec du cuivre font également partie de larsenal. Parallèlement à cet article, trois professionnels bio ou en biodynamie témoignent : Éric Maille, conseiller en viticulture bio, préconise de diminuer le nombre de passages en utilisant un OAD, Philippe Chaume, viticulteur biodynamiste, a effectué un effeuillage sur les deux faces pour sauver sa récolte 2018 et Emmanuelle Schoch (viticultrice bio) utilise de la tisane décorce de chêne pour durcir les feuilles de sa vigne.
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Des débuts prometteurs pour UV Boosting
Xavier DELBECQUE, AuteurLe prototype UV Boosting a été testé pour la première année en conditions réelles. La stimulation des défenses des plantes par la lumière a montré des effets positifs dans la lutte contre le mildiou en limitant de 40 à 50 % les effets du pathogène. La vigne témoin, sans aucun traitement, présentait, en effet, une fréquence dattaque de 96 % avec une intensité de 75 % alors que, sur la modalité ayant reçu uniquement le traitement lumineux, la fréquence dattaque a été abaissée à 70 %, avec une intensité de 45 %. Un deuxième test a été conduit en parallèle en couplant ce traitement à des doses de produits phytosanitaires réduites. Résultat, la fréquence dattaque a été réduite à 5 % avec une intensité de 2 % et les doses de produits phytosanitaires ont été divisées par deux sans perdre defficacité. Leffet na pas pu être testé sur loïdium car le pathogène ne sest pas installé dans les vignes cette année. Les essais ont également permis de valider la rusticité et la longévité de lappareil. Lentreprise souhaite commercialiser son matériel dès 2020. Le principe de la stimulation par UV est brièvement expliqué dans un encart.
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Dossier : Autoconstruire dans les règles de l'art
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Emmanuel BRUGVIN, AuteurEn viticulture, l'autoconstruction de matériel se développe petit à petit, comme chez Philippe de Jaham, sur le vignoble Château Bénéhard, conduit en agriculture biologique. Ce vigneron concrétise lui-même, à partir de pièces neuves ou d'occasion, les idées de matériel qui peuvent lui venir face à un besoin ou à un problème technique spécifique. L'investissement pour son atelier et le temps passé sont, selon lui, compensés par le matériel fiable et robuste qu'il met au point. La Scic l'Atelier Paysan, créée en 2014, accompagne et forme les agriculteurs dans la conception et la diffusion de matériel autoconstruit. Les viticulteurs sont de plus en plus présents parmi leurs clients, qui gagnent ainsi en autonomie technique et financière. Un semoir à engrais verts pour vignes étroites, adaptable sur un enjambeur, a par exemple été conçu, tout comme une série de doigts de binage en caoutchouc, des rolofacas, ou encore un semoir pour vignes larges, avec dix modèles construits en deux semaines pour ce dernier outil. L'Atelier Paysan met aussi des plans à disposition des agriculteurs. Avec l'autoconstruction, la sécurité reste un point crucial, comme le rappelle Benoît Moreau, conseiller national en prévention des risques professionnels à la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole. En matière de réglementation, si le matériel autoconstruit n'est pas interdit, seul son constructeur est en droit de l'utiliser. Pour clore ce dossier, ses auteurs proposent une liste d'outils visant à faciliter l'autoconstruction : sites internet, forum, formations.
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Dossier : Bio : les acquis de lexpérience
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurNathalie et David Drussé sont viticulteurs bio en Indre-et-Loire depuis 5 ans. Olivier Roches est viticulteur bio, en Dordogne, et converti à l'AB depuis 10 ans. Rémy Soulié est aussi producteur de vins, dans lHérault, sur une exploitation familiale qui na jamais connu de traitements chimiques et en AB depuis 20 ans. Chacun revient sur les points-clés de son métier. Malgré des anciennetés en AB différentes, chacun saccorde sur limportance de lobservation de la vigne, sur la nécessité danticiper pour agir au bon moment et ne pas se faire déborder, par lherbe éventuellement mais surtout par les maladies, comme le mildiou. Le travail du sol est aussi un élément important et chacun doit trouver litinéraire technique qui convient à sa situation. La qualité de la pulvérisation est aussi un point essentiel pour réussir ses interventions. Si Nathalie et David réfléchissent encore au meilleur itinéraire technique pour eux, notamment pour maîtriser lherbe, Olivier, en Dordogne, met en avant limportance davoir une vigne en bon état au moment de la conversion pour avoir un outil de production performant. Lui-même a dû accélérer la remise en état de sa vigne pour compenser la baisse des rendements une fois passé en AB. Pour Rémy, dans lHérault, un des éléments-clés est de mécaniser tout ce qui peut lêtre, notamment pour ne pas se laisser déborder et ne pas être tributaire dune main duvre parfois difficile à trouver, alors quil faut passer plus de temps dans la vigne en bio quen conventionnel. Ces deux derniers vignerons se diversifient aussi, le premier avec des gîtes sur la ferme et le second avec le photovoltaïque.
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Dossier : Cap sur des chais écologiques
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Isabelle MONTIGAUD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; ET AL., AuteurA lheure où lécoconstruction et les énergies renouvelables sont en vogue, ces dernières sétendent aux chais. Ce dossier, consacré à lécoconstruction des chais, présente différentes solutions de construction (plan, matériaux, etc.). Matthieu et Marie Boesch, vignerons en biodynamie en Alsace, ont construit un chai et une maison bioclimatiques avec des produits écologiques, de qualité et régionaux, qui répondent à leurs attentes. Bruno Schloegel, vigneron en Alsace, a mis en place un système disolation en matériaux naturels et un chai semi enterré lui assurant une climatisation naturelle. Le dossier aborde également les aspects de finition des chais, via le revêtement du sol. Différentes énergies renouvelables, utilisables en viticulture, sont présentées : photovoltaïque, éolien, géothermie, ainsi que les diverses façons de concevoir un chai avec l'exemple du chai conçu par Adrien et François Fabre, viticulteurs dans le Vaucluse. Les aspects déconomie deau et délectricité sont également pris en considération. Enfin, le traitement des effluents de cave est abordé, avec les solutions utilisées par Laurent Rousseau, viticulteur en Gironde.
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Dossier : Climat : Adapter le travail en vert
Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurLe changement climatique est une réalité qui impose déjà une adaptation des pratiques et une nouvelle organisation du travail. Jean-Baptise Soula, directeur des domaines Bordeaux Vineam cultivés en agriculture biologique, adapte ses actions, notamment en limitant la surface foliaire (écimage bas...), en arrêtant le travail du sol et en couchant les herbes pour lutter contre lévapotranspiration. Pour Benjamin Bois, chercheur en agroclimatologie viticole, le changement climatique va faire évoluer le cycle de la vigne et la pression des maladies. Notamment, le cycle de la vigne sera plus court, impliquant une maturation précoce. Les conditions de travail pourraient être plus rudes à lavenir, en raison des températures plus chaudes et des pics de travail à prévoir pour la main duvre. Des solutions sont déjà envisagées à travers le recours aux prestataires ou à la mécanisation. Selon Benjamin Bois, les travaux en vert évolueront en conséquence, avec de nouvelles pratiques visant à retarder la maturation (arrosage de la canopée, filets dombrage, rognages plus bas, effeuillage moins dense, etc.). Des recherches ont déjà été menées. Les premiers résultats montrent que rogner plus bas naméliore pas la résistance à la sécheresse, que rogner bas puis à hauteur permet de conserver davantage dacidité dans la grappe ou encore que la vendange en vert (éclaircissage) ne permet pas déconomie deau.
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Dossier : Climat, la nouvelle donne
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Valérie NOËL, AuteurPour Jean-Marc Touzard, chercheur à l'INRA de Montpellier, l'impact du changement climatique sur la viticulture sera très différent, selon l'ordre de grandeur du réchauffement (2° d'élévation moyenne ou plus). Dans le premier cas, explique-t-il, de nombreuses adaptations seront possibles pour tous les vignobles français, en combinant différentes techniques, raisonnées à l'échelle des régions et des exploitations : modification de la densité de plantation, choix de cépages moins sensibles à la sécheresse, moindre effeuillage, etc. En revanche, à plus de 2° d'élévation moyenne, les scénarii seront plus radicaux, du déplacement continu des terroirs vers le nord ou en altitude, à une forme d'industrialisation du vin... Après cette analyse, trois articles viennent illustrer le sujet de l'adaptation de la viticulture au changement climatique : - "Je limite mon empreinte carbone" (Jean-Pierre Vazart, vigneron dans la Marne) ; - "Nous testons de nouveaux cépages" (Alix Combes, Domaine du Château La Tour Carnet, en Gironde) ; - "Une accentuation de la fréquence des sécheresses" (Michel Déqué, chercheur à Météo France).
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Dossier : Être ou ne pas être en bio
Catherine GERBOD, Auteur ; Marie-Noëlle CHARLES, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; ET AL., AuteurLe nombre dacheteurs de vins non effervescents bio a triplé entre 2011 et 2018. Ceci est à mettre en relation avec la progression des vignes cultivées en bio, qui représentaient, en 2018, 12 % du vignoble français (jusquà 20 % selon les régions). Cette tendance à la croissance semble durable, les consommateurs étant de plus en plus demandeurs de produits bio, perçus par eux comme importants pour leur santé et/ou pour lenvironnement. Néanmoins, les enjeux restent importants pour le développement durable de cette filière. Les volumes sont insuffisants face à la demande. Comment les massifier tout en maintenant des prix justes pour les producteurs et les consommateurs ? La demande sociétale en produits plus respectueux peut être aussi favorable, par exemple, à des vins non bio, mais produits sans sulfites. Les viticulteurs bio doivent donc faire évoluer leurs pratiques pour répondre encore mieux à cette demande ; doù le besoin de plus de recherche, notamment pour réduire lusage du cuivre. Autre défi : la conversion. Cette dernière peut être plus ou moins facile et coûteuse selon les exploitations. Les rendements peuvent baisser et le travail croître de façon significative. Il est nécessaire danticiper cette phase de transition très en amont, aussi bien sur le plan technique que commercial. Si cest le cas, les « difficultés rencontrées sont rarement insurmontables ». Enfin, le vin étant un produit dexportation par excellence, ce dossier revient sur la réglementation bio, les modalités de contrôle ou les différences dapplication du règlement entre les États européens membres, ou encore sur la question de la reconnaissance du label bio européen par les pays importateurs. A noter que le système actuel déquivalence (basé sur la reconnaissance de léquivalence de la réglementation bio dun pays tiers si cette dernière est comparable à celle en vigueur dans lUE) facilite les exportations. Mais cela risque dêtre plus compliqué avec la mise en place, à partir de 2021, dun système de conformités.
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Dossier : L'ozone assainit de la vigne au chai
Mathilde LECLERCQ, Auteur ; Lucas ROLLE, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurCe dossier, consacré à lutilisation de lozone de la vigne au chai, aborde son utilisation en viticulture comme traitement phytosanitaire et post-récolte et au chai comme désinfectant. Ce dossier consacre deux articles à la désinfection du chai à leau ozonée et à lozone gazeux. Le premier présente lexemple du domaine de Chatenoy, à Menetou-Salon, où tout est désinfecté à leau ozonée. Le second article présente le point de vue de quatre experts, Pascal Poupalt, de lIFV, Giovanni Gai, ingénieur, Nicolas Richard, de Inter Rhône, et Alain Mimaud, directeur dOzone service. Lozone peut être utilisé en désinfection du matériel vinaire en inox, béton ou bois. Les deux articles suivants sont consacrés à lutilisation de lozone en traitement post-récolte et phytosanitaire. Ces dernières utilisations nétant pas approuvées au niveau communautaire, elles ne le sont pas davantage en bio et ne semblent pas offrir de perspectives pour la bio.
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Dossier : Les robots en route pour les vignes
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurIl y a peu de temps encore, les robots viticoles nétaient que des projets abstraits. Ils sont maintenant une réalité : deux robots sont actuellement commercialisés et plusieurs sont en développement (la viticulture est la filière qui présente le plus de modèles). Leur coût reste encore un frein à leur utilisation, mais ils peuvent toutefois répondre à des enjeux environnementaux, de sécurité ou encore de main duvre, sans risque toutefois de remplacer un jour l'expertise de lhomme. Leur utilisation modifiera sûrement les itinéraires techniques et leur essor ne sera possible quavec une évolution du cadre réglementaire qui les entoure. Outre un état des lieux de la robotique en viticulture, ce dossier décrit plus précisément quatre robots. Ted, de Naïo technologies, qui est opérationnel depuis plusieurs mois. Il est destiné à effectuer un travail du sol au niveau des cavaillons et va être commercialisé dès 2019 à environ 150 000 . PUMAgri est un projet de robot hybride lancé en 2015 par lentreprise Sitia. Il est pensé pour lentretien du sol et devrait déboucher prochainement sur un modèle de présérie. Bakut est un robot développé depuis seulement dix-huit mois par la société Vitibot, mais dont la commercialisation est prévue en 2019. Il est annoncé avec une puissance équivalente à 110 ch et devrait être capable deffectuer tous les travaux viticoles dont peut avoir besoin un vigneron. Vinescout est seulement à létat de prototype. Il sera capable de collecter des données sur létat hydrique et la vigueur de la vigne.
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Dossier : Surgreffer : Témoignages et conseils
Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurAlors que le changement climatique semble saccélérer et que les attentes des consommateurs sont en train dévoluer rapidement vers des vins plus frais et moins alcoolisés, l'évolution de la vigne reste naturellement plus lent. Néanmoins, pour faciliter ladaptation des cépages à ces nouvelles attentes, il est possible dutiliser le surgreffage. Cette technique permet de gagner du temps en profitant de lenracinement du cep, mais elle reste peu pratiquée en France. Cependant, le surgreffage ne doit en aucun cas se substituer au renouvellement classique de la vigne et plusieurs conditions limitent son utilisation. Ce dossier commence par restituer les témoignages de deux viticulteurs (en agriculture biologique et biodynamique) qui pratiquent le surgreffage depuis plusieurs années. Vincent Fleith est installé en Alsace, sur un domaine de 10 ha. Dans les années 2000, il a fait le choix de surgreffer pour faire évoluer ses cépages et résoudre ainsi des problèmes agronomiques et commerciaux. Jean-Baptiste Duquesne est installé dans le Bordelais. Il a construit sa stratégie de marque sur des cépages oubliés et a pu, grâce au surgreffage, produire ses premières cuvées seulement trois ans après lacquisition de son domaine. Une interview dOlivier Yobregat, ingénieur à lIFV Sud-Ouest, permet dapporter des informations complémentaires sur cette technique. Pour lui, le surgreffage est un investissement en temps et en argent, mais il devrait être davantage employé pour répondre au marché. Ce dossier est clôturé par des informations liées aux prestations de services : le surgreffage demande en effet souvent lintervention dune entreprise extérieure et cet article apporte des conseils sur la démarche à suivre. Ce dossier est également enrichi de nombreux encarts. Lun dentre eux décrit les deux types de greffes utilisées pour le surgreffage (T-bud ou Chip-bud).
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Leau ozonée en irrigation, une technique à étudier
Xavier DELBECQUE, AuteurCet article effectue un point sur lutilisation deau ozonée pour irriguer la vigne : les recherches mettent en avant des propriétés intéressantes pour cette eau et des entreprises étrangères proposent des équipements. Les effets attendus seraient un meilleur développement végétal, une facilitation de la pénétration de leau, une hausse des rendements et une réduction des maladies. Au Canada, des chercheurs ont confirmé un impact positif de cette eau sur des plants de tomates sans trouver de différence significative sur la production. En Californie, une autre équipe de chercheurs a montré que les sols irrigués par cette eau sont plus riches en oligo-éléments grâce aux propriétés oxydantes de lozone. Toutefois, les recherches ne sont pas assez avancées pour connaître son impact sur la vie du sol. Cette solution est cependant déjà commercialisée en Espagne par la société ASP, pour qui leau ozonée permet en plus doxygéner les racines et de les désinfecter de pathogènes. Cet argument est partagé par lentreprise italienne MET, qui conduit actuellement des tests. De plus, la mise en place de ce système dirrigation est aisée : un ozoneur (générateur automatique) est relié au réseau dirrigation, ce qui est peu onéreux.