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Auteur Emmanuel BRUGVIN |
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Dossier : Autoconstruire dans les règles de l'art
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Emmanuel BRUGVIN, AuteurEn viticulture, l'autoconstruction de matériel se développe petit à petit, comme chez Philippe de Jaham, sur le vignoble Château Bénéhard, conduit en agriculture biologique. Ce vigneron concrétise lui-même, à partir de pièces neuves ou d'occasion, les idées de matériel qui peuvent lui venir face à un besoin ou à un problème technique spécifique. L'investissement pour son atelier et le temps passé sont, selon lui, compensés par le matériel fiable et robuste qu'il met au point. La Scic l'Atelier Paysan, créée en 2014, accompagne et forme les agriculteurs dans la conception et la diffusion de matériel autoconstruit. Les viticulteurs sont de plus en plus présents parmi leurs clients, qui gagnent ainsi en autonomie technique et financière. Un semoir à engrais verts pour vignes étroites, adaptable sur un enjambeur, a par exemple été conçu, tout comme une série de doigts de binage en caoutchouc, des rolofacas, ou encore un semoir pour vignes larges, avec dix modèles construits en deux semaines pour ce dernier outil. L'Atelier Paysan met aussi des plans à disposition des agriculteurs. Avec l'autoconstruction, la sécurité reste un point crucial, comme le rappelle Benoît Moreau, conseiller national en prévention des risques professionnels à la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole. En matière de réglementation, si le matériel autoconstruit n'est pas interdit, seul son constructeur est en droit de l'utiliser. Pour clore ce dossier, ses auteurs proposent une liste d'outils visant à faciliter l'autoconstruction : sites internet, forum, formations.
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La polyculture, un choix économique
Emmanuel BRUGVIN, AuteurGuillaume Rocheville, vigneron indépendant dans la Drôme provençale, a fait le choix de la diversification : vignoble, oliveraie, verger, boutique, restauration, camping. Lexploitation a su sadapter au fil du temps : les générations précédentes pratiquaient lélevage et le maquignonnage, puis la ferme a évolué pour sadapter aux attentes des consommateurs. G. Rocheville cultive maintenant de la vigne AOP Côtes-du-Rhône bio (vinifiée sur place), des olives en AOP nyons (transformées en huile ou en tapenade), ainsi que des abricots (une moitié est vendue en saison et lautre moitié est transformée). Il répond ainsi à une forte demande en produits transformés et continue à sadapter : comme les abricots sont moins attractifs, il souhaite arracher de vieux arbres pour planter de la vigne en prévision du changement climatique (terrain orienté nord en altitude). Il privilégie la commercialisation via des circuits courts et il détient une boutique qui se situe sur une route touristique. Une aire de camping-cars a été construite pour augmenter l'attractivité de la boutique, ainsi quun parcours dans ses parcelles, guidé par un serious game. Il a développé une boutique en ligne et ses produits sont également présents sur des marchés permanents situés dans toute la France. Il perpétue et a amplifié le marché de Noël créé par sa mère pour relancer les ventes en hiver. Par ailleurs, 100 hl de vin sont vendus à un négociant.
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Pourquoi ils ont abandonné la certification bio
Emmanuel BRUGVIN, AuteurLarticle aborde le problème de labandon de la certification chez certains viticulteurs biologiques, notamment dans le secteur du Ventoux (Vaucluse), suite à la récente attaque de black-rot et du fait de difficultés ou dinterrogations, dordres techniques ou économiques.