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Auteur Anne UZUREAU |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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Covid-19 : Quels impacts sur la Bio ?
Anne UZUREAU, Auteur ; Emmanuelle CHOLLET, AuteurGlobalement, les filières bio ont plutôt bien résisté à la crise de la Covid-19. Le confinement a dailleurs accentué la dynamique de consommation des produits bio, ce qui sest traduit par une augmentation des ventes dans les GMS et dans les magasins spécialisés (cette croissance est toutefois inégale suivant les départements). Ce phénomène a dailleurs pu engendrer quelques difficultés occasionnelles dapprovisionnement en produits bio dans les magasins. Concernant la vente directe, cette crise a occasionné un surplus de travail chez les producteurs. Elle a aussi impacté de différentes manières les filières : la filière viande na pas trop subi de baisse de volume, sauf pour la viande de veau et un peu pour la viande dagneau. Quant à la filière lait, elle a réussi à gérer cet épisode en limitant les volumes produits durant le pic printanier. Luf bio a connu une pénurie et des problèmes dapprovisionnement sont à prévoir pour la farine bio française (la demande est forte et les récoltes sont faibles). Deux filières, la filière vin et la filière bière, ont en revanche directement souffert de cette crise sanitaire (leurs ventes se sont effondrées).
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Dossier du mois : Apiculture
Mathy ROCHE, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCe dossier comporte les articles suivants : - L'apiculture pour tous, dans le respect de l'abeille ; - Apiculture bio : les pratiques de luttes alternatives au varroa.
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Les notes de conjoncture FNAB - Lait de vache - Mai 2016
Aline WANG, Auteur ; Anne UZUREAU, Auteur ; L. GIRARD, AuteurSuite à la disparition des quotas laitiers en Europe depuis un an, André Pflimlin, ancien collaborateur à lIdele, intervient sur le contexte général de la filière laitière. Lessentiel du marché mondial du lait est constitué de poudres de lait, secteur très concurrentiel. Les trois plus gros fournisseurs sont la Nouvelle-Zélande, lUnion européenne et les Etats-Unis. Dès 2014, le contexte mondial était en surcharge de lait (augmentation de la production mondiale et baisse de la demande en Chine et en Russie) et il faudra 4 à 5 ans pour résorber le surplus. Il semble important que lUE régule le marché en cas de surplus et mise sur des produits à forte valeur ajoutée (fromage, produits frais). Du côté de la bio, en janvier 2016, en France, il est prévu une hausse de la collecte de lait de +5,7% par rapport à 2015, avec des prévisions qui sont autour de 500 exploitations laitières bio nouvellement engagées, soit une prévision de + 25% de lait bio sur le marché en 2017-2018. La moyenne 2015 du prix payé en bio en France (observatoire des prix Fnab), hors primes qualité ou performance individuelle, est de 432/1000 litres avec un prix moyen maximum en août de 454 et un minimum en mai de 353. Les écarts entre laiteries tendent à diminuer, avec néanmoins encore de forts écarts au printemps selon les politiques des laiteries concernant la saisonnalité. Un tour dEurope du lait bio permet denvisager une forte augmentation des volumes en 2017 et 2018. Parallèlement, la consommation continue de progresser pour lensemble des produits laitiers bio, notamment en ultra-frais, alors que tous les segments conventionnels reculent. Cette dynamique de vente saccompagne dune diminution du prix moyen payé par les consommateurs, sauf pour le lait conditionné. Chiffres et graphiques illustrent ces différents propos.
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Les plantes : que peuvent-elles apporter aux animaux ?
Anne UZUREAU, AuteurDepuis 2018, la CAB (Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire) participe à un PEI (Partenariat Européen pour lInnovation) sur la santé animale. Lobjectif de ce projet est de mesurer lefficacité de certaines pratiques alternatives, et dimpliquer des éleveurs, des techniciens et des vétérinaires dans cette démarche. Il se décline en plusieurs volets et la CAB est responsable de lun deux, intitulé « Plantes à effet « santé » en parcours et affouragement ». Plusieurs essais vont être menés dans le cadre de ce volet. Ils vont porter sur deux types de production : la volaille type label et bio, et les agneaux bio. Concernant les ovins, les tests vont porter sur le pâturage des agneaux dans des parcelles contenant des espèces riches en tanins condensés (lotier, chicorée, plantain, mélisse, fenugrec, souci officinal, carvi). En volaille, le protocole dessai est en cours de détermination.
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Retour des 2 rencontres filières porc bio en Pays de la Loire
Anne UZUREAU, AuteurLa CAB et lInterbio Pays de la Loire ont organisé deux rencontres, le 4 juillet 2019 : lune a porté sur la filière porcs bio et lautre sur la filière volailles bio (volailles de chair et poules pondeuses). Pour chacune de ces filières, ces réunions ont été loccasion dévoquer : lévolution de la production à léchelle nationale et régionale (nombre dexploitations, nombre danimaux en production, volumes produits ) ; lévolution du marché (dynamique de loffre et de la demande, circuits de commercialisation, prix de vente moyen en hard discount, GMS et magasins spécialisés ) ; des enjeux qui ont été identifiés par les différents acteurs de la filière afin que celle-ci poursuive un développement cohérent.
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Transmission des fermes bovines bio en Pays de la Loire : État des lieux et perspectives daccompagnement
Lucille GUYARD, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurLa transmission des fermes est lun des enjeux majeurs du secteur agricole. Suite à un appel à projets « Filière Bio » du Conseil Régional des Pays de la Loire, la CAB a réalisé une étude sur la transmission des fermes bovines bio dans cette région. En 2019, une enquête a ainsi été menée par Lucille Guyard (stagiaire à la CAB) auprès des éleveurs bovins bio ayant plus de 55 ans. 102 éleveurs ont répondu (37 en bovins allaitants, 61 en bovins lait, 4 en système mixte). En moyenne, les éleveurs débutent leur parcours de transmission cinq ans avant leur cessation dactivité. Cette anticipation est dautant plus importante quand lintégralité de la ferme est transmise (cas de 84 % des fermes allaitantes et de 56 % des fermes laitières). La quasi-totalité des répondants souhaitent que leur ferme reste en bio (92 %). Plusieurs craintes ont également été exprimées : ne pas trouver de repreneur, le manque dattractivité de lélevage, le manque de rentabilité financière Suite à cette enquête, trois leviers ont pu être identifiés pour faciliter la transmission : faciliter la recherche de repreneurs, faciliter le chiffrage de lexploitation et mieux former les porteurs de projet.