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Auteur Valérian LEBON |
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Nouvelle filière : La laine : une filière qui donne du fil à retordre
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Pierre BOUILLET, AuteurCet article a été rédigé suite à une « journée filière », consacrée à la filière laine, organisée en centre Bretagne, par le GAB56. L'arrêt des exportations de Chine après la crise Covid (70% vers la Chine) a laissé les éleveurs avec des stocks importants de laine brute, difficiles à écouler ou à éliminer. Or, la valorisation de cette laine brute pose de nombreuses contraintes qui bloquent encore la réémergence de cette filière, au niveau des éleveurs et au niveau de la transformation (consommation d'eau et d'énergie élevée pour l'étape de lavage). Le process de la Petite Filature Bretonne (22) est présenté.
Médecine douce : Aiguillez-vous vers l'acupuncture !
Valérian LEBON, AuteurL'acupuncture, technique issue de la médecine traditionnelle chinoise, peut être réalisée par acupression (avec la pression des doigts) ou par la pose de fines aiguilles, sur des points stratégiques, afin d'agir sur certains membres du corps ou sur certains organes. Cet article rapporte les explications de Nayla Cherino Parra, vétérinaire et spécialiste en acupuncture, sur les principes et le fonctionnement de cette médecine et fournit une procédure pour la pose d'aiguilles sur les animaux (caprins).
Elevage des chevrettes : Faut-il abuser de la poudre ?
Valérian LEBON, AuteurL'alimentation des chevrettes est complexe du fait de la prophylaxie contre les maladies transmissibles par le lait maternel (CAEV, paratuberculose...). Or, le prix du lait en poudre bio a explosé du fait de sa rareté et des nouvelles exigences du cahier des charges bio (composition excluant les matières d’origine végétale). Cet article fait le point sur l’utilisation de la poudre de lait bio et non bio, donne des exemples d’alternatives possibles à la poudre de lait (lait maternel thermisé, lait de vache acidifié, lait maternel acidifié et allaitement maternel) en pointant les avantages et les inconvénients de chaque pratique.
Guide des alternatives à la paille conventionnelle pour la litière des élevages bovins laitiers bio
François PINOT, Auteur ; Valérian LEBON, Auteur ; Robin GUILHOU, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020En élevage bio, le recours à la paille conventionnelle pour la litière est autorisé. S'affranchir de ce produit conventionnel et gagner en autonomie globale constituent un enjeu pour les exploitations bio. Ce guide présente différentes solutions alternatives pour les litières, comme le bois plaquette, la sciure de bois, les copeaux, le miscanthus ensilé, les menues pailles, les cannes de maïs... Pour chacune de ces alternatives, des éleveurs de bovins lait bio bretons apportent leur témoignage avec, en ligne de mire, une possible autonomie en paille de leur système.
Recueil de pratiques : S'adapter aux changements et aléas climatiques
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Laura TARSIGUEL, Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020CAP Climat est un programme de recherche-action qui a démarré en 2018, en Bretagne, et qui vise à partager des pratiques agricoles permettant aux agriculteurs et aux éleveurs bretons de s'adapter au changement climatique. Ce programme, soutenu par l'ADEME et le Groupe Yves Rocher, est piloté par le réseau GAB-FRAB Bretagne qui s'est entouré de nombreux partenaires (INRAE, Idele, Bassins Versants et EPCI présents sur la zone de lancement du projet). Les agriculteurs des Pays de Redon et de l'Oust à Brocéliande sont les acteurs de CAP Climat. Ce recueil synthétise les premiers résultats issus d'entretiens individuels d'agriculteurs, de travaux en collectifs, de témoignages, et propose des pistes de réflexion et des références pour adapter sa ferme aux aléas climatiques, la rendre plus résiliente pour l'avenir, tout en étant acteur de l'atténuation du changement climatique.
Caprins bio : Prévention et soin des chèvres aux stades clés
Valérian LEBON, AuteurObserver, apporter une ration adaptée et complémenter au bon moment, selon des stades clés du cycle de production, sont essentiels pour limiter le recours aux traitements sur son troupeau caprin. Cet article présente les points et les actions clés (complémentation, type de ration, apports de vinaigre, d’argile…) à avoir en tête tout au long de l’année, à la fois pour les chevreaux, les chèvres et les boucs. Ces éléments de base, résumés en un schéma, sont alors à adapter à son troupeau et, pour le piloter au mieux, il convient de suivre l’état corporel de ses animaux, notamment via la note d’état corporel (NEC), en particulier lombaire. Il faut la calculer sur un échantillon représentatif du lot de chèvres observées, à 4 moments clés du cycle : en fin de gestation, au début de la lactation, au moment de la fécondation, puis au tarissement. Pour apporter un plus, on peut aussi effectuer, sur son troupeau, un drainage en phytothérapie, par exemple au tarissement ou 1.5 mois après les mises-bas.
Recueil de pratiques : Témoignages, les paysans s’adressent aux paysans – S’adapter aux changements et aléas climatiques
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2019Face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, les agriculteurs sont dans l’obligation d’adapter leur système et leurs pratiques. Ce recueil a été réalisé dans le cadre du projet Cap Climat (Comment s’Adaptent les Producteurs au Climat), initié en 2018 sous l’impulsion du réseau GAB-FRAB Bretagne, en partenariat avec le Groupe Rocher. Les producteurs enquêtés dans le cadre de ce projet, bio et non bio, sont des éleveurs de bovins, en système allaitant ou laitier, répartis sur la zone géographique de l’étude CAP Climat (c’est-à-dire les territoires de Redon Agglomération ou de l’Oust à Brocéliande Communauté). Ce document commence par présenter les évolutions du climat et citer les différents risques que ces changements peuvent provoquer selon les éleveurs. Il synthétise également le travail réalisé par ces éleveurs lors de travaux de groupe : ils ont évalué la faisabilité d’une dizaine de pratiques pour s’adapter au changement climatique (haies fourragères, pâturage tournant, chargement adapté…) à l’aide de différents indicateurs. Ce document rappelle également les différents outils de diagnostic disponibles, ainsi que les différents programmes de recherche en lien avec cette problématique. Enfin, il rapporte les témoignages des huit éleveurs bio : Pascal Capihan et Nathalie Chamaillard ont implanté des haies pour limiter le ruissellement, faire de l’ombre pour les vaches et leur donner du fourrage ; Benoît Colleaux et Maxime Quesnel ont revu leur manière de gérer les stocks fourragers en fonction de la qualité de ces derniers ; Sébastien Baron a adapté ses cultures à son terroir en implantant du maïs population ; Jean-Marc Braud a installé un système d’abreuvement en salle de traite ; Cyrille Tatard a opté pour des animaux rustiques (vaches Nantaises) ; Jean-Yves Davalo, qui est en système tout herbe, a, quant à lui, optimisé sa gestion du pâturage.
Petits ruminants : Des rencontres pour progresser et ne pas devenir chèvre
Valérian LEBON, AuteurDe jeunes éleveurs caprins, tous installés ou salariés depuis moins de 3 ans, se retrouvent régulièrement depuis 1 an, dans le cadre d’un groupe d’échanges animé par le GAB 56. Pour tous, après une année, le bilan est positif. Chacun s’y retrouve et peut faire évoluer ses pratiques à son rythme, tout en enrichissant son expérience des réussites et échecs de chacun. Animé par une vétérinaire, ce groupe travaille en particulier sur 2 fils rouges : l’alimentation et la gestion du parasitisme.
Bovins lait : Croisement de races. Bien définir sa stratégie
Valérian LEBON, AuteurDans le Morbihan, un groupe d’éleveurs laitiers du GAB 56 s’est interrogé sur l’intérêt ou non de faire des croisements de races dans leurs troupeaux. Pour acquérir des éléments de réflexion sur la question, ils ont visité l'exploitation bio de Jean-Yves et Élisabeth Penn. Pour ces derniers, la mise en place des croisements a démarré en même temps que le passage à un système herbager, dans le but d’adapter les animaux au type de ressources produites sur la ferme, ainsi qu’aux vêlages de printemps (pousse de l’herbe maximale) et à la monotraite (une partie de l’année). Pour mieux faire face aux aléas climatiques, les éleveurs ont aussi sélectionné sur la capacité des animaux à tolérer le manque d’herbe. Ainsi, environ sept races différentes sont présentes dans la génétique du troupeau. Pour s’y retrouver et poursuivre l’amélioration continue du cheptel, un suivi génétique rigoureux et une bonne gestion des taureaux (saillie naturelle) sont indispensables.
Petits ruminants : Comment gérer le parasitisme ovin sur sa ferme ?
Valérian LEBON, AuteurLe parasitisme lié aux strongles digestifs et respiratoires reste un problème sanitaire important en élevage ovin. Pour limiter le recours aux traitements et les risques, croissants, de résistance des parasites aux antihelminthiques, il faut donner priorité à la prévention et mettre en place certaines pratiques spécifiques. Le choix de traiter ou non peut s’appuyer (mais pas seulement) sur les résultats d’une coproscopie. Cet article présente les points importants à avoir en tête pour faire un bon prélèvement. Ainsi, une coproscopie collective peut être faite, de une à trois/quatre fois par an selon le niveau de parasitisme. L’idéal est alors de prélever les 5 à 10 grammes de fèces frais (par voie rectale si possible) sur un groupe d’animaux représentatif d’un même lot. Les prélèvements sont à expédier au laboratoire rapidement, avec un conditionnement individuel : le laboratoire se chargera de mélanger les fèces prélevées. Si le résultat de l’analyse peut aider à la prise de décision de traiter ou non, il peut aussi permettre de voir l’impact des pratiques ou des mesures préventives mises en place. Et là, diverses actions peuvent aider à limiter la charge parasitaire : pratiquer le pâturage alterné (ex. avec des bovins), éviter le surpâturage, les chargements trop élevés ou encore les zones humides, favoriser l’allongement des durées de retour sur pâtures (8 semaines dans l’idéal), ou encore introduire des cultures ou des fauches dans le cycle de pâturage... La sélection d’animaux résistants est aussi un moyen d’agir.
Vaches laitières : En finir avec les cellules
Valérian LEBON, AuteurDeux sources majeures de contamination en bactéries sont à prendre en compte pour limiter la présence de cellules dans le lait : l’environnement et la peau de l’animal. Il est donc primordial de veiller à une bonne hygiène des bâtiments. Cependant, la source principale de contamination est la peau et les autres quartiers infectés. L’hygiène de la traite est donc fondamentale et certaines règles simples sont à respecter pour un résultat parfois très efficace : repérer les vaches infectées après lesquelles il faut désinfecter les manchons, bien décrasser les trayons avant les premiers jets, réaliser ces derniers puis la désinfection des trayons (plutôt avec une lavette humide), poser la griffe sans entrée d’air 60 à 90 secondes après les premiers jets, ne pas allonger la durée de la traite, veiller à un décrochage de tous les manchons en même temps et enfin faire un bon post trempage sur tout le trayon. A noter que le port de gants peut amener à une baisse de 50 % des nouvelles contaminations.