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Auteur Johan Kévin GALTIER |
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Aveyron : De larrivée à linstallation, lexemple de deux couples du Ségala
Johan Kévin GALTIER, AuteurOriane et Pierre-Yohan sont arrivés en 2015 en Aveyron avec, à la base, un projet de gîtes et de jardin pédagogique. Laccueil des habitants les a confortés dans le fait de sinstaller. Ils ont alors réfléchi à un projet dinstallation collective et ont passé un BPREA pour se former au maraîchage. En 2016, ils rencontrent un autre couple, Sascha et Tatiana, qui a lui aussi un projet dinstallation collective. Ils se mettent alors à rechercher une ferme ensemble, réfléchissent à la formalisation du collectif et à leur organisation du travail. Ils commencent par produire chacun de leur côté : Oriane et Pierre-Yohan sinstallent sur le jardin dun camping et vendent leurs légumes sur place ; Tatiana et Sascha deviennent paysans-boulangers bio. Ces expériences leur permettent de sintégrer localement et de tester leur organisation du travail. En 2017, ils apprennent quune ferme de 32 ha est à reprendre suite à un départ en retraite. Leur installation ne se fera pas sans heurts, et ils arrivent à signer lachat en avril 2019. Une fois installés, les deux couples ont continué à sinvestir localement et à défendre lagriculture en laquelle ils croient (implication syndicale, mise en place dun marché bio, animations à la ferme ).
Un point de vue sur lélevage laitier bio en Aveyron ; Zoom : Olivier IZARD, exemple d'une ferme BIOLAIT dans l'Aveyron
Johan Kévin GALTIER, Auteur ; Olivier IZARD, AuteurEn 2014, une étude a été menée sur lexercice 2013 de 23 fermes bovins lait bio de lAveyron. Cet article présente les résultats principaux concernant 22 dentre elles, situées dans le Ségala (dont 4 dans le Lot, en limite de lAveyron), une zone daltitude moyenne (400 à 800 m), avec des fermes de petite taille, dominées par des productions animales assez intensives. Parmi les résultats présentés, on peut retenir que ces 22 fermes ont des niveaux dintensification proches de ceux observés en Bretagne, mais avec une forte variabilité (4158 litres par ha en moyenne, contre 3970 en zone Ouest, avec un minimum de 1816 et un maximum de 7993). La PrimHolstein reste la race dominante, mais le niveau de production dépend surtout des pratiques. Les étés secs fréquents font que 9 éleveurs sur 22 centrent leurs vêlages sur lautomne et la consommation de concentrés par vache laitière varie selon les élevages de 300 à 2100 kg. Cette étude amène lauteur à souligner certains éléments. Ainsi, il semble important de chercher une forte cohérence entre le potentiel de la ferme, les moyens mis en uvre et la production finale. Une productivité à outrance par la consommation de maïs et/ou de concentrés semble plutôt synonyme de résultats économiques dégradés. La recherche dune intensification par un système fourrager soit mixte (herbe-maïs avec ensilage), soit basé sur une production intensive dherbe avec séchage en grange ou enrubannage semble la plus efficace. Létude des résultats économiques de ces fermes amène aussi à poser la question de la pertinence de vouloir produire plus pour gagner plus. La dernière page de ce document est consacrée à la ferme bio de 32 ha d'Olivier Izard.