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Auteur Cécile MARCUS |
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La ferme du Forest en polyculture-élevage : Du pain, dans un système résilient
Cécile MARCUS, AuteurLa ferme du Forest, qui est gérée par Dominique Truc, a été la première exploitation de la vallée du Buech (Hautes-Alpes) à passer en bio (en 1990). Fils dun technicien bio de la Chambre dagriculture des Hautes-Alpes et dune boulangère, Dominique Truc sest installé, à 23 ans, sur la ferme de 10 ha de son grand-père. Depuis, la ferme sest bien agrandie (300 ha) et diversifiée (bovins viande, bois, céréales, farines, pains). Elle fait maintenant vivre neuf personnes : 3,5 ETP sur lactivité boulangerie-meunerie, un mécanicien, un bûcheron, un maçon, un poste à mi-temps sur la partie administrative et deux associés, dont Dominique Truc, qui soccupent des bovins et des cultures. En parallèle, les associés ont créé la SAS Moulin du Forest, il y a quatre ans, afin de répondre à la demande croissante en farine bio. Selon Dominique Truc, la cohérence de son système de production sappuie en grande partie sur le transfert de fertilité (prairies, fumier). Depuis deux ans, il est passé en sans labour afin de stocker plus de carbone et de limiter, à son échelle, le changement climatique. Ce changement de pratique est un véritable défi : à plus de 50 ans, cet agriculteur a l'impression de repartir de zéro.
Dossier : Maladies et ravageurs sous abris : Rechercher l'efficacité
Frédérique ROSE, Auteur ; Cécile MARCUS, AuteurA travers ce dossier, chercheurs et agriculteurs font le point sur la protection des cultures maraîchères sous abris en AB. Quels sont les bioagresseurs les plus préoccupants ? Quelles sont les solutions qui fonctionnent ? Quelles sont les dernières innovations ? Comme l'expose Catherine Mazollier, responsable de l'équipe maraîchage du Grab d'Avignon, les maraîchers doivent faire face à de nombreux ravageurs et maladies, comme les pucerons, les acariens, le mildiou... et cela touche de nombreuses cultures. Parmi les moyens de lutte mobilisables, la sélection variétale reste un réel enjeu, mais il faut auparavant s'assurer de la disponibilité des semences souhaitées en bio. La protection des cultures implique généralement de combiner auxiliaires et traitements homologués pour lesquels les références sont encore assez peu nombreuses. Au Grab, plusieurs pistes autour de la biodiversité fonctionnelle sont étudiées. Au Ctifl de Carquefou, c'est l'utilisation de plantes de service avec lâchers précoces d'auxiliaires qui est testée pour lutter contre les pucerons en culture d'aubergines sous abri froid. Les résultats de cette expérimentation, réalisée dans le cadre du programme Reguleg et qui prendra fin en 2020, sont encourageants. Les agriculteurs aussi sont porteurs d'expérimentations et d'innovations, comme Cyril Fournier, en Gironde, et Jacky Schmidt, dans le Haut-Rhin, qui témoignent dans ce dossier.
Vignerons du monde : Römerkelter : Timo Dienhart : Pour des vignes harmonieuses
Cécile MARCUS, AuteurTimo Dienhart a repris le domaine familial en 2007. Ce domaine est situé dans lun des cinq principaux vignobles dAllemagne, en vallée de Moselle (région Mosel-Saar-Ruwer). Le domaine Römerkelter compte 12,5 ha, dont les deux-tiers sont implantés en riesling. Il est typique des vignobles allemands : à labri du vent, logé dans une vallée, protégé par les collines alentours et installé sur un terrain pentu. Les vignes et les sols sont soignés en bio (1995) et biodynamie (2003). Concernant la conduite technique, ce viticulteur sème des couverts végétaux, plante des cépages résistants (sur lesquels il réalise deux-tiers de traitements en moins) et travaille sur la réduction de ses traitements à base de cuivre dans le but d'atteindre la dose de 1 kg/an/ha. Au chai, il vinifie 25 vins différents, de manière traditionnelle, avec des levures indigènes. Le marché allemand est très différent du marché français, avec une déclinaison des vins selon leur quantité de sucre, allant de trocken (sec) à lieblich (moelleux), en passant par feinherb (entre sec et demi-sec) et halbtrocken (demi-sec).
Congrès du Mouvement de la viticulture biodynamique : Rythmes, plants, calcium-silice
Cécile MARCUS, AuteurLédition 2019 du Congrès du Mouvement de la viticulture biodynamique sest déroulé du 28 février au 1er mars 2019, en Gironde. Les acteurs du monde viticole biodynamique se sont réunis pour témoigner et enrichir leurs pratiques. Plusieurs sujets ont été abordés : - Linfluence des rythmes lunaires sur la germination ; - La réappropriation du métier de pépiniériste et les essais actuels ; - Les étapes vers la biodynamie ; - Lutilisation du calcium et de la silice en biodynamie ; - Lutilisation de la prêle des champs et du chêne pédonculé contre les maladies.
Dossier : Parcours techniques
Frédérique ROSE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Cécile MARCUS, AuteurCe dossier présente 4 domaines viticoles bio et leurs pratiques visant à améliorer en permanence la qualité du raisin, mais aussi à régénérer le sol, à favoriser la biodiversité, à trouver des alternatives, etc. : - Les Crouzettes : Christian Vigne : Oser l'herbe ! ; Christian Vigne, dans le Gard, a commencé la conversion de ses vignes en 2009. Progressivement, il a appris à observer son domaine pour l'améliorer et a notamment complètement revu sa façon de concevoir la présence de l'herbe dans ses vignes ; - Château de Bois-Brinçon : Géraldine et Xavier Cailleau : "Nos vins reflètent nos terroirs variés" ; en bio depuis 2006, dans le Maine-et-Loire, Géraldine et Xavier Cailleau pratiquent la biodynamie depuis 10 ans sur 24 ha de vignes et cherchent à valoriser la biodiversité locale ; - Aquitaine : Franck et Véronique Terral : Raviver un vignoble prometteur ; Ce jeune couple a acquis, en 2006, en Gironde, le domaine du Château Moulin de Peyronin, un domaine converti à l'AB depuis 1975, puis 5 ha en conventionnel qu'ils ont convertis en 2011 ; - Quinta do Monte Xisto : João Nicolau de Almeida & fils ; Au nord-est du Portugal, la région du Douro présente un climat et un sol particulièrement rudes. C'est là que João Nicolau de Almeida, dans les années 1990, a acquis petit à petit des terres et a créé son domaine viticole.
Dossier : Transmettre sa ferme : Les conditions de la réussite
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Cécile MARCUS, AuteurLa question de la transmission des exploitations est un enjeu majeur pour lAB. Ainsi, en Bretagne, 24 % des fermes laitières bio seront à transmettre dici 5 ans et, en Ile de France, 27 % des producteurs bio ont aujourdhui plus de 55 ans. Malgré labsence de données nationales précises, ces chiffres illustrent bien lenjeu auquel il faut faire face, en tenant compte aussi du nombre croissant de candidats à la reprise qui sont hors cadre familial (2016 : à l'échelle nationale, 47 % des personnes passées au Point accueil installation étaient dans ce cas). Or, transmettre son exploitation nécessite du temps, den demander un prix juste, à la fois pour le cédant et le repreneur, ou encore de favoriser le transfert de savoirs et dexpérience entre ces derniers. Ce dossier dresse un état des lieux de la situation, des moyens actuels et en cours de développement pour favoriser les transmissions et présente trois exemples de transmissions réussies illustrant la diversité des situations rencontrées sur le terrain. Pour faire face à cet enjeu, en particulier en bio, il faudrait plus de moyens, favoriser le conseil individuel ou encore innover. Ce point est dautant plus important quil faut communiquer de façon plus élargie que par le passé, vu le nombre croissant de porteurs de projets non issus du monde agricole. Ainsi, selon les territoires, diverses initiatives voient le jour : journées portes-ouvertes sur des fermes en recherche de repreneur, vidéos pour renforcer la communication via les réseaux sociaux, démarches filières ou territoriales avec limplication de collectivités territoriales. Pour Nadou Masson, secrétaire nationale « Installation-Transmission » pour le réseau FNAB, « il faut créer une vraie dynamique innovante autour de cet enjeu vital pour lavenir de la bio ».
Pépinières Hebinger : Sengager pour les plants bio
Cécile MARCUS, AuteurLes Pépinières Hebinger sont une entreprise familiale basée dans le Haut-Rhin. Elles ont été créées en 1970 et mettent en place une démarche biologique depuis les années 2000. Plus récemment, elles ont également instauré des pratiques biodynamiques. Selon Christophe Hebinger, le gérant des pépinières, ce sont les seules à produire des vignes-mères et des porte-greffes « bio » en France, lAlsace étant lune des rares zones indemnes de flavescence dorée. Il faut toutefois souligner quin fine, le plant de vigne greffé nest pas certifié bio car les Pépinières Hebinger sont contraintes, par la règlementation, dutiliser un insecticide de synthèse interdit en bio. Elles produisent deux millions de plants greffés par an, avec 13 ha de pépinières et moitié moins de vignes mères (seuls les greffons ne sont pas produits sur place). Lobjectif de cette entreprise est de répondre au mieux aux besoins des viticulteurs bio et de leur assurer des plants de qualité. Ainsi, avec la mise en uvre de pratiques biologiques et biodynamiques, la possibilité de produire des plants personnalisés, la sauvegarde de la diversité à travers une sélection massale , lentreprise se remet en question en permanence et sait rester à lécoute de ses clients.
Biofil fête ses 20 ans ! : Essuyer les plâtres
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Cécile MARCUS, Auteur ; ET AL., AuteurRegroupant seize témoignages, à travers toute la France, dagriculteurs et déleveurs bio de toutes les productions, ce dossier fait parler les pionniers de la bio, qui ont connu cette agriculture dans un marché de niche et ont contribué à ce quelle prenne une véritable part de marché. Sont évoqués les faits marquants de leur parcours, les défis technico-économiques quils ont relevés, mais aussi les difficultés rencontrées. Ces avant-gardistes de la bio aboutissent aujourdhui à des systèmes de production performants, enrichis de plus de vingt ans dexpérience bio, et conservent un temps davance en travaillant sur des projets et essais toujours plus novateurs (sapprocher de lautonomie totale, faire du zéro phyto (bio), etc.). En introduction de ce dossier, figure une interview du coordinateur de lagriculture biologique depuis 1993 à lAPCA, Jacques Pior, qui revient sur le rôle joué par le réseau des chambres dagriculture dans lémergence de la bio et celui des conseillers bio très tôt mobilisés dans laccompagnement de terrain.
Dossier - Formation continue : Se former sans hésiter
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Cécile MARCUS, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLoffre en formations continues bio se développe de plus en plus : tour dhorizon, dans ce dossier, sur les facilités et les freins observés et sur des retours dexpériences. Se former ne va pas de soi chez les indépendants. Aussi, il est important de bien communiquer, de donner envie et de cibler différents réseaux. La formation doit souvent être prescrite et conseillée et se faire sous forme conviviale, avec du concret et pas trop loin de chez les agriculteurs Lidéal serait des formations modulaires avec du collectif mais aussi de la personnalisation. Des facilités existent pour se former : financement pris en charge totalement ou partiellement, crédit dimpôt, services de remplacement avec tarifs préférentiels Un cahier des charges formation fléché bio a été initié, début 2018, en Champagne-Ardenne, par des élus Vivea en lien avec la Frab, afin de mieux cibler les formations et de répondre aux besoins des agriculteurs. Une offre très variée de formations existe actuellement et, parmi elles, des formations stimulantes. Ainsi, la kinésiologie a actuellement du succès, elle permet notamment de changer son regard sur les animaux et aide à lever des blocages physiques et comportementaux. Une formation mise en place par la FNAB pour se réapproprier son prix de vente est également source de remise en question car elle touche à la stratégie de production, à lorganisation et peut induire des changements importants de production. Enfin, certains choisissent de progresser grâce au collectif de façon plus continue en adhérant à un CETA (Centre dEtudes Techniques Agricoles). Le groupe se réunit régulièrement pour mettre en commun ses savoir-faire et réflexions dans les domaines technique, économique ou commercial. Cest un lieu de partage des réussites mais aussi des échecs et tout le monde en tire profit (les anciens comme les novices !).
Dossier : Parcours techniques
Cécile MARCUS, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurComme l'illustrent ces 4 témoignages, les viticulteurs bio ajustent en permanence leurs pratiques pour obtenir un raisin de qualité, que ce soit dans l'attention portée à la vie du sol, dans la lutte contre les maladies et les ravageurs ou dans la maîtrise de l'herbe : - Château-Ferrière : Gérard Fenouillet, directeur de production : l'excellence affirme sa différence ; Le domaine, situé en Gironde, est devenu l'un des leaders du mouvement de la bio et de la biodynamie et produit des grands crus classés ; Gérard Fenouillet en est l'actuel directeur de production, mais il est aussi la mémoire vivante de l'histoire du domaine et raconte son évolution ; - Château Beauregard Mirouze : Karine et Nicolas Mirouze : priorité au sol ! ; Au cur des Corbières, dans l'Aude, Karine et Nicolas Mirouze ont entrepris un travail de restructuration du vignoble du domaine familial avec pour premier objectif de redonner vie au sol ; - Domaine Réaut : Alain Réaut et son fils Alexandre : 30 ans de biodynamie ! ; Alain Réaut, dans l'Aube, a converti son vignoble de 9 ha en biodynamie, en pionnier, en 1992, dans une démarche partagée avec ses deux voisins ; - Domeniul Bogdan, Bogdan Mihalcea : "La biodynamie, c'est l'avenir !" ; En 2011, Bogdan Mihalcea, issu du monde des énergies renouvelables, a décidé de créer, au sud-est de la Roumanie, un vignoble en biodynamie, composé principalement de cépages français.
Oiseaux, rongeurs... : Lutter contre les nuisibles
Cécile MARCUS, AuteurPigeons, choucas des tours, corbeaux, corneilles, mouettes, campagnols, taupes : des agriculteurs témoignent de nouvelles techniques mises en place pour limiter les dégâts des animaux sur les cultures. Au GAEC laitier Ollivier-Sparfel, un effaroucheur sonore éloigne les corbeaux et choucas des tours, avec 50 signaux différents possibles ; en alternance avec un canon à gaz. En lutte high-tech, Pilgrim Technology propose un drone imitant le faucon. Cet oiseau mécanique est déjà utilisé dans certains pays européens, et fait ses preuves autour des déchetteries, des pistes d'aéroports... Contre les taupes et les campagnols, un travail du sol superficiel à l'aide d'un déchaumeur à disque vertical semble suffisant pour faire baisser les populations, rapporte Renaud Blanchet, chargé d'études en Haute-Marne. Une autre solution, présentée par Florent Tixier, associé du GAEC du Bourgnon, dans le Puy-de-Dôme, consiste à réaliser un décompactage tous les trois ans dans les zones d'infestation raisonnable. Au delà de 200 individus par hectare, il y associe une stratégie de piégeage. Cette méthode de lutte fait aujourd'hui l'objet d'expérimentations menées par la FDGDon Puy-de-Dôme. Pour favoriser la prédation, le Ctifl de Balandran, dans le Gard, s'est penché sur l'efficacité des aménagements agroécologiques pour attirer des espèces auxiliaires (perchoirs à rapaces, nichoirs, mares...). Michel Jay, chargé du programme biodiversité à la station expérimentale, confirme leur importante fréquentation par la faune mammifère et avicole.
Réformer ses poules sans les tuer : La course à léthique animale
Cécile MARCUS, AuteurEn février 2017, voyait le jour une start-up, Poulehouse, basée sur un concept totalement nouveau : faire en sorte que, à la fin de leur vie de pondeuses, les poules ne soient plus abattues, mais mises en refuge ou encore, à terme, gardées sur lexploitation (contre indemnisation du producteur). Les ufs sont alors vendus 1 euro luf. Le refuge va démarrer ses activités le jour en février 2018. Ces ufs sont commercialisés via le réseau Biocoop au rythme actuel de 15 à 20 000 ufs par semaine. Avec comme slogan sur les boîtes « Luf qui ne tue pas la poule », ce produit touche plutôt des consommateurs de grandes villes cherchant à avoir une démarche éthique dans leur acte dachat. Mais cette expérience grandeur nature pose des questions : sa viabilité, notamment économique, des questions concernant l'interdiction de l'épointage de Poulehouse, ou encore limpact possible sur les filières, même si elle a le mérite dinterroger et de mettre léthique au cur du problème.
Dossier Conversions : Changer de système : A chacun son parcours vers la bio
Cécile MARCUS, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurEn 2016, 21 nouvelles fermes bio sont apparues en France chaque jour. Cette vague de conversions se poursuit en 2017. Ainsi, l'enjeu pour la filière bio est important, notamment en termes d'accompagnement des agriculteurs. Dans un premier article, ce dossier fait le point sur les dispositifs d'accompagnement existants en région. Si leur rôle est reconnu, ils manquent bien souvent de moyens pour mettre en place un accompagnement sur le long terme, au-delà des étapes de diagnostic et d'étude des modalités de conversion. Les articles suivants rapportent des témoignages d'agriculteurs en conversion, dans différentes régions et différentes filières : maraîchage de plein champ, grandes cultures, cultures diversifiées (grandes cultures, tomates, pommes), viticulture, plantes aromatiques et médicinales, ou encore élevages de porcs et de bovins laitiers. Tour à tour, ces agriculteurs abordent différentes thématiques qui leur tiennent à cur dans leur démarche vers l'AB, de la conversion non-simultanée à la transmission de leur système, ou encore concernant les défis techniques à relever, notamment en matière de protection phytosanitaire.
Dossier Fertilisation des cultures : Les engrais organiques : Quelle efficacité ?
Cécile MARCUS, AuteurEn agriculture biologique, la fertilisation est fortement basée sur la volonté de nourrir le sol avant la plante, afin de maintenir sa fertilité. De par la complexité du fonctionnement des sols et de lincertitude constante sur les conditions climatiques, il est généralement difficile de connaître les restitutions réelles des amendements ou engrais utilisés. Dans ce contexte, la volonté de mieux raisonner les apports, et donc de ne plus faire dapports systématiques, se fait de plus en plus croissante. Dans ce dossier, plusieurs travaux de recherche-expérimentation et des outils daide à la décision sont présentés, comme les travaux du GRAB en maraîchage ou encore loutil daide à la décision Decid-Org. Ce dernier vise à évaluer la prise de risque dun apport dengrais organique au printemps sur blé, en fonction notamment du coût dachat de lazote et du prix de vente du blé, et en prenant en compte un certain nombre de facteurs limitants liés aux conditions pédoclimatiques de lannée. Plusieurs agriculteurs bio partagent leurs pratiques en termes de fertilisation : - Charly Naudé, maraîcher en Meurthe-et-Moselle ; - Luc Anstotz et Jean-Marie Bechtold, tous les deux viticulteurs dans le Bas-Rhin ; - et Bernard Vincent, arboriculteur en Seine-et-Marne.
Dossier : Transformer à la ferme : Les recettes de la valeur ajoutée
Cécile MARCUS, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLa transformation à la ferme permet aux producteurs bio de valoriser leur production tout en répondant aux attentes des consommateurs. Ce dossier présente, tout dabord, les évolutions de la transformation à la ferme, avec lintervention de Françoise Morizot-Braud, du Centre détude et de ressources sur la diversification, et une interview de Béatrice Guiho, conseillère à la Frab Nouvelle-Aquitaine. Ensuite, il propose la découverte de deux projets de transformation réussis, adhérents du réseau Invitation à la ferme. Celui dAdrien Lechartier, Olivier et Alexis Trublet, deux fermes installées à Saint-Senier-sous-Avranches, dans la Manche, qui transforment dans un atelier commun leur lait en yaourts bio, et celui de Luc Geffrault et Didier Hervé, installés à Guipry-Messac, en Ille-et-Vilaine, qui transforment leur lait en fromages bio. Les témoignages de deux autres agriculteurs transformateurs en bio permettent de comprendre leur démarche : Sylvie Teyssier, dans le Haut-Languedoc, réalise des confitures avec les fruits de son verger ; Denis Lhuillery, céréalier en Eure-et-Loir, a commencé à convertir son exploitation pour écouler sa production dhuile de chanvre. Enfin, sont présentés les projets de Benoît Cassan, paysan boulanger bio en Occitanie, et de lEarl Atuour des plantes, producteurs et transformateurs de PAM en bio sous mention Nature et Progrès, en Nouvelle-Aquitaine. Un encart présente latelier collectif de Brioude (Haute-Loire) "Paysans bio dAuvergne".