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Auteur A. UIJTTEWAAL |
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Les conservateurs d'ensilage d'herbe, comment ça marche ?
A. UIJTTEWAAL, AuteurAfin de préserver la matière organique (aspect quantitatif) et la valeur alimentaire (aspect qualitatif) de leurs ensilages d'herbe, les éleveurs peuvent utiliser des conservateurs. Ceux-ci sont de deux types : les accélérateurs d'acidification et les retardateurs d'échauffement. Les premiers permettent d'accélérer l'abaissement du pH du fourrage, afin de limiter le développement de bactéries nuisibles. Pour ce faire, des acides organiques (formique, propionique, tous les deux autorisés en bio) ou des bactéries lactiques homofermentaires sont utilisés. Les seconds conservateurs ont des propriétés anti-fongiques qui retardent le développement des levures et des moisissures à l'ouverture du silo, lorsque les conditions anaérobies sont rompues. Les conservateurs les plus fréquemment utilisés dans ce cas sont l'acide propionique et les bactéries lactiques hétérofermentaires.
Quel potentiel pour les légumineuses annuelles fourragères ? Retour sur un screening multilocal de 13 espèces
Élodie MORAND, Auteur ; A. UIJTTEWAAL, AuteurLes légumineuses fourragères sont une source de protéines incontournable pour les élevages de ruminants. Le potentiel de 13 espèces de légumineuses fourragères annuelles, semées à l’automne 2021 et récoltées en sortie d’hiver, a été étudié sur 9 sites répartis sur le territoire français métropolitain. Les mesures et les observations ont porté sur le potentiel de rendement et la valeur alimentaire du fourrage produit en première coupe et sur la capacité d’association des légumineuses avec différentes graminées. Il ressort que la vitesse d’installation et la précocité de redémarrage en végétation sont deux points importants permettant de maximiser la production, limiter le salissement et d'apporter une contribution notable au rendement en association avec une graminée. La teneur en matière azotée s'avère fortement corrélée au stade et plus importante chez les vesces que chez les trèfles à même date de coupe. Il semble important de pouvoir optimiser le rendement en premier cycle avec des associations alliant à la fois précocité et haute teneur protéique. Des espèces telles que la vesce velue, la féverole, mais également le trèfle incarnat et le trèfle de Micheli semblent aller dans ce sens. L'association à une espèce comme le seigle, qui facilite leur installation, est à étudier plus précisément au travers d'essais rendements et de screenings de densité hiver. Cet article fait partie d'une série de plusieurs articles dédiée aux stratégies végétales pour plus d'autonomie dans les systèmes d'élevage (Partie 2 du n°254 de la revue Fourrages).
Récolte précoce et conservation en ensilage des mélanges céréaliers riches en protéagineux
A. UIJTTEWAAL, Auteur ; I. JOULIE, Auteur ; David DELBECQUE, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis quelques années, des éleveurs mettent en place des mélanges comportant une part importante de protéagineux (féverole, pois). Avec plus de 40 % de la MS en légumineuses et en récoltant précocement sous forme d’ensilage, la ressource fourragère est riche en protéines... mais aussi très riche en eau, ce qui pose des problèmes spécifiques de conservation. En effet, les particularités morphologiques des légumineuses, ainsi que l’architecture dense du couvert freinent le préfanage au champ ; il est difficile d'atteindre une teneur en MS de 30 à 35 % à l’entrée du silo. Le risque des pertes est alors important : pertes de matière organique digestible (par jus), de protéines (action des enzymes et des bactéries protéolytiques), mais aussi financières (pénalités de rémunération du lait en cas de détection de butyriques). Au champ, tout doit être fait pour faciliter le séchage en limitant la contamination du fourrage par des particules de terre. Ainsi, diverses chaînes de récolte sont analysées. Le recours aux conservateurs tels que les acides organiques et les bactéries lactiques homofermentaires apparaît comme une solution technique à étudier. Les essais présentés dans cet article ont été menés, dans le cadre du projet 4AgeProd, par Arvalis-Institut du Végétal, la Fédération Régionale des CUMA de l'Ouest et la Chambre d'agriculture de Mayenne.
Quoi de neuf en matière de récolte et conservation des légumineuses fourragères ?
A. UIJTTEWAAL, Auteur ; S. CHAPUIS, Auteur ; G. CROCQ, Auteur ; ET AL., AuteurL'évolution récente des matériels, technologies et connaissances au service de la qualité des récoltes et de la conservation des légumineuses fourragères est retracée. L'accroissement des largeurs de travail des outils de fenaison et les faucheuses - conditionneuses à épandage large permettent d'intervenir plus facilement en réduisant les risques de pertes (respiration, lessivage, jus au silo, protéolyse). L'évolution des capacités des matériels soulève quelques points de vigilance propres aux légumineuses : la sensibilité des légumineuses aux pertes mécaniques lors de la fenaison et, pour l'ensilage, la compaction au silo malgré l'augmentation de débit des machines de récolte. En enrubannage, l'évolution des matériels offre des opportunités pour assurer la qualité des fourrages mais l'intégrité du film plastique reste un enjeu crucial.