Détail de l'auteur
Auteur Sarah CHOUPAULT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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Bineuse : Les adventices sortent du rang
Sarah CHOUPAULT, AuteurL'utilisation de la bineuse, pour le désherbage mécanique, est abordée au travers des points suivants : - Intervenir au bon moment ; - L'adaptation semoir-bineuse, le fondamental de tout binage ; - Biner ses céréales, une pratique émergente ; - Quelques astuces rencontrées chez des producteurs. Pour terminer, Pascal Allaire, polyculteur-éleveur de bovins lait bio à Noyal-sur-Vilaine (35), livre son témoignage et ses conseils pour la pratique du binage sur céréales.
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Diversification : Mets de l'huile...
Sarah CHOUPAULT, AuteurAvec une progression importante de la consommation d'huile de cuisine biologique par les ménages, mais aussi par l'industrie agro-alimentaire, certains producteurs se sont lancés dans la fabrication d'huile à la ferme. Cet article fournit des informations sur les différentes étapes nécessaires à la production d'huile végétale : choix des graines, pressage (mécanique ou hydraulique), purification (filtration ou décantation), conditionnement... Rémy Gicquel, cultivateur bio à Saint-Gonery (56), partage son expérience d'atelier d'huile à la ferme.
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Houblon bio : Liane Folie
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurAntoine Floury et Anaïs Langlais ont mis en place, il y a trois ans, la Houblonnière de Lezerzot (22). Ils sont installés sur 24 ha, dont 4 ha de houblon, 4 ha de céréales, 1,5 ha de légumes et le reste en herbe. Ils font part, dans cet article, de leur expérience en culture de houblon : installation, formation, choix de la ferme en fonction de critères pédologiques, achat des plants, choix des variétés, investissements, protection des cultures, temps de travail, suivi cultural, commercialisation, difficultés rencontrées. La maîtrise de litinéraire technique est assez complexe et, pour eux, la diversification est nécessaire pour assurer la durabilité de leur projet en houblon.
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Ecimeuse : L'outil de la dernière chance ?
Sarah CHOUPAULT, AuteurLe principe des écimeuses est de sectionner la partie supérieure des adventices pour empêcher la production des graines et leur propagation dans les cultures. Peu répandues jusque récemment, elles commencent à se multiplier, et de nouveaux modèles font leur apparition avec autant de particularités techniques. Les mécanismes sont variés et de plus en plus aboutis. Considérée comme le dernier recours lorsque les mesures de désherbage ont été inefficaces, l'utilisation d'une écimeuse semble remplir l'objectif, mais à quelles conditions et avec quelles conséquences ? Cet article passe en revue les intérêts et les limites de l'utilisation de ce matériel, notamment avec le témoignage d'Anne-Marie Guinamant, polycultrice sur 103 ha à Carnoët (29), et avec celui de Claude Vassart et de Pascal Zoutard, polyculteurs en bio depuis plus de 20 ans, dans l'Eure. Ils expliquent comment ils ont choisi leur écimeuse et comment ils s'en servent.
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Millet commun : Une céréale pas comme les autres
Sarah CHOUPAULT, AuteurCet article est consacré au millet commun (à ne pas confondre avec le millet perlé ou le panis). Cette céréale présente plusieurs avantages agronomiques : cest une plante en C4, résistante à la sécheresse, avec un cycle de végétation court (une centaine de jours). Elle peut être valorisée dans lalimentation humaine et animale. Elle présente dailleurs de bonnes qualités nutritionnelles : hautes teneurs en vitamines A, B1, B2, E et en silice. Le millet commun est semé mi-mai/début juin. Il ne présente pas dimportantes difficultés techniques : pas dirrigation, peu de passages de désherbage et peu sensible aux ravageurs et aux maladies. Il se récolte en général à la mi-septembre, pour un rendement moyen de 20 à 25 qtx/ha. Après la récolte, il est important de sécher les graines rapidement, puis de les décortiquer car lenveloppe du millet nest pas digeste pour lalimentation humaine (elle peut, en revanche, être valorisée par les animaux). Gérard Launay, éleveur bio de vaches allaitantes et paysan boulanger dans les Côtes-dArmor, cultive cette céréale depuis quatre campagnes. Il apporte son témoignage en fin darticle.
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Rythmes cosmiques : Comment ça marche, et avec quel impact sur les cultures ? ; Biodynamie. « Remettre lhumain au cur de léconomique »
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Bernard SCHMITT, AuteurLes rythmes cosmiques sont la clé de voûte de lagriculture biodynamique. Au total, il existe près de 150 rythmes cosmiques. Pour pouvoir utiliser un calendrier lunaire des semis, il est essentiel de comprendre linfluence de quatre cycles lunaires : le rythme tropique, le rythme sidéral, le rythme anomalistique et le rythme draconitique. Cet article commence par expliquer à quoi correspondent ces différents cycles effectués par la lune et leurs influences sur les végétaux : périodes de semis / périodes de plantation ; périodes favorisant les organes racines / feuilles / fruits / fleurs ; périodes favorisant les maladies cryptogamiques / les mauvaises croissances ; périodes ralentissant les processus de vie Il donne ensuite des exemples appliqués, notamment les principaux jours favorables pour effectuer des travaux sur les prairies, les céréales et les protéagineux, les légumes, les PPAM, les fruits, les petits fruits et pour faire du bois. Il donne également des recommandations pour réaliser des faux semis, épandre de la matière organique et incorporer des engrais verts. Ces données sont complétées par le témoignage dOdette et Dominique Fourmont, couple déleveurs laitiers et maraîchers en biodynamie, basé en Ille-et-Vilaine. Dans un second article, Olivier Clisson, paysan boulanger et éleveur, explique sa vision de la biodynamie.
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Le carthame : Un oléagineux prometteur
Sarah CHOUPAULT, AuteurLe carthame (Carthamus tinctorius) est originaire du croissant fertile (ce territoire traverse les États actuels de l'Israël, la Palestine, la Jordanie, la Syrie, le Liban, le sud-est de la Turquie, le nord et l'est de l'Irak et le bord ouest de l'Iran). La culture a atteint son apogée en Europe au XVIIème siècle pour ses propriétés tinctoriales. Pendant les deux guerres mondiales, le carthame a connu un regain d'intérêt pour l'huile et les utilisations multiples qu'elle permettait. Aujourd'hui, l'huile de carthame est reconnue pour ses propriétés nutritionnelles, en particulier sa forte teneur en acides gras insaturés (au moins 75 % d'acide linoléique). D'un point de vue agronomique, le carthame est intéressant pour diversifier son assolement, mais les retours d'expériences sont rares sur son comportement dans le contexte pédoclimatique breton. De plus, les débouchés du carthame restent limités. La culture doit donc plutôt être vue comme un complément. C'est dans cet esprit que Marie, Hervé et François Talbourdet (GAEC de Quinrouët (22), en agriculture biologique) ont décidé de le tester, en 2016 et 2017. En parallèle de leur activité d'élevage et transformation du lait de brebis et atelier apicole, ils disposent de 25 ha à mettre en cultures. Ils témoignent sur la culture du carthame sur leur ferme et sur la valorisation qu'ils en ont tirée.
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Pomme de terre : Une filière à l'équilibre
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Frédéric HENRY, AuteurLa Bretagne était, en 2015, la 1ère région française productrice de pommes de terre biologiques (463 ha). Cet article propose un focus sur le développement de cette filière et sur ses trois principaux acteurs : Aval Douar Beo (association d'accompagnement regroupant une cinquantaine de producteurs de pommes de terre bio), Payzons Ferme (8 producteurs de plants) et la SCIC Douar Den (collecte et conditionnement). L'article décrit également la conduite technique de la pomme de terre bio, en insistant sur les points de vigilance pour réussir cette culture.
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Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne : Les guides techniques du réseau GAB-FRAB Bretagne
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Sarah CHOUPAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2018
La demande en céréales et oléoprotéagineux bio reste très forte, tant pour l'alimentation animale que pour l'alimentation humaine. En parallèle, les conversions à l'AB sont de plus en plus nombreuses, entraînant un changement d'échelle de la bio qui pourrait avoir des conséquences sur les prix. Réalisé par les techniciens et animateurs du réseau GAB-FRAB Bretagne, le guide « Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne » est un outil daide à la décision destiné aux agriculteurs bio bretons et aux producteurs en réflexion sur un repositionnement de leur système. Construit autour de données théoriques et réglementaires, il propose des clés pour raisonner son système biologique avec, pour objectif, la recherche dune cohérence économique, technique et agronomique. Les techniques présentées sont illustrées par des retours dexpérience et savoir-faire de producteurs biologiques via des témoignages qui mettent en lumière la diversité des systèmes de cultures bio en Bretagne.
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Tri des céréales : L'investissement collectif, ça paye
Sarah CHOUPAULT, AuteurEn Côtes d'Armor, des agriculteurs bio en recherche d'une plus grande autonomie ont investi collectivement dans du matériel pour les céréales : - Achat d'un trieur rotatif en collectif via la CUMA des Ajoncs : témoignage de Erwan et Marie Henry, polyculteurs-éleveurs à Louargat ; La CUMA a bénéficié d'une aide de la Région et du Département pour l'acquisition d'un trieur mobile qui profite actuellement à 25 fermes bio (éleveurs, paysans boulangers et polyculteurs) ; - Achat d'un séchoir horizontal à double flux en collectif via la CUMA Argoat Bio ; Les membres de cette CUMA, Yvon Arhantec, Olivier Le Provost, Martin Vaculik et Jérôme Guillou, agriculteurs ou éleveurs bio dans un même secteur géographique, se sont regroupés en CUMA pour investir dans un séchoir, ainsi que dans un élévateur, un convoyeur et un nettoyeur, grâce au soutien financier de la Région. Cela leur permet de vendre en direct leurs cultures. Pour deux d'entre eux qui ont un projet en monogastriques bio, cela leur permettra de valoriser leurs céréales à destination des animaux, et de conserver ainsi un bon niveau d'autonomie. Ces deux CUMA bretonnes travaillent aussi ensemble, et favorisent les dynamiques territoriales.
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Anticipation et accompagnement : Les clés dune transmission réussie
Sarah CHOUPAULT, AuteurEn 2015, 73 fermes ont arrêté leur certification bio en Bretagne, dont 30 % pour cause de départ à la retraite. 19 % des terres ainsi libérées sont « reparties » en conventionnel. La question de la transmission dune exploitation lors d'un départ à la retraite reste donc un point crucial, en particulier en AB. Une enquête a été menée auprès dune vingtaine dagriculteurs bio de Côtes dArmor concernés par la transmission de leur ferme, afin de définir leurs besoins, leurs freins ou encore les critères quils envisageaient pour leur repreneur. Parmi les enseignements à retenir, on peut noter que les agriculteurs appréhendent différemment cette question selon la proximité de léchéance de la retraite. Plus on est éloigné de lâge de la retraite, moins cest un sujet de préoccupation, alors quanticiper est nécessaire afin de réussir cette étape cruciale. Commencer la réflexion dix ans avant léchéance permet notamment de déterminer au mieux la stratégie dinvestissement de la ferme. Anticiper permet aussi de mieux se préparer à laprès ou de limiter les risques de problèmes liés à certaines contraintes administratives. Parmi les besoins exprimés par une majorité des personnes enquêtées : la demande daccompagnements collectifs, afin déchanger avec dautres agriculteurs concernés par ce problème.
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La caméline : De multiples intérêts, mais des débouchés limités
Sarah CHOUPAULT, AuteurLa caméline (Camelina sativa) est une plante de la famille des Brassicacées, cousine du colza. Après avoir longtemps été cultivée en Europe, puis abandonnée, elle fait son retour dans les campagnes bretonnes. Grâce à ses propriétés oléagineuses, elle était traditionnellement utilisée dans la fabrication de savons, de peintures... Aujourd'hui, de nouveaux usages sont proposés pour l'huile de caméline, comme les biocarburants ou la cosmétique. D'un point de vue agronomique, elle est intéressante pour diversifier son assolement. Marie, Hervé et François Talboudet, du GAEC de Quinrouët (22), en agriculture biologique, témoignent sur cette culture qu'ils ont introduite il y a 2 ans. Éleveurs de brebis, ils voient dans la caméline plusieurs intérêts pour leur système de production. Ils décrivent l'itinéraire technique retenu pour la cultiver, sa place dans leur assolement, comment ils la valorisent et quel bilan ils tirent de cette culture.