Détail de l'auteur
Auteur Christian HIRSCHI |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


![]()
![]()
Le machinisme agricole en mode do-it-yourself
Christian HIRSCHI, AuteurTrois producteurs bio de la région genevoise partagent leur passion pour lautoconstruction de machines agricoles. Laurent Burgisser (suisse) cultive principalement danciennes variétés de froment et de tournesol. Il a créé une roulotte dotée dun moulin à céréales et dune presse à huile, mais aussi une « petite récolteuse » à semences pour les prairies naturelles d'intérêt botanique qui est en réalité une motofaucheuse modifiée permettant de récolter les graines sans avoir à faucher. Jean-Pierre Jaussi (suisse) est un fervent partisan du semis direct et il essaie de construire des machines ne travaillant que superficiellement le sol. Par exemple, il a développé un semoir automoteur à partir dun enjambeur viticole qui lui permet de mettre en place son soja en semis direct. Matthieu Dunand (français) est un des trois associés de la ferme maraîchère « Pensée Sauvage ». Membre actif de « LAtelier Paysan » (coopérative dautoconstruction), Matthieu Dunand construit une grande partie des machines de lexploitation à partir des plans disponibles en « open source ». Au-delà de pouvoir adapter les machines à la technique de planches permanentes développée sur la ferme, lautoconstruction permet de créer, selon lui, un réseau déchange et de partage.
![]()
![]()
Relever le défi de la betterave sucrière
Christian HIRSCHI, AuteurEn Suisse, le marché de la betterave sucrière bio est très demandeur puisquà ce jour, 90 % des betteraves sont importées dAllemagne. Cette culture est intéressante (154 CHF/t pour un rendement moyen de 68 t/ha), mais risquée en bio du fait dune difficile régulation des adventices. Pour réussir la culture, le sol doit être bien préparé, notamment en effectuant des faux semis au préalable afin que les surfaces soient le plus propres possible au moment du semis. Pour la suite, deux choix techniques sont envisageables. Le premier est de réaliser un semis très dense (8 cm entre les plantes) et une intervention manuelle précoce pour éclaircir la culture et sarcler sur la ligne. La deuxième méthode vise à restreindre les interventions manuelles, gourmandes en main duvre, en misant sur des semis en place avec des étrillages et des sarclages fréquents. De nouvelles pistes restent à explorer. Actuellement, des essais de culture sous plastique biodégradable sont en cours en Allemagne et des bineuses autoguidées permettant de sarcler les betteraves apparaissent sur le marché.
![]()
![]()
Construire ses propres machines agricoles
Christian HIRSCHI, AuteurLes frais de mécanisation occupent la tête de classement dans les charges des exploitations agricoles, et les fermes bio n'y font pas exception. Si la mutualisation des machines et des outils reste une solution intéressante pour l'agriculteur pour réduire son investissement, l'autoconstruction peut constituer une alternative encore plus satisfaisante. En plus de l'aspect économique, concevoir et construire ses machines permet de développer des solutions spécifiques simples, sans équipement hi-tech, et adaptées aux travaux dans des petites structures. En agriculture biologique, l'autoconstruction de machines agricoles bénéficie d'une certaine tradition car les pionniers du bio ont parfois dû développer leur propre mécanisation. Le plaisir et la satisfaction à utiliser une machine que l'on a soi-même réalisée et qui fonctionne font aussi partie des atouts de cette démarche qui contribue à faire évoluer la mécanisation grâce aux échanges entre agriculteurs. L'auteur s'intéresse ensuite aux activités de l'Atelier Paysan, coopérative très active en France dans l'autoconstruction. Depuis 2009, la coopérative l'Atelier Paysan sest donnée pour but d'accompagner les agriculteurs dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne. Cette dernière vise à se réapproprier les savoirs paysans pour que les agriculteurs gagnent en autonomie. Les plans des machines développées sont considérés comme des biens communs que chacun doit pouvoir utiliser, diffuser, et modifier à sa guise. Des tournées de recensement d'innovations paysannes sont régulièrement organisées pour collecter les trouvailles dignes d'être partagées. Des formations sont proposées en fonction des demandes des agriculteurs. En Suisse, la question de la souveraineté alimentaire a été beaucoup discutée, mais celle de la souveraineté technologique, moins. Des formateurs de l'Atelier Paysan ont été invités comme intervenants dans un cours sur la transformation de tunnels maraîchers fixes en installations mobiles.
![]()
![]()
Du beurre dans les épinards grâce aux légumes dans la rotation ?
Christian HIRSCHI, AuteurEn Suisse, différentes formes de collaborations se mettent en place entre maraîchers et agriculteurs. En effet, inclure des légumes dans une rotation de grandes cultures, par exemple, peut être une option intéressante pour des céréaliers. De leur côté, des maraîchers sont intéressés par l'opportunité de nouvelles surfaces à cultiver. L'article décrit des types de collaboration et de contrats existants, puis met en évidence les principaux défis de la culture maraîchère intégrée dans l'assolement, non seulement en termes techniques, mais aussi en termes de rentabilité. Selon l'importance des volumes cultivés, les débouchés et la commercialisation devront être bien étudiés au préalable.
![]()
![]()
La Mecque des cultures bio pour un jour
Christian HIRSCHI, AuteurLa Journée suisse des grandes cultures bio s'étant tenue le 8 juin 2017, à Cornillens, sur la ferme bio de Grand Champ, chez Frédéric Zosso, l'article dresse le portrait de l'agriculteur et présente cette exploitation très diversifiée : production laitière, grandes cultures, installation de biogaz, panneaux solaires, magasin à la ferme, cultures maraîchères, administration d'une coopérative... et, prochainement, un poulailler de ponte pour approvisionner des magasins et restaurants. Frédéric s'est converti à l'AB en 2016, motivé par plusieurs raisons. Il dit avoir retrouvé la fierté d'un savoir-faire et un pouvoir de décision. "En conventionnel, explique-t-il, j'avais l'impression d'avoir fait le tour de la question et de perdre la motivation pour mon métier".
![]()
![]()
Permaculture : vers un nouvel éden ?
Christian HIRSCHI, AuteurEn Suisse, la permaculture rencontre un certain succès auprès des agriculteurs bio. Mais qu'y a-t-il derrière ce concept ? Pour Hélène Bougouin, spécialiste de la permaculture au FiBL, il ne s'agit pas d'un phénomène de mode passager. Au centre de la démarche permaculturelle, la notion de "design" signifie à la fois conception, réalisation, maintenance et réévaluation d'un projet de permaculture, le tout en procédant à une approche systémique du monde. L'article présente les grandes lignes conceptuelles de la permaculture, puis un aperçu des techniques permacoles. Parmi celles-ci, la culture sur buttes, le jardin-forêt, les associations de plantes, la présence des animaux... La permaculture accorde une grande importance aux échanges humains et au lien social, et de nombreux jardins en permaculture sont des lieux de rencontre privilégiés, surtout dans les zones urbaines.
![]()
![]()
Une plante aux vertus (un peu trop) nombreuses
Christian HIRSCHI, Auteur ; Matthias KLAISS, AuteurEn Suisse, la législation autorise la culture et la vente de chanvre agricole, contenant un taux de THC inférieur à 0,3%. Après un aperçu de la réglementation suisse concernant le « cannabis légal » et sa faible production dans le canton du Jura, François Devenoge, chanvrier biologique à Dizy VD, rappelle les diverses utilisations de cette plante. Il produit et vend de lhuile, ainsi que divers produits alimentaires bio à base de chanvre.
![]()
![]()
Le compost : un véritable or brun
Christian HIRSCHI, AuteurLe compostage, s'il requiert un travail et des frais supplémentaires pour le confectionner et le stocker, offre de nombreux avantages. Le compost est un amendement organique qui permet d'augmenter durablement la teneur en humus des sols. De plus, certains des microorganismes actifs qu'il comporte ont un effet suppressif sur des maladies. L'article compare les principaux amendements organiques (compost, fumier composté, fumier préparé, fumier en tas, digestats, lisier...) et leur mode d'action : rapidité d'action de l'azote et effet sur la teneur en humus du sol à long terme. La transformation chimique de la matière pendant le compostage est expliquée et les propriétés du compost sont mises en avant.