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Auteur Julia BAUDRY |
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Prospective association between organic food consumption and the risk of type 2 diabetes: findings from the NutriNet-Santé cohort study
Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Pauline REBOUILLAT, Auteur ; Julia BAUDRY, Auteur ; ET AL., AuteurLa consommation d'aliments biologiques a considérablement augmenté dans les pays aux revenus élevés. Une moindre exposition aux pesticides de synthèse a été systématiquement relevée chez les personnes qui consomment des produits biologiques par rapport à celles qui nen consomment pas. Des recherches suggèrent que certains pesticides de synthèse peuvent être associés au diabète de type 2 (DT2), mais aucune n'avait étudié le lien direct entre la consommation de produits biologiques et le risque de DT2. Ce lien a fait lobjet de cette étude. Un total de 33 256 participants français (76 % de femmes, 53 ans dâge moyen) appartenant à la cohorte NutriNet-Santé ont répondu à un questionnaire de fréquence de consommation daliments biologiques (2014-2019). La proportion daliments bio dans l'alimentation (en poids) a ensuite été calculée. Les liens entre la proportion daliments bio consommés et le risque de DT2 ont ensuite été estimés à partir de modèles de risques. Au cours du suivi, 293 cas de DT2 ont été identifiés. Après avoir pris en compte certains facteurs de confusion tels que le mode de vie (activité physique, tabagisme, consommation d'alcool) et la qualité nutritionnelle de l'alimentation évaluée (comparée aux recommandations alimentaires françaises), la consommation daliments bio était inversement associée au risque de DT2. Les participants ayant le quintile le plus élevé de consommation daliments bio, par rapport à ceux du quintile le plus bas, avaient un risque 35% plus faible de développer du DT2. Laugmentation de 5% de la proportion daliments bio dans le régime alimentaire équivalait à un risque inférieur de 3% de DT2. D'autres études expérimentales et prospectives devront être menées pour confirmer ces observations.
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Improvement of diet sustainability with increased level of organic food in the diet : findings from the BioNutriNet cohort
Julia BAUDRY, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude a pour but de comparer certaines caractéristiques de durabilité des régimes alimentaires de personnes consommant des niveaux variables d'aliments biologiques. La durabilité de l'alimentation chez 29 210 participants de l'étude NutriNet-Santé a été estimée à l'aide de bases de données développées dans le cadre du projet BioNutriNet. Quatre dimensions (nutrition, environnement, économie et toxicologie) de la durabilité d'un régime alimentaire ont été évaluées en utilisant : 1) Des indicateurs nutritionnels basés sur les apports et les scores alimentaires, ainsi que sur l'IMC ; 2) Des indicateurs environnementaux (émissions de gaz à effet de serre, demande d'énergie cumulée et occupation des sols) ; 3) Des indicateurs économiques, via les coûts monétaires du régime ; 4) L'exposition quotidienne, au travers de l'alimentation, à 15 pesticides. Les régimes riches en aliments biologiques étaient généralement caractérisés par de forts avantages nutritionnels (scores diététiques plus élevés et un IMC plus faible) et environnementaux (diminution des gaz à effet de serre, de la demande d'énergie cumulée et de l'occupation du sol). Ces avantages étaient principalement dus à la faible consommation d'aliments d'origine animale. Cependant, ces régimes riches en produits bio impliquent une hausse du coût de l'alimentation induit par le mode de production. Ce mode de production permettant par ailleurs de réduire l'exposition aux pesticides d'origine alimentaire.
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Association between time perspective and organic food consumption in a large sample of adults
Marc BENARD, Auteur ; Julia BAUDRY, Auteur ; Caroline MEJEAN, Auteur ; ET AL., AuteurSi les motivations pour la consommation de produits biologiques ont déjà fait l'objet de recherches, les traits psychologiques liés à de telles motivations ont rarement été étudiés. Dans le cadre de l'étude Nutrinet-Santé, plus de 27 000 adultes ont répondu à un questionnaire sur leur prise en compte des conséquences futures (ou CFC pour Considerations of Future Consequences), c'est-à-dire sur leur façon de considérer les conséquences futures et immédiates de leurs comportements actuels. Globalement, cette prise en compte représente un élément déterminant du choix de consommation de produits biologiques.
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Association of Frequency of Organic Food Consumption With Cancer Risk : Findings From the NutriNet-Santé Prospective Cohort Study
Julia BAUDRY, Auteur ; Karen ASSMANN, Auteur ; Mathilde TOUVIER, Auteur ; ET AL., AuteurLes aliments biologiques sont reconnus pour contenir moins de résidus de pesticides que les aliments issus de lagriculture conventionnelle. Lobjectif est de regarder, à léchelle de la population française, sil existe un lien entre la consommation de produits contenant moins de résidus de pesticides et le moindre risque de développer un cancer. Pour cela, un questionnaire basé sur le volontariat, dans le cadre de la cohorte Nutri Net-Santé, a été mis en place entre le 10 mai 2009 et le 30 novembre 2016. Les seules conditions à respecter pour pouvoir participer à la cohorte étudiée sont dêtre un adulte français et dêtre en capacité de renseigner ses habitudes alimentaires. Les participants ont dû indiquer, pour 16 aliments, la fréquence à laquelle ils les consommaient sous le label Agriculture Biologique (jamais, occasionnellement, la plupart du temps). Suivant ces réponses, un score de consommation daliments biologiques leur a été associé allant de 0 à 32 points. Le risque de développer un cancer a ensuite été estimé en fonction de ce score à l'aide dun modèle de régression à risques proportionnels de Cox qui a été ajusté par les facteurs potentiels de risque de cancer. Au final, ces données ont pu être collectées pour 68 946 participants (78 % sont des femmes, avec une moyenne dâge de 44,2 ans +/-14,5 ans). 1340 cas de cancer ont été identifiés durant le temps de létude : 459 cancers du poumon, 180 cancers de la prostate, 135 cancers de la peau, 99 cancers du côlon, 47 lymphomes non hodgkiniens et 15 autres lymphomes. Lanalyse des scores de consommation dalimentation biologique a montré que les produits bio sont associés à une réduction du risque de cancer. Létude conclut ainsi que promouvoir la consommation daliments biologiques peut être une des stratégies de prévention du cancer.
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Association between organic food consumption and metabolic syndrome : cross-sectional results from the NutriNet-Santé study
Julia BAUDRY, Auteur ; Hélène LELONG, Auteur ; Solia ADRIOUCH, Auteur ; ET AL., AuteurUne consommation importante daliments bio, souvent composée pour une large part d'aliments issus de végétaux, est associée à une moindre probabilité de présenter un syndrome métabolique, facteur de risque reconnu de diabète et de maladies cardio-vasculaires. Ces résultats ont été obtenus dans le cadre de létude NutriNet-Santé, grâce au suivi des régimes alimentaires et des syndromes métaboliques denviron 8 200 personnes. Les adultes consommant beaucoup de produits biologiques (en moyenne 62% de leur régime alimentaire) ont une probabilité plus faible de 31% de présenter un syndrome métabolique par comparaison à ceux qui ne mangent quasiment pas de bio. Cette relation semble due à la composition nutritionnelle des aliments bio (plus dantioxydants, de vitamine C ) et à la plus faible exposition aux résidus de pesticides.
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Comparison of Sociodemographic and Nutritional Characteristics between Self-Reported Vegetarians, Vegans, and Meat-Eaters from the NutriNet-Santé Study
Benjamin ALLES, Auteur ; Julia BAUDRY, Auteur ; Caroline MEJEAN, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte où le nombre de personnes suivant un régime végétarien ou végétalien est en hausse, les auteurs de cette étude ont souhaité mieux connaître les caractéristiques sociodémographiques et nutritionnelles de ces personnes, en comparaison avec celles de personnes suivant un régime plus classique (avec viande). Les données sont issues de l'étude française NutriNet Santé, portant sur un groupe de volontaires suivis pendant plusieurs années, et ce depuis 2009. Les résultats montrent que, globalement et comparativement aux personnes suivant un régime classique, les végétariens ont un niveau d'éducation plus élevé, sont plus généralement des femmes, sont plus jeunes, et sont souvent des travailleurs indépendants ou chargés d'encadrement d'équipe. Les végétaliens, quant à eux, ont globalement un niveau d'éducation moins élevé que les personnes suivant un régime classique. Les végétariens ont les régimes les plus équilibrés en macronutriments, ainsi qu'une meilleure adéquation avec les recommandations françaises en matière de nutrition. Ils présentent moins de carences en micronutriments, comme les vitamines ayant des propriétés antioxydantes, alors que les végétaliens ont une prévalence plus élevée de carences en vitamine B12.
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Food Choice Motives When Purchasing in Organic and Conventional Consumer Clusters: Focus on Sustainable Concerns (The NutriNet-Santé Cohort Study)
Julia BAUDRY, Auteur ; Sandrine PENEAU, Auteur ; Benjamin ALLES, Auteur ; ET AL., AuteurLobjectif de cette étude était d'examiner les motifs de choix des aliments associés à diverses habitudes alimentaires bio et conventionnelles chez 22 366 participants de l'étude NutriNet-Santé. Les motifs du choix des aliments ont été évalués à l'aide d'un questionnaire de 63 items recueillis dans neuf catégories de motivations de choix alimentaire : « absence de contaminants », « raisons environnementales », « éthique et environnement », « goût », « innovation », « Production locale et traditionnelle », « prix », « santé » et « commodité ». Cet article présente la méthode de collecte et de traitement des données, ainsi que les résultats obtenus et une analyse de ceux-ci.
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Prospective association between consumption frequency of organic food and body weight change, risk of overweight or obesity : results from the NutriNet-Santé Study
Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Julia BAUDRY, Auteur ; Karen E. ASSMANN, Auteur ; ET AL., AuteurLes consommateurs de produits bio présenteraient un indice de masse corporelle généralement plus bas. Cependant, cette association na jamais été étudiée de façon prospective précedemment. La fréquence de consommation de produits biologiques, les régimes alimentaires et les données anthropométriques denviron 62 000 personnes, participant aux cohortes suivies par l'étude NutriNet-Santé, ont été analysés. Les résultats montrent que les consommateurs très réguliers d'aliments bio sont moins enclins à prendre du poids, à être en surpoids ou obèses, comparés aux non-consommateurs d'aliments bio. La qualité nutritionnelle de lensemble des aliments module cette relation. A terme, lobjectif de l'étude NutriNet-Santé est daffiner les guides nutritionnels et dinterpeller les politiques en charge de l'agriculture et de la santé publique.